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Pierre Perrin

Pierre Perrin

PIERRE PERRIN habite le pays de Courbet. Il a créé la revue Possibles, 22 numéros de 1975 à 1980, dont les n° spéciaux Jean Breton, Éroticothèque et Yves Martin. Il a publié une vingtaine d’ouvrages depuis 1972, notamment Manque à vivre, un choix de poèmes en 1985, un autre avec La Vie crépusculaire, chez Cheyne [prix Kowalski de la ville de Lyon en 1996]. Il a donné au Rocher un bref essai critique : Les Caresses de l’absence chez Françoise Lefèvre. Ces trois ouvrages sont épuisés. Mais on peut encore trouver, au Cherche Midi, Une mère, le Cri retenu, paru en 2001, un récit sans concessions. Il a aussi publié de courts essais et des nouvelles ainsi qu’une bonne centaine de notes de lecture dans Autre Sud, le magazine Lire, Poésie1/Vagabondages, dont une trentaine, entre 1999 et 2008, dans La Nouvelle Revue Française. Il publie désormais essentiellement sur le net où il tient à jour son propre site qui donne aussi à lire, à l’occasion, quelques invités (de Jean-Baptiste Chassignet à Jean Orizet).

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Derniers commentaires



  • Pierre Perrin Pierre Perrin 17 septembre 2015 19:52

    Quel article étoffé, et qui propose des solutions frappées au coin du bon sens, l’interdiction faite actuellement à un migrant de travailler étant une insanité.


    L’argumentation est rigoureuse, ce qui n’est pas si fréquent, et les suggestions me paraissent très concrètes. Voilà une intelligence en marche, bravo.

    Oui, chapeau bas et félicitations à Guillaume de Lacoste Lareymondie pour ce travail remarquable.
    Il reste à espérer que nos gouvernants de France et d’Europe lisent cet article et en tirent des conséquences utiles pour tous. 


  • Pierre Perrin Pierre Perrin 11 septembre 2015 15:24

    Peut-on ajouter que le roman s’ouvre sur cette réflexion sans appel : « La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n’est plus fort qu’elle pour faire détester l’homme et haïr l’humanité. » Boualem Sansal2084, la Fin du monde, éd. Gallimard, 2015


    Il est important de le concevoir. Cet axiome placé en tête éclaire nettement la lecture. D’un côté, le titre fait écho à celui d’Orwell [l’article aurait pu indiquer les bénéfices ou les limites du rapprochement avec 1984] et de l’autre le fossé dû au choc de civilisation dans lequel nous sommes embourbés.


  • Pierre Perrin Pierre Perrin 10 septembre 2015 21:28

    Merveille de la poésie : ce qui la suscite, ainsi que ceux qui en parlent avec justesse comme ici Guillaume de Lacoste, pour une part échappe au temps. C’est ainsi que je puis, 14 mois après la parution de cet article, trouver du plaisir à le lire. Article fouillé, juste [recul de la lecture] et de bonne facture.


    La remarque finale, empruntée à Jacques de Guillebon, fixant « qu’il n’y a jamais eu de distinction claire entre prière et poésie » est aussi l’avis de Claude Michel Cluny, l’éditeur de la collection Orphée à la Différence. Il y écrit en effet : « la poésie est l’antique voix des dieux ». Cependant il me semble que les poètes chrétiens ou croyants sont moins nombreux aujourd’hui – Baudelaire l’étant fort peu resté. 

    2 preuves rapides, en ce qui le concerne. Dans À UNE PASSANTE, il écrit ces vers terribles :
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?
    Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être ! 
    Ce qui revient à nier le dogme de l’éternité.
    Et LA CHAROGNE ne souffre aucun doute : Vous serez semblable… Rien après le cadavre.

    Parmi les poètes nés dans le milieu du vingtième siècle, on compte assez peu de croyants revendiqués comme tels. Jean-Pierre Lemaire est le plus connu. La foi reste un mystère qu’il n’est pas aisé de faire partager.

    Guillaume de Lacoste a toujours des vues roboratives. Ainsi fait-il descendre Aragon du Parnasse. C’est vraisemblable, mais je suis pas certain que ses admirateurs apprécient follement cette généalogie littéraire. Guillaume de Lacoste a pleinement raison. André Breton lui-même, avant la première guerre mondiale, écrivit des sonnets fort pâlots, aux antipodes de ce qu’il allait produire avec le Surréalisme.

    Quant à mon prédécesseur en commentaires, Croa, je le trouve bien aventureux de prétendre que la poésie peut-être maladroite et grammaticalement imparfaite. Autant boire du champagne dans une flûte en plastique et écornée ! Vraiment, pour moi, NON, merci !

    Vive la poésie !

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