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Jules Boncors

Jules Boncors

Un observateur de la vie économique et sociale qui essaye de se forger des opinions.

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  • Premier article le 26/11/2007
  • Modérateur depuis le 29/11/2007
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Derniers commentaires



  • Jules Boncors Eric 19 mai 2008 14:40

    Bonjour,

     

    mon article n’a pas d’autre but que de mettre en évidence la contradiction qui existe entre le discours sur l’étalement urbain et la réalité observée. Les agglomérations constituées, et ce indépendamment de leurs tailles, se révèlent peu accueillantes pour les nouveaux arrivants et ce depuis les années 2000. Le milieu rural en profite. Je ne porte pas de jugement sur l’intérêt qu’il y ou non à vivre à la campagne et je suis d’accord avec vous quand vous indiquez que bien souvent le logement devrait se développer avec l’emploi, ce qui d’ailleurs commence à se produire. Il n’en reste pas moins vrai qu’avec 1 millions de logements manquants et des itinéraires résidentiels de plus en plus lointains, il me semble que les urbanistes ont failli à leur mission et qu’une critique radicale de leur pratique marquée par un malthusianisme constant reste nécessaire. Il me semble également que les départements que vous citez bénéficient tous d’une augmentation substantielle de population ces dernières années, les Alpes de Haute Provence représentant quasiment un pic national.

     

     



  • Jules Boncors Eric 4 février 2008 14:42

    Une petite réaction à chaud sur votre article au demeurant parfaitement exact pour ce qui concerne les informations rapportées.

     

    Concernant l’hébergement, c’est à dire les solutions s’adressant aux personnes à faible autonomie personnelle je comprends les préoccupations des associations qui à défaut de solutions de logement même accompagnée risquent de ne pas pouvoir faire face aux demandes d’urgence et aux demandes dites de stabilisation, une sorte de sas vers le logement autonome.

    Je comprends également leurs préoccupations face à la vétusté de leur locaux et à leur souhait d’accueillir les gens dignement. 250 M€ n’y suffiront sans doute pas. Il faut cependant noter qu’il s’agit d’un budget pour 2008 et que les processus d’études techniques et d’appels d’offres aboutiront sans doute à une sous consommation de ces 250 M€.

    Il est traditionnel en france de se battre pour des budgets mais de ne jamais lire les comptes...

    Je comprends moins en revanche le raisonnement sur le logement. Ce sont a priori 60 à 100 000 logements supplémentaires qui vont devenir accessibles aux demandeurs "DALO".

    Ce chiffre peut paraître faible comparé avec les 600 000 demandeurs potentiels, mais il s’agit tout de même d’une offre nouvelle pour ces populations et rien ne dit qu’en cas de saturation d’autres logements ne seraient pas mobilisés dans le logement social public ou privé. Ces logements existent à la rotation (liée au départ des locataires du parc social environ 400 000 par an).

    L’hypothèse la plus vraisemblable consiste à penser que cette nouvelle offre sera de nature à résoudre les problèmes de logements des plus démunis sur la plus grande part du territoire et qu’en revanche l’offre restera insuffisante sur les zones trés tendues ( trés grandes agglomérations, littoral, frontière suisse et régions héliotropiques). En solutionnant le problème sur certains territoires, le DALO est d’ailleurs de nature à créer des problèmes d’équilibre financier pour certains centres d’hébergement à moins qu’un appel d’air soit constaté sur ces mêmes régions sous la pression des travailleurs sociaux notamment parisiens qui savent trouver l’argent pour payer un billet de train et éloigner leur clientèle quand c’est possible.

    En d’autres termes l’enjeu majeur me semble plus aujourd’hui dans la vérification de la mise en oeuvre effective du droit au logement afin d’éviter les combines dont l’administration est friande pour ne rien faire (formulaires abscons et longs comme un jour sans pain, rallongement des délais maximum permettant de faire valoir ses droits, défaut d’accompagnement administratif des demandeurs etc..) que dans la mise en cause a priori du dispositif.

    La question de l’évaluation me paraît également centrale afin que l’on puisse compter effectivement les logemenst mis à disposition et connaître les motifs de refus sur chaque territoire.

