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miguel34

Physicien, électronicien, et cycliste.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/02/2007
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Derniers commentaires



  • miguel34 24 mars 2011 20:45

    Granboubou, voici quelques réponses à vos remarques somme toute intéressantes.

    Tout d’abord, notez que cet article a 4 ans d’âge, et que vous trouverez des versions améliorées et corrigées à cette adresse : http://mjulier.free.fr/monnaie/

    « l’économie pour les rouges... » => non, juste l’économie qui ose parler de la réalité. Eh oui, dans ce monde il y a des pauvres, des riches, des gens qui prêtent leur argent excédentaire à d’autres, et des banques qui prêtent de l’argent qu’elles ne possèdent pas.

    « seuls les rentiers qui gardent leur fortune en banque ou investis en placements monétaires vont être touchés. Ceux qui possèdent des actions ou de l’immobilier, pourquoi leur situation s’envenimerait-elle ? On a bien vu cette situation pendant les années Mitterrand, années boursières des plus fastes. » => votre remarque est intéressante, mais erronée car comme vous le savez c’est depuis la fin de l’inflation (Mitterrand) que l’immobilier et la bourse ont énormément augmenté par rapport aux prix, alors qu’ils suivaient à peu près l’inflation avant cela. Tout d’abord, la création monétaire par les banques concentre les richesses chez les banquiers et accessoirement chez les rentiers, ce qui creuse les inégalités. Il y a donc des riches, qui cherchent désespérément l’investissement rentable et sûr, et qui souvent finissent par acheter de l’immobilier, et à le louer le plus cher possible à des plus pauvres qui n’ont pas les moyens d’acheter. C’est ainsi que l’immobilier devient très cher, à l’achat et à la vente. Pour les actions c’est plus compliqué, il y a la psychologie du courtier et la stratégie financière des entreprises, et on peut vivre sans actions alors que sans toit c’est plus difficile.

    « Votre grande proposition revient à permettre à l’État de suivre à nouveau une politique inflationniste et de récupérer les fruits pour son budget (3-4 % de création monétaire et d’inflation). Or c’est déjà le cas, l’État récupère une partie de l’argent émis par la BCE au prorata de sa participation à son capital ; mais l’objectif d’inflation est inférieur (2%), ce qui permet aussi d’avoir une meilleure visibilité et de défendre mieux le pouvoir d’achat. » => ceci est exact mais vous n’avez rien compris. Car la BCE n’émet qu’une faible partie (dans les 15%) des euros en circulation (les 2% de réserves obligatoires, et les billets), tout le reste (les comptes courants) est émis par les banques, et va donc dans le bilan des banques et non dans le budget de l’État. Notez par ailleurs que si l’objectif d’inflation est officiellement à peu près tenu (2%), ce n’est pas du tout le cas de l’objectif de création monétaire, qui tourne plutôt autour de 10%, du fait de la bulle financière constituée par les prêts émis par les banques.

    « C’est ça qui est déstabilisant dans cet article, vous semblez être de tendance socialisante, je veux dire par là que vous semblez vouloir vous intéresser au bien-être de chacun, mais de manière très différente à d’habitude : le pouvoir d’achat ne vous intéresse que très peu » => je ne cherche pas à me situer, il s’agit de ma réflexion et non d’un discours appris par coeur. Le pouvoir d’achat moyen de la population dépend de l’activité utile, c’est une question d’organisation industrielle, agricole, écologique, etc... C’est très intéressant, mais ici je parle de l’aspect monétaire, c’est-à-dire de la répartition des richesses : une chose à la fois !

    « Alors que l’inflation, effectivement, est favorable à ceux qui ont un travail et pas d’épargne. Seulement, cet empêchement de se constituer une épargne est catastrophique : les futurs retraités qui travaillent aujourd’hui ne pourront pas profiter de plus que les pensions que l’État leur fournira, pensions calculées grâce à leur cotisation nominale (les 25 meilleures années de cotisation, or les prix sont multipliés par 2.6 en 25 ans par 4% d’inflation et par 10 en 25 ans par 10% d’inflation annuelle) ; et on sait bien que l’État qui n’a que peu de marges financières tend à éviter que ses dépenses ne progressent trop vite. Conclusion : les retraités vont douiller.
    De même, l’inflation favorise les gens qui ont emprunté avant que l’inflation ne se déclare, une fois qu’elle est déclarée, les taux d’intérêt sont dissuasifs, et les citoyens n’ont plus envie d’emprunter. Comment effectuer un achat immobilier si l’argent épargné il y a 10 ans a vu sa valeur divisée par 2.5 (10% d’inflation annuelle) et qu’on ne peut pas vraiment emprunter (tout le monde n’a pas la sécurité de l’emploi...) ? »
    => Êtes-vous naïf ou malhonnête ? Vous admettez l’intérêt pour les actifs (salariés, indépendants) aux dépens des rentiers, c’est déjà ça. Pour les retraités, l’idée est justement que la retraite publique apporte une somme suffisante pour vivre : vivre sur des investissements spéculatifs faits 40 ans plus tôt est la chose la plus risquée que vous puissiez faire ! Les prix augmentent ? Peu importe, les retraites sont indexées sur les prix (voire sur les revenus s’ils augmentent plus vite, on devrait y revenir comme c’était le cas précédemment). Si l’État rembourse sa dette en émettant de l’argent, ensuite les impôts et les cotisations sociales pourront financer les retraites au lieu de payer les intérêts de la dette publique. De toute façon, figurez-vous que pour nourrir les retraités, il faut des actifs qui travaillent et qui payent pour les retraités, un monde de retraités propriétaires ne vivrait pas car ils ne trouveraient pas d’actifs pour payer les loyers. La retraite publique est le seul système qui soit sûr à l’échelle d’une vie humaine.



