Ben oui, formatage, pensée unique et penser, ça sert à quoi... On peut tous lire le même journal et celui du pouvoir pour ne pas faire tache. Il faut refuser ce genre de lecture, refuser ces abonnements bidons, ces livres à poser en bibliothèque juste pour faire semblant qu’on lit !
J’ai été libraire pendant 21 ans dans un petit village de Belgique, enfin, je vendais des livres, la presse, du tabac, des cartes postales, de la mercerie et j’écoutais. Souvent, mon fils me disait que ce n’était pas un commerce que je tenais, mais une permanence sociale. J’ai arrêté parce que l’état ! L’état, cette institution qu’on nous a imposée en nous disant que c’était bon pour assurer notre avenir. Grâce à l’état, on aurait des retraîtes, la sécurité, des routes en état ! Je rigole. Une façon détournée de placer des amis de ceux qui se disent nos élus. Elu du peuple ! Là encore je rigole, ils ont mis des normes tellement biscornues qu’on ne peut pas les appliquer dans les petits magasins, ceux qui sont humains, conçus pour les gens, ceux qui ont envie de parler et ceux qui sont connus dans le cas d’un petit libraire, je pouvais et je peux encore parce que je me force au devoir de mémoire dire qu’un livre plaira ou ne plaira pas à ceux qui ont été mes clients. Et maintenant, et bien, je travaille dans le cadre des titres-services, je fais des ménages, je gagne pareil, en prenant moins de risques. Je vous remercie de vous préoccuper de tous ces métiers qui disparaissent, il y en a des tas et ça ne fait que commencer !
Les musées contemporains sont difficiles à coter... c-à-d que c’est le temps qui en fait des incontournables, je demande à voir et j’irai voir, parce que c’est facile de critiquer : le nom qu’il aurait du avoir ou la qualité de son architecture, mais les lieux de culture sont des endroits où on doit se sentir bien comme les agoras de la Grèce antique, on doit avoir envie de s’y balader et surtout d’y partager ses impressions avec d’autres personnes.