Vous semblez dire que l’espèce humaine est en dehors du
système évolutif, c’est ce que l’on a pensé jusqu’ici en faisant d’elle une
espèce supérieure qui a le monde vivant à sa disposition. On commence à revenir
à une position plus raisonnable, l’homme est bien le dernier maillon de l’évolution et ce n’est que par sa
supériorité cognitive qu’il s’est approprié du reste du monde vivant. Il est
conscient de plus en plus des dégâts qu’il a commis et il essaie dans la manière du possible de les
corriger un peu tard peut-être. Mais sa prise de conscience à pour source la démarche
scientifique comme celle utilisée par l’écologie ou la biologie et ce n’est pas
aux élucubrations philosophiques qu’il la doit.
Penser, de nos jours, que les virus ça n’existe pas est
ahurissant ! Il y a des milliers de publications et des milliers de photos
sur les virus des végétaux, des bactéries (bactériophages), des oiseaux,
des mammifères, et enfin de l’être humain. Il y a aussi des expériences qui prouvent
leur pouvoir parasitaire. Evidemment
pour les voir il faut avoir recours à des appareils tellement notre vue est
insuffisante à ces limites microscopiques ; ainsi a-t-on fabriqué des microscopes, mais ceux qui les
ont fabriqués ne l’on pas fait comme ça, pour rien ; ils voulaient voir
l’infiniment petit et si ce n’est qu’une image qu’ils obtiennent, elle
correspond bien à une réalité.
Mettrait-on en doute l’existence des rayons X que l’on ne
voit pas non plus ? A ceux qui auraient cette pensée absurde, seraient-ils
capables de s’exposer sans protection à
un émetteur de ces rayonnements !
De plus en plus on voit se substituer à la connaissance
scientifique les pensées métaphysiques, paranormales, et des élucubrations de
faux scientifiques. Ce sont des déviations graves, car la science fait progresser la connaissance
(c’est son application qui est critiquable) ; la métaphysique, le
paranormal nous maintiennent dans l’ignorance.
A partir de 1930 avec R.A. Fisher et d’autres, la théorie a été complétée et consolidée. C’est ce que l’on a appelé à tort en France « le néodarwinisme ». L’expression de ces auteurs : « La synthèse moderne » est mieux adaptée à toutes ces études.
Ceux qui s’intéressent à ces questions peuvent lire de Stephen Jay Gould : « La structure de la théorie de l’évolution » (Gallimard 2033 pages) avec sa propre contribution à la théorie.
Mes billets n’ont pour autre prétention que d’informer le lecteur sur des sujets qui pourraient l’intéresser.
L’écologie politique n’a rien à voir avec la science écologique, elle s’occupe plutôt de questions d’environnement. Voyez à ce sujet, dans mon blog « Bloghardi », le billet « l’écologie politique »