Très joli et captivant exercice de vulgarisation scientifique. C’est la règle du genre de s’appuyer sur quelques raccourcis, mais je ne trouve vraiment pas ceux de cet article tendancieux ni choquants. Merci d’avoir attiré avec une jolie plume notre attention sur les paradoxes du tardigrade (qui a effectivement un minois bien sympathique).
Merci de cet article qui attire l’attention sur les recherches passionnantes en cours à Jiroft.
Il me semble qu’à ce stade il est encore un peu tôt pour s’avancer sur la datation exacte des découvertes en cours et donc pour savoir comment cette nouvelle civilisation se positionne par rapport aux civilisations mésopotamienne et égyptienne.
Ce qui est passionnant, c’est de déceler le jeu des influences réciproques et des échanges commerciaux au cours du IIIème millénaire, puisque les productions en chlorite de la région se retrouvent disséminées dans tout le Proche Orient. A titre personnel, je suis d’ailleurs frappée par la ressemblance de certaines thématiques ou de certaines représentations de Jiroft (comme les "maîtres des animaux", représentations d’humains terrassant symétriquement deux animaux sauvages, ou encore l’omniprésence du scorpion) avec des artefacts des débuts de la civilisation égyptienne comme la palette de Narmer, elle-même. Sans doute des jeux d’influence qui passent par la civilisation élamite...
J’imagine que notre connaissance de cette civilisation est appelée à se développer rapidement dans les décennies qui viennent. Après les civilisations de l’Indus, c’est un nouveau pan de l’histoire de la civilisation humaine qui se découvre alors qu’on pouvait penser avoir fait le tour de la question au milieu du XXème siècle.
Pour être tout à fait honnête, il faut rappeler qu’une commission d’historiens réunie en 1988 a innocenté Kurt Waldheim de crimes de guerre (prise de position en soi assez étonnante), mais a conclu qu’il était au courant de ces crimes.
A première vue, il y a quelque chose qui choque dans cette mise en scène de sa propre mort au milieu des fastes académiques. Quelque chose de grandiloquent, d’apparemment artificiel, qui paraît en décalage avec la simplicité et la sincérité qu’on espère d’un homme de foi et de conviction.
Mais à bien y réfléchir, on se dit que peut-être Jean-Marie Lustiger, à l’instar de Jean-Paul II, a cette dernière ambition de transmettre un message à travers sa façon d’accueillir la mort. Et ce message, dans son cas, serait visiblement l’absence de peur, la confiance dans le fait que la mort n’est pas une fin.
Le decorum et la pompe ne sont là que pour frapper les imaginations...
Pour continuer à filer la métaphore quantique, il me semble que, comme les photons, les sondages qui ont pour objectif de photographier l’état de l’opinion ont pour effet réel de le modifier.