E Macron ne fait
qu’entretenir l’idée que les chômeurs profitent d’un système bien
trop tolérant à leur égard. Une idée qui n’est pas nouvelle et
qui fonctionne plutôt bien. Par le biais de ces petites phrases, on
culpabilise, on stigmatise, on pointe du doigt le « vrai »
problème, le cancer de notre société a-t-on aussi entendu. Et
cela déchaîne une haine latente d’une partie de notre société qui
eux, sont de braves gens, se lèvent tôt, et surtout travaillent .
Le mot qui fâche est lâché. Ah le travail quel beau
concept...lorsqu’il y a en trop on est en burn-out et lorsqu’il n’y
en a pas on veut se pendre. La valeur « travail », je
travaille donc je suis. La mécanique est bien huilée. Personne n’y
échappera sous peine de lynchage social et d’asséchement des
finances. Mais, au fait, travailler pour qui, pour quoi, à quel
prix, dans quel but, ? Combien se pose la question ? Des
alternatives sont possibles, un revenu universel, une répartition
plus équitable, l’économie locale ? Mais non il faut
consommer, emprunter et pourquoi pas s’endetter ? Après tout
c’est comme cela que notre économie fonctionne...consommons, soyons.
La valeur humaine, l’identité humaine ne se résume-t-elle qu’à une
valeur chiffrée ? Bien sur que non, et c’est à nous de le
prouver.
Alors, ami(e)s
chômeurs ne nous pendons pas, au contraire, soyons fier et ne
tombons pas dans le piège de ces petites phrases idiotes qui n’ont
de répercussions que chez les gens haineux et incultes.
La vie, la seule
que l’on aura jamais, vaut bien mieux que tout cela.