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pessoa

Passager clandestin du journalisme. Juriste de formation. Mes prédilections vont aux sujets sociaux et politiques.

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  • Premier article le 02/07/2018
  • Modérateur depuis le 19/10/2018
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Derniers commentaires



  • pessoa 21 octobre 2018 00:57

    @Krokodilo
    Je ne sais pas trop comment vous répondre, sinon pour vous dire qu’il y a d’abord la réalité historique et linguistique dans laquelle on se trouve pour se déterminer. Y a-t-il une résonance particulière et personnelle à apprendre l’allemand, au prétexte que l’on habite en Alsace ? Pas nécessairement. Je ne suis pas germanophone, mais je suis bilingue ! Je ne m’oblige à rien. La contrainte est une aberration en matière d’imprégnation linguistique. Le bâton apprend à désapprendre, à mal-apprendre. L’esprit de curiosité et le jeu, sont les vecteurs les plus naturels de l’apprentissage et de la stimulation cognitive. Hélas, c’est là un voeu pieux, dès lors que les parents choisissent à la place de l’enfant, et le projettent comme un adulte en miniature. Alors que les goûts de l’enfant suivent une humeur vagabonde, l’institution scolaire, raide comme un piquet, l’oblige à terminer son année de bilinguisme dès lors qu’il s’y trouve inscrit. S’il n’en veut plus (ou n’en peut plus), la situation de contrainte martyrise l’élève. C’est stupide au possible, parce que l’organisation ne sait pas s’adapter à la volatilité des préférences enfantines. Le bilinguisme institutionnalisé ou scolaire peut donc quelquefois générer du blocage, voire de la souffrance, par défaut de souplesse et de cohérence dans sa « logistique ».



  • pessoa 20 octobre 2018 21:28

    @Krokodilo

    Bonsoir à vous. C’est une réplique intéressante, qui mériterait une réponse détaillée ailleurs qu’ici. Le fait est que je suis, pour l’essentiel, d’accord avec vous ! Effectivement, le bilinguisme oblige à une gymnastique cognitive favorable, au même titre que toute activité cognitive ou créative soutenue. Personne ne prétend que le bilinguisme est LE seul moyen, mais l’un de ceux qui sont objectivement profitables. De la même manière, les études qui prouvent son efficience (cherchez vous en trouverez, et bien sourcées), ne se fondent absolument pas sur le niveau scolaire moyen des élèves, qui n’est effectivement pas supérieur chez un bilingue par rapport à un monolingue (au demeurant, les bilingues connaissent d’autres problématiques d’apprentissage) ! Ce n’est d’ailleurs pas cela qui fait l’objet d’études et d’analyses, mais l’agilité cérébrale et mnésique (notamment) que cet exercice génère et favorise au quotidien. La nuance est essentielle. Quoi qu’il en soit, les dimensions « logistiques » (que vous qualifiez ainsi à juste titre) et sociales, m’importaient bien plus dans les motivations qui me portèrent à rédiger cet article. Cordialement.


  • pessoa 20 octobre 2018 11:53

    @kirios

    Bonjour. C’est un peu plus compliqué, mais c’est vrai en substance. Les deux langues ont la même origine, mais l’alsacien a connu des variations particulières de performativité, selon que l’on se situe dans le Bas-Rhin, où l’alsacien se rapproche du francique lorrain (et/ou du pays de Bade allemand), et le Haut-Rhin, où il s’imprègne bien davantage de l’alémanique (c’est à dire du parler suisse). Par ailleurs, la grammaire et la graphie n’ont jamais été fixés véritablement (même si des tentatives de transcription écrite sont menées), si bien que c’est l’allemand standard (Hochdeutsch) qui sert de vecteur à l’écrit. 
    Cordialement.


  • pessoa 19 octobre 2018 19:29

    @Chourave

    Vous regardez mal. Un petit lien vers un reportage de France3 Bretagne (en breton sous titré !) : https://www.youtube.com/watch?v=KMVttClag3U
    Enfin, un petit comparatif de ce qui est enseigné en France en matière de langues régionales, où l’on apprend d’ailleurs que les alsaciens sont les plus mal lotis... http://www.abcmzwei.eu/revue-de-presse-dna-lenseignement-immersif-des-langues-regionales
    Bonne soirée.



  • pessoa 19 octobre 2018 19:21

    @Chourave

    Bonsoir, non, c’est factuellement faux. Vous avez peut-être entendu ce genre de propos douteux auprès de certaines écoles associatives, mais pour ce qui concerne l’école publique, il n’y a aucune condition de naissance, origine, ou niveau préalable, et c’est heureux ! Beaucoup de parents d’enfants non francophones choisissent d’ailleurs la voie bilingue pour diverses raisons personnelles ou professionnelles (travail en Suisse ou en Allemagne en tant que frontalier notamment).
    Cordialement.

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