• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

pp77www

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 27 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • pp77www 28 juillet 2008 18:37

    petits problèmes de comptabilité des commentaires : Mes votes valent 2. le 60 millions au carré est déjà en place.

    Je fais référence à un post qui mentionnait que nous devenions de plus en plus individuels, divisés... ici c’est multiplié.

    Comment fait Lerma pour être sur tous les post et articles et ne pas varier de son TSS, à toutes les sauces, quelques soient les arguments ou le contenu. Ca c’est du militantisme à 100%. Il m’a toujours pas répondu : rétribué ? Travailler plus (à dire n’importe quoi) pour être payé plus ? J’espère pour lui.



  • pp77www 27 juillet 2008 15:43

    Bonjour,

    Ce qui est bien avec Lerma, c’est qu’il incite à confronter ses informations avec d’autres sources, voire les mêmes, avec une autre lecture. Très bel acte pédagogique.


    En parcourant internet, je suis arrivé sur le site de l’OCDE et ai consulté un dossier sur l’emploi, la productivité, le salaire minimum, la formation... « et l’impact des mesures dans chacun de ces champs sur l’emploi et la productivité. L’étude note que les éléments d’appréciation et les critères mis en place pour vérifier les conséquences sont empiriques.


    Voir http://www.oecd.org/dataoecd/2/55/40776668.pdf

    Nous pouvons constater cependant que :

    1. « La croissance de l’emploi va généralement de pair avec une plus faible croissance de la productivité du travail moyenne mesurée – mais cela ne signifie pas qu’une hausse de l’emploi entraîne une baisse de la productivité individuelle.[…] Par conséquent, lorsque l’on évalue l’impact des réformes du marché du travail sur le PIB par habitant, il est crucial de prendre en compte les effets des réformes tant sur l’emploi que sur la productivité du travail. »

    Et, pour l’instant, je ne pense pas que des études aient vu le jour sur l’impact des mesures prises. Je pense que les affirmations de Lerma sont plus qu’empiriques.

    Pourquoi, insister sur la productivité ? Il semble d’après l’OCDE « […] La croissance du PIB par habitant peut se décomposer en deux éléments : la croissance de l’utilisation de la main-d’œuvre et celle de la productivité du travail. L’Étude de l’OCDE sur la croissance constate que la croissance de la productivité du travail contribue de manière particulièrement importante à stimuler la croissance du PIB par habitant. »

    2. « Certains ont affirmé que seuls les pays qui mettent en œuvre des politiques d’inspiration libérale (caractérisées par des prestations sociales limitées et une réglementation peu contraignante) peuvent enregistrer simultanément de bonnes performances en matière d’emploi et une forte croissance de la productivité du travail, qui améliorent incontestablement le PIB par habitant. Cette affirmation n’est cependant pas corroborée parles données contenues dans le présent chapitre, où l’on constate que d’autres pays dont les performances en matière d’emploi sont bonnes (et qui associent des mesures d’incitation au travail énergiques à une protection sociale généreuse et à une réglementation bien conçue) ont enregistré, en moyenne au cours de la dernière décennie, une croissance de leur PIB par habitant du même ordre que celle des pays qui s’en remettent davantage au marché. Toutefois, les écarts de croissance tendancielle du PIB par habitant au sein des groupes sont plus importants que les écarts entre groupes. ».


    A méditer : les affirmations consistant à vouloir montrer que les prestations sociales en France sont un obstacle à l’économie, sont ou de l’ignorance, ou de l’incompétence ou encore mensongers (Rayer les mentions inutiles si besoin). Peu d’impact sur la productivité et quelles conséquences sociales ?

    3. « […] une protection de l’emploi stricte pour les contrats permanents a un impact négatif faible* sur la croissance de la productivité à long terme, »


    *Souligné par moi-même.
     

    4. l’augmentation du rapport du salaire minimum à la rémunération médiane semble avoir un impact positif sur le niveau global de la productivité mesurée.

    Deux manières d’augmenter ce rapport : soit augmenter le salaire minimum, soit diminuer la rémunération médiane. L’OCDE pense (à priori) à la première solution ! Et l’OCDE présente qu’une augmentation de 10 points de ce rapport amènerait un gain de productivité de 2 points de pourcentage !

    5. les réformes qui réduisent la générosité de l’indemnisation du chômage sont à même de faire baisser le niveau global de la productivité mesurée.

    Le pavé dans la mare ! Et l’OCDE n’est pas constituée d’économistes de gauche. Ce paragraphe est à lire particulièrement. Il va totalement à l’encontre des mesures prises par les lois sur les chômeurs !


    Bémol, cependant. C’est l’OCDE quand même !

    Toutefois, l’impact global à long terme d’une baisse des prestations de chômage sur le niveau du PIB par habitant (en tenant compte tant de l’effet positif sur l’emploi que de l’effet négatif sur la productivité) semble négligeable.

    Souligné par moi-même : un doute subsiste… Et là encore quelles conséquences sociales ?

    6. l’extension du congé parental semble accroître le niveau de productivité notamment en permettant aux travailleurs qui ont des responsabilités familiales de préserver leurs liens avec le marché du travail.

    Les politiques sociales ont du bon… La France s’en écarte de plus en plus singulièrement.

