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 intéressé par l’écologie, le débat d’idées constructif et respectueux... et jongleur !

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  • geez geez 16 août 2007 15:04

    Rien à voir : si on prend un peu de recul sur le pourquoi et le comment on en est là, j’en suis moins sûr que vous smiley



  • geez geez 15 août 2007 20:04

    En même temps, c’est un fait que c’est vous qui avez parlé de « capitalisme » anglo-saxon plus « libéral »... smiley



  • geez geez 15 août 2007 19:51

    @Aurélien Veron

    Je pense qu’on ne se comprend pas. Mais en même temps, à vous lire, je sens que notre conception du monde est fondamentalement différente. Là où je vous parle de facteur humain dans une prise de décision, vous m’opposez le couple rendement/risque et mettez de l’éthique uniquement si ça peut être rentable en jouant sur la culpabilité d’une frange d’investisseurs.

    Après tout, on s’accommode bien du traitement de l’être humain en Chine, dès lors qu’on peut y produire des produits avec une marge confortable. Et personne ne boycottera les JO, juste sous ce prétexte, quand on sait les milliards qui en sortiront.

    Prenons donc un exemple simple. J’élève un enfant, je lui donne une éducation et des valeurs, comme le respect d’autrui, apprendre à ne pas mentir ou voler, etc... tout ce qui fait qu’il pourra évoluer dans la société en toute intégrité et avec une conscience de ceux qui l’entourent, tout en essayant de s’en sortir du mieux possible, mais en ayant certains principes morauxs et éthiques.

    Ici, où le système, initié de la main de l’homme, devrait suivre ces mêmes préceptes (quoiqu’à une échelle différente et dans un contexte autre), on se retrouve avec une absence de responsabilités, au gré des transferts de crédit pour réduire le facteur risque, tout en conservant un haut rendement. C’est là où la question de régulation et d’éthique devrait prévaloir et non pas dans l’aumône accordée à un miséreux ou une association, juste pour se donner bonne conscience.

    Et puis, mes parents m’ont enseigné que l’on ne pouvait avoir que ce qu’on était en mesure de se payer. A fortiori au niveau d’un prêt. Je ne peux pas emprunter au-delà de ce que je suis capable de rembourser. Pourquoi cela ne s’applique-t-il pas au niveau de la « haute » finance ? Entendons-nous bien, je comprends le pourquoi, lié au fait que la banque s’attend à récupérer beaucoup plus en prêtant au-dessus de la solvabilité réelle de son emprunteur, participant ainsi à la spéculation de départ. Je parle d’un pourquoi moral, ici. Même si morale et finance semblent incompatibles, si on suit le principe que si ce n’est pas l’un qui le fait, un autre le fera à sa place.

    Bref, un système croissant pour améliorer le bien-être l’humain et non pas un système croissant uniquement pour le bien-être d’une poignée, ignorants (dans le meilleur des cas) ou indifférents à ceux qu’ils laissent sur le carreau et à leur impact sur ce qui les entourent en général.

    Je n’ai, à priori, rien contre un système capitaliste Encore faut-il qu’il soit raisonné et raisonnable. Les chiffres sont une chose, mais il faut bien qu’ils soient en lien avec le réel pour avoir une réelle valeur. Un bien ou un service prend de la « valeur » dès lors qu’il induit justement une « valeur ajoutée ». Dans le système actuel, comme pour ce qui s’est passé avec la bulle informatique, il y a une forte décorrélation entre les deux, il me semble.

    C’est peut-être une vision utopiste, sans être naïve, mais là où on nous met des radars à tour de bras et des caméras à tous les coins de rue, ne faudrait-il pas faire un peu la même chose sur ce sujet et ainsi éviter les abus, puisqu’on se montre inaptes à l’auto-régulation (je ne parle pas des épouvantails agités ça et là pour faire croire que quelqu’un surveille) ?

    Encore une fois, désolé pour les termes pas très orthodoxes par rapport aux principes de l’économie. Je ne compléterai donc aucun « tableau » puisque je n’y connais rien au niveau de la sémantique. J’exprime juste un ressenti avec une envie d’en savoir plus. Je sais, ça va vous paraître bizarre. C’est pourtant un fait. smiley

    Je saisissais déjà à peu près en quoi consistait la méthode chinoise, je ne suis pas bête à ce point ! Pour autant, vous n’avez pas répondu à ma question sur l’impact environnemental.

    Par contre, j’ai bien saisi à quel capitalisme vous étiez le plus sensible. smiley

    PS : et faisons-nous grâce de ne pas faire l’amalgame entre humour pour alléger un débat et cynisme pour dévaloriser un point de vue différent du sien, voulez-vous ?



  • geez geez 15 août 2007 16:10

    @Aurélien Veron

    Par contre, j’aimerais aussi savoir pourquoi vous faites référence au « lot d’horreurs sur le plan humain et environnemental » du « capitalisme socialiste version chinoise », alors que le capitalisme anglo-saxon est juste « plus libéral » et le capitalisme à la Française simplement « d’état ».

    Ces systèmes ont-ils généré moins d’horreurs environnementales, selon vous ? J’aimerais bien que vous m’en fassiez la démonstration...



  • geez geez 15 août 2007 15:36

    @Aurélien Veron

    Ah, le fameux âge de pierre et les placements éthiques (éducation, environnement, santé), saupoudrés de la petite pointe de cynisme et d’ironie facile à l’intention de l’interlocuteur ! Pour tout dire, je les attendais un peu (quoique pas tous synthétisés en 10 lignes), tellement ça reste prévisible dès lors qu’on s’interroge sur la viabilité du système en place !

    Je vous rassure, n’habitant pas sous un toit de feuillage au fin fond de la forêt, je suis moi aussi dans ce système. Je m’interroge juste sur l’éthique et l’humanité qu’il faudrait y apporter.

    Honnêtement, puisque vous semblez intarissable sur les bienfaits du système des « winners qui n’en veulent » (je m’autorise une pique à mon tour puisque vous y êtes allé de la vôtre, tout aussi triviale et réductrice), j’aimerais que vous m’exposiez la proportion et les volumes d’investissements que je qualifierai d’« éthiques et raisonnés », en comparaison de ceux qui sont purement spéculatifs, à court terme et sans préoccupation de l’activité ou des retombées humaines. J’aimerais aussi que vous nous disiez quels sont les critères d’investissments dominants entre éthique, profit court-terme, moyen terme, amélioration du cadre de vie, apport à la communauté ou recherche de monopole sur un secteur.

    Encore une fois et malgré ce que vous avez cru déceler, il n’y a aucune malice dans ma question. Je suis néophyte dans le domaine et j’essaie de comprendre comment tourne le système, en voyant bien qu’il existe quelques ratés qui sont parfois spectaculaires (et encore plus si on descend tout au bas de l’échelle économique, jusqu’au niveau humain). C’est peut-être juste que j’essaie de me faire expliquer des choses sur lesquelles un vrai bon capitaliste n’est pas toujours totalement à l’aise. smiley

    Et si on ne sait pas où la croissance va s’arrêter, nous sommes au moins d’accord sur le fait qu’elle a une limite ! Le principe serait donc, selon vous : « courons droit devant la tête dans le guidon, on verra bien où est le mur une fois qu’on l’aura percuté ! ».

    L’exemple de l’article tend à prouver que c’est bien la méthode employée... smiley


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