Patrick Guillot

Tout aussi curieux : vous semblez incapable de réagir sur le fond. On vous parle de discriminations pour tel ou tel sexe, vous relevez les fautes d’orthographe !

La seule idée que vous produisez (il y a des injustices contre les hommes, oui, mais n’en parlons pas trop, car cela revient à justifier les injustices contre les femmes) revient d’ailleurs à évacuer le fond : elle est complètement improductive. Elle est également et objectivement sexiste : il y aurait un sexe dont les problèmes seraient plus dignes de préoccupation, au point qu’il vaudrait mieux ne pas mettre en avant les problèmes de l’autre. Avec ça, on peut occulter n’importe quelles injustices.

Article remarquable, oui, mais par sa confusion et son ignorance.

Oui, il existe bien une partie de la pédophilie qui est occultée et objectivement protégée par la société contemporaine : c’est la pédophilie féminine, et l’inceste maternel, sujets tabous et inconcevables. Très peu d’études là-dessus, un seul livre grand public (L’ultime tabou, d’Anne Poiret), de très rares documentaires (aussi d’Anne Poiret), et l’adulte pédophile qui apparaît sur les spots de prévention est toujours un homme ! Mais curieusement, l’article ne parle pas de cet aspect des choses.

Pour le reste, s’il existe toujours des pédophiles, non, l’ambiance n’est pas à la tolérance, loin de là ! La société vit à l’heure de l’obsession pédophilique : tout homme en contact avec des enfants en est suspecté, des centaines d’enseignants en ont été accusés à tort et ont vu leur vie détruite (Lisez L’école du soupçon, de Marie-Monique Robin), de jeunes éducateurs ne trouvent plus de travail du fait de la suspicion. C’est l’accusation qui tue, idéale pour les règlements de compte, comme au temps des procès en sorcellerie. Il faut arrêter cette psychose, et non l’entretenir.

A part ça : oui, le SAP existe bel et bien ; oui, la technique de création de faux souvenirs a été est toujours pratiquée par de nombreux pseudo-thérapeutes ; non, Gardner n’a jamais justifié la pédophilie, ni Van Giesghem (il faut plutôt louer leur courage pour avoir fait face à l’hystérie des fausses accusations)

Pour votre gouverne, allez voir le site d’un instituteur faussement accusé et emprisonné :
http://soutien.jean-paul.degache.over-blog.com/

« les hommes n’ont rien à faire dans la cuisine »

Oui, parfaitement, c’est la deuxième dimension, que je signale d’ailleurs. Mais ça n’a bien évidemment rien à voir avec le « machisme », c’est le mépris des hommes, le sexisme, autrement dit la misandrie.

L’incitation à la violence conjugale n’est ni plus ni moins grave que cette violence elle-même. Elles sont intimement liées par des rapports de cause et de conséquence. Quand elle est diffusée officiellement et massivement, il y a de quoi s’alarmer, au contraire.

Je ne comprends pas votre analyse. Si l’ARPP avait tenu compte du passif de Cuisinella tel que vous le décrivez, elle n’aurait pas hésité à condamner la pub. Au contraire, elle refuse de la condamner, et cela après trois jours de réflexion (j’ai fait une erreur, la saisine a été envoyée le 28 août) ! 

Dénoncer les pubs sexistes et porter plainte contre les violences n’est absolument pas incompatible.

Ceci est typiquement un discours de guerre des sexes et de vengeance : il y a des pubs sexistes contre les femmes, donc il faut encourager les pubs sexistes contre les hommes ! Avec ça, dans un siècle, on en sera au même point !

En ce qui me concerne, je proteste avec autant de vigueur contre les pubs misogynes : de toute façon, tout ce qui rabaisse un sexe rabaisse aussi l’autre.

J’adore l’une de vos phrases, qui en dit long sur votre manière de décrypter les images :

"Il y aurait eu violence si la femme avait frappé l’homme mais elle le pousse gentiment !« 

C’est vrai, elle le pousse »gentiment" par la fenêtre, ce n’est pas violent du tout !