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  • Premier article le 22/12/2005
  • Modérateur depuis le 07/02/2006
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Derniers commentaires



  • Gilles Roman 9 mai 2007 22:57

    Il a dit que Vincent Bolloré n’avait jamais travaillé avec l’Etat français !!!! Extrait de « Caractères » :

    Impressions électorales européennes LABEUR Impressions électorales européennes

    La rédaction, Caractère, le 01/06/2005 à 00h00

    L’État français aura dépensé 130 millions d’euros pour imprimer et diffuser les imprimés à destination des 42 millions d’électeurs inscrits.

    1. Dans l’enveloppe

    Chacun des 42 millions d’électeurs inscrits a, dans la première quinzaine de mai, reçu à son domicile, dans une enveloppe fabriquée spécialement, un fascicule de 12 pages en deux couleurs. Il comprenait le texte de la question posée, le décret soumettant le projet de loi au référendum, le projet de loi de ratification du Traité et son exposé des motifs ainsi que le Traité (192 pages en noir plus une couverture en deux couleurs), avec ses annexes et protocoles. De même, étaient inclus les deux bulletins « oui » et « non » .

    2. Un budget global de 130 millions d’euros

    L’État a donc dépensé pour la fabrication de l’ensemble du matériel électoral environ 130 millions d’euros, soit 3 euros pour chacun des 42 millions d’électeurs (source : ministère de l’Intérieur). L’impression des documents a coûté à elle seule quelque 35 millions d’euros. Ce budget concerne aussi la fabrication des 202 millions de bulletins « oui » et « non » , dont la moitié est destinée aux bureaux de vote. 55 millions d’euros ont été consacrés à l’acheminement du matériel aux électeurs. Enfin, le coût des opérations électorales (mise sous enveloppe, subventions aux communes) a été de l’ordre de 25 millions d’euros.

    3. Papiers : des grammages légers

    Pour des raisons évidentes de poids, l’ensemble du matériel (au total 283 g) a été fabriqué sur des papiers légers, dont la majeure partie a été fournie par le groupe Bolloré. Sur les 12 000 tonnes nécessaires, 7 500 ont été fabriquées par les Papeteries du Léman (Thonon) et les Papeteries des Vosges (Laval-sur-Vologne). Le support est un Primapage blanc de 40 g. Trois autres papetiers européens ont également contribué à la fourniture.

    4. Un appel d’offres européen

    Deux entreprises (Maury Imprimeur et l’Imprimerie nationale), se constituant pour l’occasion en groupement, ont enlevé l’appel d’offres européen lancé par le ministère de l’Intérieur. C’est la première fois qu’une telle union est conclue lors d’une opération électorale. Plusieurs imprimeurs français ont été mis à contribution en sous-traitance, pour assurer la fabrication en temps et en heure. Sur le plan logistique, elle a nécessité une organisation très particulière. Six cents camions semi-remorques ont été utilisés pour acheminer l’ensemble des documents (en fait, 46,2 millions de traités ont été imprimés, par précaution).

    5. 202 millions de bulletins

    Afin d’alimenter largement les bureaux de vote, les bulletins « oui » et « non » (impression recto noir en offset, au format 105 x 74 mm), glissés également dans l’envoi aux électeurs, ont été fabriqués à parts égales à 202 millions d’exemplaires.

    Fiche de fabrication : un planning très serré

    Février 2005 : un appel d’offres européen est lancé pour la réalisation de l’ensemble du matériel électoral.

    8 mars 2005 : Maury Imprimeur et le groupe Imprimerie nationale sont retenus pour la fabrication.

    16 avril 2005 : l’ensemble des documents sont livrés au ministère de l’Intérieur conformément au planning.

    Plusieurs entreprises impliquées en production : Jean-Paul Maury a réparti la production des documents sur plusieurs sites (Malesherbes, Manchecourt) et aussi chez RFI et Brodard Graphique.

    Une logistique lourde : l’imprimeur a également pris en charge la logistique. 36 000 m 2 de surface de stockage ont été nécessaires.

    http://ruevalparaiso.forumculture.net



  • Gilles Roman 12 décembre 2006 19:08

    Sur « le général en prit acte » : ce ne fut tout de même pas facile facile ; selon les protagonistes, il y a eu plusieurs comptages de voix et le ministre de l’ intérieur n’ a d’abord donné les résultats que des bureaux où le oui gagnait. Pinochet, enfermé dans la Moneda, aurait longtemps envisagé ne pas reconnaître le résultat. Selon le général Mathei lui même, ministre de la défense et membre de la junte de l’ époque, il lui aurait déclaré :« ne comptez pas sur moi pour une nouvelle aventure ». Comme quoi l’ histoire tient des fois à un fil ! Quant au coup d’ Etat de 73, savez-vous que de nombreux membres (pas tous) de la démocratie chrétienne l’ ont soutenu, dont Patricio Aylwinn qui avait eu la naïveté de croire qu’après un petit « nettoyage », les militaires leur rendrait le pouvoir et rentreraient sagement dans leurs casernes ; aujourd’hui la même démocratie chrétienne découvre avec horreur que l’ ex président Frei-Montalva, prédécesseur et opposant de Allendé, a vraisemblablement été assassiné par Pinochet. je ne sais plus qui a dit « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ! »