    En conclusion, ayant assisté à la présentation de la Fondation Abbé Pierre à la Mutualité, j’ai été un peu déçu de la teneure des débats qui m’a semblé un soupçon nihiliste. A moins que la politique politicienne y ait pris une place plus importante que d’habitude. On a parfois du mal à voir ses adversaires réussir là où on a échoué.



  • Jules Boncors Eric 3 janvier 2008 15:38

    Sur la question de la vente HLM au prix du marché ou non, la loi autorise une décote de 35% qui est sans doute à appliquer en fonction des contingences du marché local. Je connais des organismes HLM en région parisienne qui appliquent systématiquement cette décote, j’en connais d’autres en province qui ne l’appliquent pas du tout.

    Dans tous les cas ces ventes n’ont de sens que si elle permettent l’acquisition de ces biens par des ménages qui rentrent dans les plafonds HLM (5 SMIC voire un peu plus à Paris pour des ménages de 4 personnes).

    Economiquement vendre à perte n’est pas trés différent de louer durablement à perte comme les structures Ville de Paris n’hésitent à le faire.

    Su la question de savoir si un immeuble détenu directement ou indirectement par une collectivité publique est un HLM ou pas, il me semble que si on peut se poser la question de la nécessité ou non de logements sociaux privés, le logement public doit par définition être social.

    J’ai donc du mal à faire une différence entre logement public et logement social.

    Reste à savoir si c’est le RPR qui serait la cause de tous les maux. Pourquoi pas, mais à ce moment là on devrait constater dans les prochains mois une inflexion trés nette de la Ville de Paris dans la gestion de son parc de logements. Acceptons en l’augure.

    J’ai essayé de rédigé quelque chose autour de cette question sur mon blog :

    http://www.futur-simple.com/2007/12/logement-social-et-aristocratie-d-etat.html

    Merci et à votre disposition.



  • Jules Boncors Eric 3 janvier 2008 15:18

    Je continue pour Rage.

    Sur la question des documents d’urbanisme, je considère que les urbanistes ont fini par confondre la réalité avec leurs documents. Je suis trés étonné que cette profession ne se mette pas plus radicalement en cause au vu de ses résultats : 1 million de logements manquants, un développement économique qui reste difficile sur un grand nombre de territoires faute d’espaces conçus pour et enfin des propositions énergivores et une indifférenciation croissante de l’espace. Dans ce contexte il me semble que ce sont la plupart des documents d’urbanisme qu’il faut fondre (PLU,SCOT, PLH etc..) afin de définir les orientations des territoires sur du trés long terme, de mettre en place un urbanisme de résultat et de simplifier laa réglementation de détail. Cela suppose d’avoir une vision moins pittoresque de la Ville et du Rural et de supporter le chaos originel de toute urbanisation.L’organisation en finesse vient le plus souvent dans un second temps. Les villes se sont conçues comme ça depuis la nuit des temps et nous l’avons oublié au profit d’un urbanisme séquentiel fondé sur des images.

    J’ai essayé de développer cela sur mon blog

    http://www.futur-simple.com/2007/11/ville-trombose-et-tectonique-des.html

    http://www.futur-simple.com/2007/11/pour-une-approche-pragmatique-de.html

    http://www.futur-simple.com/2007/11/pauvres-et-plu-pauvres-plu.html

    http://www.futur-simple.com/2007/11/vive-ltalement-urbain-bas-lurbanisation.html

    Merci pour vos commentaires.



  • Jules Boncors Eric 3 janvier 2008 15:01

    Sur le chauffage, il pourrait y avoir une effet revenu mais faible compte tenu de la quote part de chauffage collectif et du bon niveau de satisfaction qui transparaît dans les enquêtes sur le confort thermique intérieur dans les logements HLM.

    Sur le coût maximum à ne pas dépasser pour des logements HLM il trouve tout son sens dès lors que qu’n bon niveau de mixité sociale est atteint (20% de logements sociaux par ex. si on veut prendre en référence la loi SRU). Jusqu’à ce niveau tous les efforts doivent ête fait afin de réaliser ces logements. Il s’agit pour moi d’une servitude qui s’impose à tous, on ne se pose pas la question lorsque l’on exproprie pour faire des routes ou des équipements. On exproprie à la valeur marché et à ma connaissance les routes ne contournent pas les quartiers riches et ils ne sont pas particulièrement sous équipés.


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