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Frederic Duveau

Frederic Duveau

Multi-récidiviste en ce qui concerne les stages au sein de différents journaux nationaux et locaux, je concentre actuellement mes recherches personelles sur les mouvements alternatifs et leur mode de diffusion à l’échelle nationale, sujet qui devrait prendre la forme d’un livre à sortir prochainement.

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  • Premier article le 06/07/2007
  • Modérateur depuis le 30/10/2007
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Derniers commentaires



  • Frederic Duveau Frederic Duveau 10 juillet 2007 23:52

    A GRL, « Mais point de procès ici , comme je vous le disais plus haut , si ceux qui étaient dedans pouvaient en partir , ils le feraient en vérité . » Je suis en total accord avec vos propos mais néanmoins, je tiens à souligner que le seul coupable dans ce rejet social du « mélange des classes sociales », n’est pas la population y résidant et qui ne peut que supporter ces inégalités de traitement qui restent odieuses dans un pays se réclamant des droits de l’homme. Non, le seul responsable reste uniquement la politique de la ville des gouvernements confondus de droite et de gauche au pouvoir depuis plus de 3O ans et qui n’ont jamais ouvert le dossier épineux de la mixité sociale. En somme, vous le dîtes fort bien : le renouvellement du melting-pot à la française ne pourra passer que par la destruction totale des ces ensembles obsolètes qui, sous couvert de donner un logement à une population à faible revenu, n’en constituent pas moins la base des inégalités les plus criantes de notre pays.



  • Frederic Duveau Frederic Duveau 10 juillet 2007 23:42

    à Seb59 , Une mixité sociale existait à l’origine. Coiffeurs, professeurs, médecins habitaient sur place. Ce microcosme explosa avec la montée du chômage et de la paupérisation. A peine les opérations terminées, le premier choc pétrolier de 73 entraîna une mutation et un report des emplois de l’industrie vers les services. Ceux qui le purent partirent et les « captifs » (étrangers, gens en grande pauvreté issus de l’immigration qui possèdèrent mal la langue) se retrouvérent ghettoïsés et marginalisés. Les quartiers de la Reconstruction et des Trente Glorieuses résultèrent de la production d’un « stock » de logements« pour accueillir une grande quantité de main-d’oeuvre. L’architecture et le »confort« furent traités mais la question de la »ville« ne fut même pas été posée. Dans les écoles d’architecture, on parlait de »La poétique de l’espace" de Bachelard. Le débat sur la ville n’existait pas. C’est une entité qui regroupait des logements, du commerce, du travail, des déplacements (transports), des loisirs, des acitivtés diverses. La mixité sociale en était une des composantes. Dans la ville tout le monde était là. Il y avait des quartiers populaires et d’autres réputés riches. On était ensemble autour d’un espace public, autour du service public, autour d’une école sur laquelle était écrit « Liberté, Egalité, Fraternité ». Quand les enfants allaient à l’école le matin, ils quittaient leur sphère privée et entraient dans l’espace public. Il y avait une convention tacite entre les habitants qui dans l’espace urbain a une matérialité. C’est la ville ordinaire, installée dans la géographie et l’histoire, même récente, qui faisait convention.

    Hors ! Que voyons-nous à présent ?

    Dans les grands ensembles, comme la ville n’a pas été prise en compte, il n’y a pas ce marquage de l’espace. Il n’y a pas cette capacité à accueillir à la fois des activités différentes et à développer un « contrat tacite collectif ». L’enfant qui va à l’école sort de chez lui, traverse un espace indéfini, ne rencontre, dans le meilleur des cas que ses copains de quartier et ne voit aucun autre type d’activité. Il entre à l’école où il n’y a plus cette sensation de sanctuarisation, d’une parole partagée, ou d’un apprentissage commun. Techniquement, les outils sont identifiés pour faire de ces grands ensembles des morceaux de ville. Mais on n’a pas la volonté d’y arriver. Il s’agit d’abord du partage du travail et de la formation des cinq, six millions d’habitants de ces quartiers. La France n’a pas encore pris conscience de sa responsabilité globale pour résoudre cette question. La réorganisation urbaine doit être mise en chantier. La caisse à outils existe mais il manque la volonté de changer radicalement les choses. La peur des émeutes urbaines à venir va peut-être stimuler à la fois la population et les élus.