  • miguel34 14 juillet 2009 22:31

    Le pic, on ne sait pas s’il existe, ou plutôt on ignore s’il aura forcément une forme de courbe gaussienne. C’était valable dans un monde où les techniques d’exploitation du pétrole étaient standardisées, et où quand un puits était épuisé le plus simple était d’aller creuser là où il restait du pétrole. Du coup, la somme de l’exploitation de plein de puits à peu près identiques donne une belle courbe gaussienne (=en cloche), c’est la loi des grands nombres.

    Mais aujourd’hui, le pétrole devient rare, quelle sera la forme de la courbe, personne ne le sait, car on ne connaît pas les vraies réserves, le coût de leur exploitation, ni le prix que les consommateurs sont prêts à payer. Si les consommateurs réclament du pétrole même très cher, la courbe de consommation continuera à monter, puis elle chutera d’un seul coup. Si les consommateurs renoncent à consommer le pétrole s’il est cher, le prix montera mais la courbe de consommation descendra en douceur. Si enfin, on interdit la consommation du pétrole pour raison climatique, la consommation baissera plus vite que l’état des réserves ne le justifierait.



  • miguel34 8 mai 2009 15:56

    Vous oubliez de dire pourquoi on a supprimé toutes les règles applicables aux banquiers, et pourquoi inversement on a imposer des règles intenables aux Etats. Je vous le dis :

    1) le système de Bretton-Woods s’est effondré en 1971, il a fallu inventer un nouveau système monétaire

    2) des économistes, et surtout les multinationales qui étaient derrière, ont milité avec succès pour interdire aux Etats d’émettre de la monnaie, et pour réserver ce privilège aux banques et aux entreprises financières.

    3) la crise pétrolière de 1973 a été mise à profit pour dire « regardez, on vous le disait, les Etats émettent trop d’argent, ça fait de l’inflation et du coup il y a la crise ». Du coup les règles ont été changées, et depuis les inégalités n’ont plus cessé de croître, et les financiers de devenir de plus en plus puissants.

    Vous en saurez plus en lisant mes articles (cliquer sur mon nom).

    Désolé, je ne vois pas bien ce qu’apporte votre parabole : expliquez plutôt quelles règles vous pensez qu’il faut instaurer ou réinstaurer, et pourquoi il faut le faire, je pense que ce sera beaucoup plus utile et percutant.



  • miguel34 8 mai 2009 15:42

    Les dévaluations, ça n’existe plus, depuis le début des années 1970.

    Avant, vous alliez à la Banque de France avec des francs, et on vous donnait en échange des dollars au cours légal. Quand l’Etat avait imprimé trop de francs, il finissait par réduire son taux légal : « dévaluation ». S’il le faisait juste pour faciliter ses exportations, on la qualifiait de « compétitive ». Si l’Italie faisait pareil que la France, ça ne changeait rien aux échanges franco-italiens.

    Mais maintenant : il n’y a plus de cours légal. La Banque de France ne vous échange plus les euros contre des dollars. Seul le marché le fait (le bureau de change du coin, ou la Bourse), les cours de change sont flottants, ils varient tous les jours. Entre temps, il y a eu un système intermédiaire de cours encadrés au niveau européen (avec le SME), mais c’est fini.

    Alors quelle dévaluation ? Ca n’existe plus !!!

    Je vous invite à lire mes articles sur AgoraVox pour mieux comprendre comment fonctionne la monnaie.



  • miguel34 8 mai 2009 15:34

    Votre médecin qui donne un antidouleur pour une douleur au cou sans chercher la cause est un mauvais médecin, changez-en. Vous pouvez aussi aller voir un homéopathe, qui vous donnera un placébo en vous disant que l’autre médecin est nul...

    Plus sérieusement, vouloir « jeter l’économie », c’est comme vouloir jeter les mathématiques.

    Si tous les économistes se sont gourrés, et si tous ceux qui ont suivi leurs conseils sont dans le caca, c’est que ces économistes sont mauvais. C’est eux qu’ils faut virer, ou du moins ne plus faire appel à eux.

    Mais l’économie, que ça vous plaise ou non, vous serez toujours dedans : dès que vous faites quelque chose, vous êtes un acteur économique ! Mais un vrai, un peu bête et naïf, qui se laisse influencer par son voisin, qui croit ce que disent les médias, qui a des préjugés,... Pas l’acteur économique idéal dont on nous bassine depuis des lustres.

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