• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Jacques Généreux

Jacques Généreux

Professeur à l’ IEP de Paris ( « Sciences Po. »)
Editeur sciences humaines, essais politiques et documents aux Editions du Seuil.
Secrétaire national à l’économie du Parti de Gauche.

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 1 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Jacques Généreux Jacques Généreux 8 novembre 2010 13:46

    Je salue avec reconnaissance ce bel effort de lecture et de restitution de mon travail. Je me conterai ici d’apporter quelques précisions concernant les trois principales interrogations ou réserves développées dans le point 3 - Conclusion.

    1°) la théorie du complot.
     Il n’y a rien de tel dans mon livre. J’aime à dire qu’une des phrases les plus importantes de mon livre (sur le plan méthodologique) est la suivante : « A défaut de pouvoir sonder leurs intentions personnelles, l’analyse rigoureuse doit souvent se contenter de déceler la logique poursuivie de fait par les gouvernements » ( La Grande Régression, page 237). Nul procès d’intention donc (nous ne « voyons » jamais les intentions), juste des faits et des effets des politiques managériales et des politiques publiques. J’ajoute que dans mon analyse, le règne de la cupidité et le déchaînement du pouvoir prédateur des gestionnaires de capitaux sont un moment particulier et un effet d’un mouvement d’ensemble des sociétés modernes qui dépassent largement la force et la volonté de leurs acteurs singuliers.

    2°) Quel autre modèle ?
     L’auteur de cette riche analyse écrit : « je n’ai pas trouvé les réponses en termes de modèle alternatif et d’actions concrètes pour y arriver ». Eh oui en effet, on ne trouve pas toute l’oeuvre d’un auteur dans un seul livre, ni le traitement de tous les sujets dans chaque livre ! Dés le premier chapitre de La Grande Régression, le lecteur est prévenu du fait qu’il ne trouvera pas ici la description de l’autre société possible, primo, parce que ce n’est pas le sujet du livre, secundo parce que j’ai traité cette question en 400 pages (excusez du peu !) dans « L’Autre société » (précédemment publié sous le titre Le Socialisme néomoderne, et dont une nouvelle édition sous le nouveau titre paraitra en poche en février, coll. Points-Essais, Seuil).

    3°) Quelles valeurs ? 
     Même réponse que ci-dessus. L’Autre société (chap.8, près de 100 pages tout de même) montre comment les connaissances contemporaines sur le fonctionnement des êtres humains et des sociétés humaines, permet de refonder précisément tous les principes politiques, économiques et sociaux qui devraient guider une « Société du progrès humain ».

    La Grande Régression n’est que le troisième opus d’un travail engagé depuis dix ans pour opérer une refondation anthropologique rigoureuse de la philosophie politique et des sciences économiques et sociales (et ce ne sera pas le dernier). Si ce dernier livre apporte une pierre nouvelle à l’édifice (analyse des dynamiques progressistes et régressives à l’oeuvre dans les sociétés humaines), il constitue aussi une forme d’introduction à, ou de vulgarisation de l’analyse développée dans les deux ouvrages précédents. Plus léger et plus accessible, La Grande Régression est un livre qui peut être lu sans avoir lu les deux autres et qui a même été en partie écrit précisément pour cela. Pour un lecteur plus exigeant, bien sur, La Grande Régression est une invitation à lire l’ensemble et ne peut être rigoureusement évalué quand le re-situant dans cet ensemble. Jacques Généreux


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv