Je ne suis ni journaliste, ni militante. Juste une femme, une maman solo de 3 enfants qui travaille, une citoyenne qui écrit par besoin de vérité, de justice… et parfois d’humour, pour ne pas sombrer. J’écris sans camp, sans slogan, mais avec l’envie sincère d’éveiller des consciences — là où ça brûle.
Merci pour votre réponse respectueuse… ça fait du bien.
Aucun parti n’est irréprochable. Je ne vote pas pour une personne parfaite, mais pour un programme qui, sur certains points, propose enfin des mesures concrètes face à l’impuissance. Des lignes rouges que d’autres ont effacées depuis bien longtemps.
Peines planchers, expulsions facilitées pour les délinquants étrangers, suppression de l’AME pour les clandestins (pendant que nos anciens doivent parfois choisir entre se chauffer ou se nourrir), conditionner les aides sociales, restaurer l’assimilation, c’est-à-dire une intégration par l’école, la langue, le travail, et le respect des lois. Ce n’est pas du racisme, c’est du réalisme. On n’a plus les moyens de faire semblant.
Je fais la différence entre immigration et droit d’asile. Aider les vrais réfugiés de guerre, oui. Mais à condition qu’ils repartent une fois le conflit terminé. Et surtout, ne plus accueillir tous ceux qui viennent sans respecter nos lois, nos codes, notre culture. Je ne veux plus voir s’étendre des zones de non-droit où les services publics ne rentrent même plus.
Je ne choisis pas un “camp”. Je choisis la France. Celle qui protège ses enfants, ses profs, ses valeurs, sans trembler à chaque débat de peur d’être taxée de facho et d’intolérance. Il n’est pas normal que des enseignants soient assassinés, des enfants poignardés, des jeunes rackettés, des femmes agressées… Et que tout cela finisse par devenir “banal”.
Apaiser le débat public ? Commençons par arrêter de traiter de facho quiconque parle de sécurité, de frontières ou d’identité. Ce ne sont pas des gros mots. Il faut pouvoir exprimer son ras-le-bol sans être aussitôt étiqueté. Le malaise d’un Français n’annule pas la souffrance d’un migrant et inversement. Il y a assez de compassion pour tout le monde, à condition qu’elle ne soit pas à géométrie variable.
Je le dis franchement : personne ne me représente vraiment. J’ai cherché, comparé, écouté… et j’ai trouvé un désert. Alors comme beaucoup, je choisis ce qui me semble le moins pire pour la sécurité de mes enfants et la sauvegarde de mon pays.
Quant à Marine Le Pen, oui, elle a été condamnée. Mais à tout prendre, je préfère un élu épinglé pour des assistants parlementaires à des gouvernements qui ont laissé pourrir des quartiers entiers.
Les casseroles ? Tous les partis en traînent. La vraie question, c’est : qui essaie encore de cuisiner pour la France ? Et franchement, je préfère encore quelqu’un qui a peut-être un peu trop cuisiné… à ceux qui ont laissé la casserole cramer, détourné les yeux, et laissé la maison prendre feu.
Le RN, dans son discours officiel, défend la souveraineté nationale, l’identité française et les valeurs républicaines. Il appelle à réguler l’immigration, à préserver la culture française et à lutter contre l’insécurité — non pas en fonction d’une origine ethnique, mais selon le respect des lois de la République.
Le nazisme, lui, prônait une hiérarchisation raciale, un antisémitisme d’État, et la persécution systématique des Juifs, des Roms, des homosexuels, des handicapés. Il reposait sur une idéologie de purification ethnique assumée.
Bref : voter RN ne fait pas automatiquement de quelqu’un un raciste, même si certains racistes peuvent s’y retrouver. Un nazi, en revanche, était par essence antisémite. La nuance est de taille.
Alors oui, on peut critiquer le RN. Mais dire que le simple fait de voter pour lui équivaut à valider une idéologie génocidaire… c’est non seulement faux, mais intellectuellement paresseux.