    Que peut-on faire alors ?

    Il faut recréer des rues, des espaces publics avec des services publics à égalité de traitement avec la ville ordinaire. Lorsque c’est nécessaire, démolir les bâtiments qui dysfonctionnent ou coûtent trop cher à réhabiliter, ceux qui contredisent l’idée même de la ville. Construire du logement social partout où l’on peut. Transformer les vieux immeubles. Mettre à disposition des terrains et appliquer la Loi de Solidarité Renouvellement Urbain (SRU):obliger chaque commune à construire 20% de logements sociaux. L’argument du manque de foncier est fallacieux : comment expliquer qu’il y ait des terrains pour construire des immeubles chics ou des bureaux ? En permettant de faire baisser la pression dans les grands ensembles, il sera possible d’améliorer la qualité de vie des habitants des "quartiers difficiles et donc d’arriver à une mixité sociale non plus basée sur le rejet de l’autre qui est différent. Cordialement.



  • Frederic Duveau Frederic Duveau 10 juillet 2007 23:26

    Dalziel, je suis d’accord que le choix des mots méritent ici d’être défini de manière totalement transparente et donc, dans ce cas précis là, j’opterais plutôt comme synonymes de « quartiers populaires », terme que vous ne semblez pas apprécier, des zones de transit (GRL parlait de ces ensembles construit à l’origine pour accueillir des travailleurs - cf. son commentaire) pour des populations d’origine ethniques fort diverses dans leur provenance et leur culture associée. Votre commenatire était par conséquent fort approprié dans la compréhension de l’article que je voulais faire parvenir de façon claire à nos amis lecteurs. Merci de cet éclairage dans l’argumentation du texte. Cordialement



  • Frederic Duveau Frederic Duveau 9 juillet 2007 12:53

    A fouadraiden , Les anarchistes sont présents dans tous les pays dès lors qu’un système politique est mis en palce, qu’il soit démocratique, totalitaire, tribal ou autre. Cependant, il n’est visible que pour ceux qui font la démarche de les voir. L’exemple de la Révolution Espagnole est suffisament claire ici pour apporter une preuve sufisante. De plus, dire qu’un individu sans appartenance aucune n’a aucune réalité, est véridique. Les anarchistes ont leur propre système collectif basant sur l’affranchissement de toutes les inégalités, dans tous les domaines. Pour une réelle démocratie sociale en somme.



  • Frederic Duveau Frederic Duveau 9 juillet 2007 12:44

    A JL, Les mouvements libertaires sont depuis leur naissance, les seuls qui aient dépassés le concept de luttes des classes comprise au sens d’un afrontement entre d’une part les pauvres ou prolétaires et, d’autres part les grands patrons capitalistes au sens où on l’entendait au XIXe siècle. Kropotkine , l’un des grands théoriciens du système anarchiste, était lui-même un prince de sang. Rochefort, lui, était marquis, ce qui ne l’empêchait pas de lier une amitié fidèle avec Louise Michel tant sur le plan de l’affectif que sur celui des idées communes. Deuxièmement, dire de l’anarchie qu’elle n’est qu’une utopie et le restera à jamais fosse le débat ici. L’article ne se posait pas comme un désir de propager les idées libertaires mais plutôt d’en assumer un éclairage nouveau sur une querelle séculaire entre les militants anarchistes d’un côté et le concept d’individualisme de l’autre. « Lorsque un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une réalité », écrivait le peintre autrichien Friedensreich Hundertwasser.


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