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Laurent Aubin

Laurent Aubin

 
Je viens d'un autre siècle
 
La plénitude ne s'obtient que par la remise en question permanente des comportements induits. Lorsqu'un monde convenu appesantit le quotidien d'obsolescence, que le présent ne révèle de futurs ce que les ombres relèvent de lumière, voici la fin des temps.
 
Chacun d'entre nous participons à cette existence. Nous devons désormais apprendre à désapprendre pour apprendre de nous. De la connaissance de soi et l'intégrité de chacun peut surgir une société pétrie d'amour, non de rivalité exclusive. Il est une compétition à laquelle nous ne pouvons nous dérober : celle de sa propre révolution. Elle passe par la désociabilisation, l'expression et la compréhension.
 
Dans la nuit des temps, s'éveiller au vrai propos de toute politique : l'être humain et l'existence. Son organisation sociale doit être calquée sur l'organisation de son coeur, non du pouvoir. Car ce dernier n'appartient à personne.
Valoriser l'individu par delà l'ego, lui rendre les rênes de son âme pour qu'il parcourt son destin et retrouve foi humaine.
 
Un jour, un homme bon et perspicace m'a dit ceci : il te faudra choisir entre un confort matériel et un autre confort. J'ai choisi l'inconfort. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

Tableau de bord

  • Premier article le 22/02/2011
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Derniers commentaires



  • Laurent Aubin Laurent Aubin 7 mai 2011 11:36

    Cet article a tout de même un mérite, celui de relativiser la puissance et la vertu de la liesse révolutionnaire du bon peuple. Il y a une forme de révisionnisme qui va de soi : celle qui remet en question le négationnisme institué (tel que le refus d’enseigner les génocides de la colonisation africaine au XIXème). On enseigne pas que les révolutions anglaise et françaises coïncident aux grands conflits des loges anglo-saxonnes et du grand orient. On enseigne pas non plus l’histoire de France dans son contexte international, mais celle de nos ancêtre les gaulois. Et pire, le ministère de l’éducation s’attache traditionnellement à ne pas fournir les éléments de réflexion nécessaires à la compréhension de l’histoire. Les premiers négationnistes sont les gouvernements. Nous le savons. Je ne pense pas que les français soient des moutons par nature. Nous savons tous que la révolution française est une révolution bourgeoise, un coup de palais des esclavagistes (dont Voltaire) et premiers pourvoyeurs de main d’oeuvre de la révolution industrielle embryonnaire. Nous savons donc que cette révolution, comme toutes les autres, n’a rien à voir avec le mécontentement du peuple qui vivait alors une période un peu plus heureuse que quelques années auparavant. On veut nous faire croire que nous vivons les temps les meilleurs et que nous devons rendre grâce à l’Elysée d’un tel progrès. Il n’y a pas de crime contre l’histoire, mais une vue bidimensionnelle de l’histoire. Comme de la politique et de la société. La révolution française est un conflit d’intérêts entre le pouvoir spirituel de l’église et le pouvoir matériel de la monarchie. Un simple changement de configuration des institutions politiques. La démocratie à la romaine devient nécessaire alors que la puissance économique est détenue par les pays protestants. C’est une sainte alliance qui ne marque pas la fin des croisades, mais la remise du pouvoir à des oligarchies occultes. Ça, on ne l’apprend pas à l’école (les trois Jules ne l’ont pas instituée par générosité). Nous voulons faire de l’histoire un amalgame de certitudes comme on serrerait contre soi un gros doudou pour mieux dormir. 



  • Laurent Aubin Laurent Aubin 23 février 2011 12:04

    ...je ne peux pas m’empêcher de faire mon petit commentaire... manipulation, opinion...

    lorsque j’étais ado, on allumait la télé après le repas, il y avait deux chaînes (depuis peu). Nous écoutions rarement la radio, il y avait cinq grands quotidiens, le canard enchaîné, et une autre presse (pas gaulliste : le parisien libéré, pilote, Charlie hebdo, voir Harakiri etc...). Il n’y a pas si longtemps, beaucoup d’entre nous avaient une un comportement induit par la précarité de l’information : un recul. La propagande était maladroite et nous vérifions toujours autant que possible la véracité d’une « nouvelle ». Quand on ne pouvait pas, nous mettions de côté. Et nous parlions, nous étions très bavards, mais nous savions nous interroger et mettre de côté, là, à disposition les informations sujettes à interrogation. Nous avions appris que les opinions se remettent en question.
    De ce temps tout proche, je suis conscient d’avoir conservé une attitude. Je me demande toujours pourquoi telle information est proposée plutôt qu’une autre. Car nous en avons désormais une multitude et devons produire l’effort de les chercher, de les trier et de les ordonner. Nous avons donc la possibilité d’observer, de remettre en question et de remettre en cause. Manipuler c’est disposer de tous les moyens possibles sans discernement de valeurs pour arriver à ses fins. Privilégier le but au détriment de la qualité des moyens. Et tout ce qui s’encre dans le temporel est sujet à manipulation. Nous manipulons tous. Ce qui fait la différence n’est pourtant pas un simple jugement de valeurs, mais la sincérité de ceux qui s’y prêtent. Avoir une opinion est déjà le fruit d’une manipulation, encore une affaire de bourreau et de victime... à nous de choisir de nous placer au-dessus de la mêlée en s’armant de patience, de tolérance et d’honnêteté. La confiance malgré tout, pas dans des manipulateurs instrumentalisés, en l’existence et ses équilibres. Du film de notre vie, l’opinion est l’image, la manipulation le montage. Fiction ou reportage ? tout dépend effectivement des réalisateurs. La scène idéale demande la contribution de tous.


  • Laurent Aubin Laurent Aubin 22 février 2011 21:40

    merci, elle commence, ici et ailleurs :) :



  • Laurent Aubin Laurent Aubin 5 décembre 2010 23:00

    Une bonne initiative si ce revenu était au moins équivalent au smic. Ce qui n’a rien de révolutionnaire compte- tenu du fait que j’ai déjà parlé à des élus de gauche d ’un revenu minimum du citoyen équivalent au smic il y a une quinzaine d’années... et qu’ils ont gentiment rigolé...



  • Laurent Aubin Laurent Aubin 24 novembre 2010 17:38

    quoiqu’Atila était polyglotte et conquérant, à défaut d’humaniste 

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