  • Gilles Roman 12 décembre 2006 17:14

    Intéressant commentaire, documenté, mais vous mélangez beaucoup le factuel et vos opinions : Vous dîtes : « Pinochet s’impose et met en place un régime dictatorial certes, mais qui a paradoxalement bénéficié d’un plus large soutien des Chiliens, notamment auprès du groupe des classes moyennes, un des plus important d’Amérique latine, qui s’est développé grâce à la nouvelle orientation économique du pays. » Il y a eu plusieurs phases dans la politique économique de la dictature ; la première a été catastrophique et a donné lieu à des révoltes en 1983, date à laquelle il a provoqué un choc en disant que tout le monde (y compris les commerçants) allait se serrer la ceinture... S’ en est suivi une émigration économique (et plus politique) massive et on n’ a pas vraiment calculé combien ces émigrants aisés - et les autres aussi- ont été utiles par les aides qu’ils ont envoyé à leurs familles restées au pays ! « Car la politique économique mise en place, inspirée des théories monétaristes de l’Ecole de Chicago, a, de toute évidence, obtenu de meilleurs résultats que la politique de collectivisation d’Allende » Des résultats macroéconomiques dûs en grande partie à la conservation du secteur public du cuivre qui représente la moitié de l’ économie du pays ! Pour le reste, les privatisations ont profité à une classe dirigeante très réduite, ont fait monter le PiB moyen, mais sans aucune répartition... Comme en Russie, des fortunes se sont créées sur les privatisations et on a très peu parlé en France des quelques procès perdus par ces nouveaux milliardaires dans les dernières années. « le Chili est encore aujourd’hui le pays d’Amérique du Sud qui a le taux d’inflation le plus bas et un des PNB par habitant les plus élevés ». Là encore, méfiez vous des moyennes. La baisse du taux d’ inflation est surtout le fait des gouvernements de la concertation et de la conjoncture (cours du cuivre), Pinochet a laissé le pouvoir en pleine crise asiatique. « Le soutien d’une majorité de la population à cette politique s’est manifesté lors des différents référendums (1977, 1980...) » 1977, quel référendum ? En 1980, c’ était le vote oui ou oui de « sa » constitution... « et il faut attendre celui de 1988 pour voir le dictateur réprouvé pour la première fois (par 55 % des votants seulement) » Là il s’ agissait d’ un référendum qu’il pensait gagner largement, mais il avait prévu des portes de sorties multiples (sénateurs désignés, amnistie...). « les Chiliens ont longtemps reconduit des gouvernements démocrates-chrétiens qui ont poursuivi la même politique économique libérale. » La concertation a négocié (elle n’ avait pas le choix) et a proposé des candidats uniques d’ union... « les chiliens » n’avaient pas le choix. Ils ont par exemple accepté le système de vote « binominal » : si l’ addition des deux candidats arrivés en tête ne fait pas le double du troisième, c’ est le 1er et le troisième qui sont élus. C’ est ainsi que Ricardo Lagos a été éliminé du parlement par exemple... « Car aujourd’hui encore, on n’observe pas un rejet massif de la période de la dictature par une population chilienne qui reste très divisée. » Là je suis d’ accord avec vous ! La division est forte, même dans les classes les plus pauvres, le parti pinochettiste a toujours eu une assise sociale beaucoup plus large que les partis de droite traditionelle par exemple (antiparlementarisme, discours anticorruption.) Sur ce dernier thème on a vu ce qu’il en est advenu.



  • Gilles Roman 11 décembre 2006 17:37

    Un éditorialiste de la Segunda (quotidien de droite chilien) écrivait récemment que lors de l’ enterrement de Pit Botha, l’ ex-dictateur sudafricain, Nelson Mandela aurait prononcé cette phrase : « enterrons le passé ou ce sera le passé qui nous enterrera ». La présidente Michèle Bachelet vient, elle, de résumer ainsi sa pensée : « J’ ai de la mémoire, je crois en la vérité et j’ aspire à la justice »... et la présidente, qui a elle-même été torturée, ajoute « J’ai la conviction profonde et la volonté pour dépasser l’ adversité, les moments amers et injustes, et comprendre aussi que comme dans les cycles personnels, dans les cycles de l’ histoire des nations aussi... ce que nous apprenons du passé doit nous aider à affronter le futur » Pour Bachelet, « l’histoire se construit et les vérités s’ installent... dans ce sens, le Chili ne peut pas oublier, nous aurons un regard constructif de notre avenir, seulement en garantissant les droits fondamentaux de toutes et tous ».



  • Gilles Roman 5 décembre 2006 16:32

    Parce que, Mr Gelone, l’ article que j’ ai voulu écrire n’ est pas une analyse de l’histoire récente du Chili, mais une biographie de Pinochet, avec des faits précis. Comme par exemple le fait qu’il a été placé à son poste par Allendé lui-même et qu’il a juré fidélité à la constitution quelques jours seulement avant de prendre la tête du coup d’ Etat ou qu’il a fait assassiner son prédécesseur (le général Prats) qui, je pense n’était pas vraiment considéré comme un dangereux communiste !

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