jak2pad

votre analyse me paraît juste et sensée

Je ne comprends pas bien la surprise de l’auteur, ni d’ailleurs son indignation.

La France est un pays de série B, dotée d’un Président de série B, qui va visiter en scooter, la nuit, une starlette de série B.
Et qui demande ensuite que l’on respecte la fonction présidentielle.
Il pourrait commencer par le faire lui-même, s’il y tient.

Vous avez encore des questions ?

Très drôle ! et assez proche de la future réalité, semble-t-il.
En ces temps funèbres, rien ne vaut une bonne bouffée d’air pur.

Un petit bémol cependant :
il faut reconnaître à toutes nos « femmes engagées » ( de gauche bien sûr) un réel courage et beaucoup de conséquence dans la mise en oeuvre de leur théorie, le« gender » pour ne pas le nommer.

Ainsi lorsqu’un mufle, dragueur lourd à ses heures et blagueur impénitent, a viré sa copine sans ménagements parce qu’il en avait trouvé une plus jeune ( grand classique des comportements masculins), elles sont toutes monté au créneau pour protester avec véhémence.
Aucune n’a manqué à l’appel.
De Belkacem l’insoumise à Duflot la révoltée, toutes ces dames ont manifesté avec courage et énergie ce qu’elles pensaient de ces manières de soudard.
Rien ne les a arrêtées, ni la peur de perdre leur job, ni la crainte d’un savon en petit comité, elles ont tenu bon, et ont ainsi montré que les comportements sexistes devaient évoluer.

Même celles qui n’appréciaient pas ladite copine ont voulu manifester leur désapprobation
Il faut rendre hommage à ce courage héroïque, qui a rempli d’admiration les commentateurs étrangers, à qui la République a montré, une fois de plus, qu’elle est bien la patrie des Droits de l’Homme-Femme.

Il fallait quand même le dire.

Cela n’enlève rien à l’excellence de votre article.

Bonsoir.

Cette jeune femme arriviste vient de rater une belle occasion de montrer que le stéréotype de la femme-soumise pouvait évoluer, et qu’on pouvait refuser certaines mufleries de machos.
Il lui aurait suffi de dire quoi que ce soit à propos de la manière dont son patron vient de virer sa copine-concubine.
Virée comme un vieux kleenex usagé.
Alors ma cocotte, on combat les stéréotypes ou pas ?

Personnellement ce looser incapable m’a toujours révulsé.

Qu’il se prenne pour une Princesse de Monaco ne fait que rendre l’opérette encore plus kitsch.

Par contre, je m’interroge - et vous aussi, chers lecteurs- sur le silence lourd de toutes nos braillardes de gauche.
On savait les femmes de droite serviles ménagères, par contre nos innombrables penseuses de gauche incarnaient une liberté inamovible, le droit de la femme à disposer d’elle-même, à penser par elle-même et à agir toute seule, comme une grande.

Et que voit-on ? elles sont plus effacées, soumises et lèche-bottes que des femmes en burqa, dans les plus rétrogrades campagnes arides, où elles ne sont que du bétail à reproduction ;
Notre Belkacem, toujours prête à l’ouvrir sur tous les sujets, a-t-elle une objection quand son patron vire sa concubine comme un vieux kleenex ?

Ah mais non, pas du tout, c’est la vie privée.
Eh bien, Belkacem, les mecs qui cognent leur bonne femme, c’est aussi de la vie privée, non ?

Et Taubira, la championne de la récidive, combien de fois son idole devra-t-il se comporter comme le dernier des mufles pour qu’elle ose dire quelque chose ?

Et Touraine, celle qui réduit les retraites des ptits vieux plus vite qu’un Jivaro ne compresse la tronche de son ennemi, a-t-elle une remeontrance à adresser ?
Non, non, elle pense à autre chose.

Et aussi - à tout seigneur, tout honneur -, ne vous êtes-vous pas interrogé sur ce qui avait pu déclencher chez cette Julie, plus toute fraîche, mais bien mignonne encore, une envie de baise avec un type bedonnant, moche et parfaitement
« disgracieux, sans charme ni classe » ( comme le dépeint avec douceur l’auteur de l’article) ?
Et mufle de surcroît, l’a-t-elle constaté, cette Julie ?

Cete dame est habituée aux seconds rôles, c’est même probablement une seconde nature chez elle, elle va encore doubler quelqu’un dans un film.
Et en plus elle a doublé Trierweiler !

C’est une vraie doublure, ou doubleuse, comme vous voudrez.

Et elle se fait séduire, elle tombe en pamoison devant ce Casanova de Flunch de banlieue.
On l’envie !

En tout cas, la prochaine fois qu’une de nos gueulardes viendra soulever un problème type « gender », je me permettrai de ricaner doucement, tout seul devant la télé.