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  • fernandi fernandi 24 juin 2008 17:06

    @ Paul Villach

    Merci pour votre mépris. C’est fatiguant de discuter avec un avis contraire n’est-ce pas ? En plus un avis contraire tant omniprésent, tant rabâché, tant bassinant, qu’il est le seul sur une centaine.

    Je vous sens fier du méli-mélo, du fatras que vous avez trouvez et qui s’accorde avec vos idées.

    fatras :

    1- Le niveau du bac évoluant de façon inversement proportionnelle avec le nombre d’obtention, on ne peut conclure quant à l’évolution du niveau des élèves. That’s mathematics. 

    2-En effet l’éphèmere est préféré au chef d’oeuvre, mais qui aujourd’hui, ne connait pas Bach, tandis qu’il y a 50 ans ? Et quel lien entre la démocratisation de la culture et sa capitalisation ?

    3- Je ne comprends pas votre exemple des "femmes". Voulez-vous dire "les femmes savantes" ? De plus l’effacement de l’auteur dans le cinéma n’est pas nouveau, au début du XXeme siecle, lors des premières salles de projection, le cinéma muet était un divertissement pour les basses classes et le titre restait tandis que le réalisateur n’était pas mentionné, ou bien le héros. 

    Et d’ailleurs, mentionner le cinéma d’auteur est en contradiction avec le 2. Camus nous dit d’une part : plus de hierarchie entre la "culture-produit" et la "culture-art", puis juste après nous dit, vous voyez, la distenction entre le "cinéma-produit" et le "cinéma-art" corrobore ce que je dis.

     

    4-Je suis d’accord, mais il faut distinguer perte du vocabulaire et renouvellement de la langue. Mais là encore ça n’a rien à voir avec notre démocratisation.

    5-Cet argument ne tient vraiment pas debout. Camus nous dit : il n’y a qu’a voir comment on parle de culture à la télévision, c’est bien la preuve que nous sommes en deculturation, c’est bien la preuve que la démocratisation de la culture n’a pas fonctionnée. C’est stupide, car la culture à la télé, c’est ça la démocratisation de la culture, Camus nous dit donc : Voyez : la culture n’est pas démocratisée, c’est à cause de la démocratisation. Selon l’auteur, parce qu’on a mis de la culture à la télé, il n’y en a pas. Mon avis est plutôt : parce qu’on en a pas mis, il n’y en a pas. Qu’en pensez-vous ?

    6- La disparition du livre, c’est une idée reçue. De plus, le développement des techniques permet aujourd’hui a de nombreuses petites maisons d’édition de s’ouvrir. Regardez la bande-dessinnée, c’était il y a vingt ans une zone commerciale réservée aux grandes maisons, c’est aujourd’hui un lieu d’expérimentation. (penser à Satrapi, c’est un exemple qui met tout le monde d’accord). 

    Mais en réalité je suis d’accord avec l’auteur, que seuls les connus vendent (et non pas publient), mais il le dit lui-même, c’est la loi du marché, ce n’est pas la démocratisation.

     

    Pour la suite j’ai la flemme



  • fernandi fernandi 24 juin 2008 15:17

    @ Armand

    Mes excuses pour le deuxième commentaire, seul le premier vous était déstiné, mais lorsque vous réagissez à un commentaire, tout autre message écrit dans l’encart en bas de la page vient s’accoler au commentaire précédemment commenté.

    En effet, le qualificatif vieux n’était pas destiné à votre remarque, mais simplement à la "déculturisation". Préférer le figuratif à l’abstrait, au coceptuel,... n’est pas, à mon avis, restreints aux réacs, c’est une véritable question de goût. Je pourrais débattre longtemps avec vous sur la supériorité de Duchamps à Monet, mais ce n’est pas le bon contexte. Les deux appartiennent à notre culture aujoud’hui. En revanche si vous n’admettez pas ça, vous êtes un vieux réac, car qu’on aime ou pas, l’urinoir a révolutionné le monde artistique.

    Pour ce qui est de la supériorité d’un Rembrandt face à un urinoir, ou une merde en boîte - vous parlez de Mazetti ? (j’étale un peu, mais c’est pour mieux vous prouver la réussite de notre chère démocratisition), j’avoue que là vous me prenez par les sentiments, car j’ai un faible pour Rembrandt, mais cela n’empêche que Duchamps a marqué l’histoire de l’art, et que la grandeur de Rembrandt est liée à son époque sans photographie, sans reproductions en série, sans objets industriels que Duchamps aimait tant.

    Et en effet "tout le monde" apprécie le figuratif classique, tandis que l’art contemporain reste réservé, non pas à une élite, car là votre élite est vraiment très large, mais au moins à un publique intéressé, plus instruit aussi. C’est là un echec de la démocratisation de la culture, car le but était que tout le monde puisse comprendre (non pas aimer, mais bien comprendre) le sens des grandes oeuvres contemporaines, telles que l’urinoir, ou des gens comme J. Beuys, assez difficiles d’accès.

    En vous relisant je trouve qu’on croirait Staline, un peu plus qu’Hitler d’ailleurs. " La ’vrai’ culture" et celle à laquelle tout le monde a accès, l’art contemporain appartient à "une élite auto-proclamée"... Selon vous, l’idéal serait que la culture mise en avant soi une culture classique, réaliste, plutôt que cette ’fausse’ culture élitiste de bourgeois ? Ça fait réfléchir.



  • fernandi fernandi 23 juin 2008 03:23

    J’affirme : "article de vieux". Livre de vieux. Propos de vieux. L’auteur dénigre France Culture, arte... Il ne retrouve pas SA culture, notre vieux réac est perdu.

    Aristote, de son temps, était effrayé par l’ignorance des générations futures. Phénomène de société ? Et oui, je suis désolé de vous apprendre que déjà vous êtes à côté de vos parents, aieux, et à côté d’Aristote et ses potes, de pauvres incultes. Et je suis fier d’appartenir à ce jour à la génération la plus ignare de tous les temps. (âgé de 16 ans).

    Ah la belle époque de la culture solide a disparue... Tout fout le camps... Arrêtez c’est trop triste.

    Certes la démocratisation de la culture n’est pas au point du tout. Mais la critique de notre bon Camus ne tient pas la route. Premièrement l’élite culturelle n’est pas moins douée aujourd’hui qu’hier (ah si, c’est vrai, elle apprécie Sophie Calle, quelle honte, bande de vieux), deuxièment les masses, bien que très distants de la culture le sont toujours moins qu’il y a 50 ans. La culture n’est pas démocratisée, mais la déculture est une idée de vieux réac, car la démocratisation n’existe que par l’apport de nouveaux moyens de communication, de nouveaux bâtiments... Il n’y a rien qui fut retiré. La démocratisation ne consiste pas en un partage de connaissances, mais en un élargissement du public. La culture n’est pas matérielle. Tu peux en donner à tout le monde, et t’en seras pas moins con. C’est magique.

    Le malaise inquiètant est à mon avis c’est la fuite de la reflexion. C’est une question d’époque plus que de démocratisation. A l’heure du capitalisme forcené, on ne réfléchis plus, notre ministre l’a compris. La culture est restée bien au chaud chez l’élite et l’ensemble des francais (et pas que nos purs sang bien aimés de Camus [1]) et l’ensemble des français, donc, a pu en profiter un petit peu plus qu’avant, chacun à sa manière, beaucoup en préfèrant le classicisme, (comme notre bon Camus j’imagine). Le malaise est donc, selon moi, du côté de la reflexion. C’est presque mal vu aujourd’hui. L’université doit être rentable, le secondaire doit permettre un métier,... Le vocabulaire est en nette déperdition, c’est vrai. C’est troublant.

    Autre fait, la culture, j’insiste s’installe, je n’en doute pas, se démocratise, apparaît dans de nouvelles classes sociales, mais très inquiétant, l’intêret pour la culture, lui dispaît.

     

    Excusez les fautes d’orthographe. On a tous nos faiblesses. Par contre sur la culture, vous m’aurez pas, je connaissais et appréciais Sophie Calle, moi, je suis une pauvre victime de la démocratisation de la culture. Une pauvre victime de la gratuité de l’horrible centre Georges Pompidou, une pauvre victime de l’accessibilité (néologisme ?) d’internet, une pauvre victime de France Culture... Ah mon Dieu.



  • fernandi fernandi 23 juin 2008 02:42

     :(

    Je grimace, très fort, derriere mon écran. C’est vous qui n’avez aucune culture. Merde non, les révolutions culturelles ne sont pas faites par l’élite financière !!

    Aah, que je souffre de vos blasphèmes. Vous irritez mes yeux.

    Les expressionnistes étaient, pour la plupart, soldat, prolétaires. Merde. Duchamps n’est pas milliardaire. Pinault n’est pas Duchamps. Et le milliardaire est aujourd’hui la première victime de votre "deculturisation". Mais oui, mais oui, Sophie Calle artiste de patrons. Mais oui bien sûr.

    Gaston Chaissac ? MIchel Nedjar ? non ?



  • fernandi fernandi 23 juin 2008 02:31

    Bachelier cette année, je vous trouve inutilement sévère. Le laxisme dans le baccalauréat est plus dans le système de correction que dans le sujet. Je vous avoue que je ne vois en aucun cas une quelconque baisse de niveau dans les énoncés que je lu la semaine dernière. Du moins les sujets invitant à la dissertation, ou exigeant que l’élève structure de lui même sa réponse (cf. Histoire, Géo, Philo, SVT, SES, Littérature, Français). Les autres sujets, sous forme de questions réponses, étaient certes plus simples. Les langues aussi, je vous l’accorde.


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