    Pour conclure, il semble que les mesures concoctées par le président de 38 % des français satisfaits de son mandat actuel, aillent à l’encontre des résultats d’études menées par l’OCDE.

    Mon sentiment actuel à la lecture de plusieurs documents de l’OCDE : Le gouvernement actuel sous l’égide de N.Sarkozy prend les consignes les plus défavorables, indépendamment du contexte et des autres mesures qui devraient être prises pour un résultat tangible. Chacune des mesures peut, dans un cadre donné, avoir un impact positif. Alors que chacune des mesures prises indépendamment du contexte aura, vraisemblablement, des conséquences catastrophiques.

    Mais, ici, ce n’est qu’interprétation et lecture dans le marc de café. Aujourd’hui, ce qui est sûr c’est que le travail précaire augmente (nombre de personnes qui souhaiteraient travailler davantage, selon les chiffres transmis à l’OCDE) et que la pauvreté en France est de 13,2 %, près ¼ de la population !



  • pp77www 26 juillet 2008 14:19

    Bonjour à tous,

    @Lerma

    Question 1 : "les français ont voulu ces réformes" Comment exoliquer les scores désastreux de personnes satisfaites de cette poltique ?

    Question 2 : En janvier 2007, les modes statistiques ont été modifiés... Comparons ce qui est comparable, certainement à partir de début 2009. Pourquoi ne pas l’indiquer ?

    A chaque fois que vous présentez des chiffres, vous omettez une partie déplaisante. Vous mettez en place un mensonge permanent par omission.

    Stop. Ce n’est pas de l’analyse, c’est de la propagande. ! Qu’obtenez-vous, vous, précisement de cette politique. Qu’en tirez-vous, pour vous ? Pour votre entourage ? Et ceux qui en profitent, quel est leur profil ?

    Vous mentionnez dans la présentation de votre profil que vous voulez une politique économique qui ne soit pas une catégorie contre une autre. Au vu des 13 % de pauvre, en constante augmentation, est-ce vraiment cet axe que vous voulez ?

    Merci de votre réponse, en toute objectivité.



  • pp77www 19 juillet 2008 11:56

    Bonjour,

    Mon beau pays la France, avec son bien-être libéral : un chiffre qui a été signalé rapidement au journal télévisé pour enchainer immédiatement sur les départs en vacances :

    13,2% soit 7,9 millions de pauvres en 2006

    Ici, c’est en France, oui, pas du coté de l’Est !



  • pp77www 16 juillet 2008 16:58

    Bonjour,

    Si les chiffres mentionnés sont ceux de l’article, http://www.odit-france.fr/fileadmin/pdf/Barometre%20TNS/CPTNS_JUIN08.pdf, je n’ai pas la même lecture que l’auteur.

    « 37% des Français de 15 à 65 ans ont l’intention d’effectuer un séjour d’au moins une nuit hors de leur domicile durant le mois de juillet. Ce taux atteint 44% en août. ».

    Autrement dit, 63 % en juillet et 56% ne partirons pas, ne serait-ce qu’un jour. Est-ce que cela voudrait dire qu’ils sont déjà partis ou partiront à une autre date ? Et ce n’est qu’une « intention ».

    « Après un mois de juin dont l’activité s’annonçait plutôt stable ou en retrait par rapport à l’année précédente, les professionnels du tourisme restent cependant globalement confiants dans l’avenir de leur établissement. Cet optimisme, malgré tout modéré, est plus marqué pour les campings, demeure soutenu pour les hôtels et a tendance à s’affaiblir pour les restaurants. »

    La réalité dépasse la fiction… les professionnels ont globalement confiance dans… l’avenir de leur établissement.

    Pour une autre enquête http://www.odit-france.fr/fileadmin/pdf/Barometre%20TNS/Indicateurs_cles_JUIN08.pdf , on constate que pour les 30 % de français(es) parti(e)s, 20 % d’entre eux étaient pour motif exclusivement professionnel ou mixte !

    La part en nuitées des séjours effectués en totalité ou en partie en hébergement marchand (hôtels, camping…) serait de 40% pour les Français, 70% pour les Allemands pour juillet […] et 50 % en août.

    Ce qui peut se traduite par 60 % des français n’utilisent pas l’hébergement marchand (quand est la raison, ce serait intéressant de connaître les causes : par choix, par moyen…) ?

    Les perspectives d’activité en juin ne sont pas bonnes : le solde de l’activité en hausse par rapport à la baisse est négatif pour tous les établissements et plus particulièrement pour les loueurs de logements individuels et les restaurateurs.et Malgré tout, l’état d’esprit des professionnels début juin reste positif, excepté pour les loueurs de logements individuels (meublés et chambres d’hôtes). Les hôtels se montrent plus particulièrement satisfaits bien au delà des autres professionnels.

    Les optimistes passent de 42 % en mai à 30 % en juin. Trop tôt pour se prononcer en juillet Août.

    Et pour finir sur l’optimisme affiché :

    Si la confiance en l’avenir de son établissement a un solde nettement positif pour tous les établissements, son évolution diffère d’un secteur à l’autre : une confiance en l’avenir plutôt stable pour les hôtels, et en progression pour les loueurs de logements individuels. En revanche elle s’effondre auprès des loueurs de résidences collectives (-24 points par rapport à mai) et a tendance à s’affaiblir auprès des restaurateurs et des campings. Les campings demeurent toutefois les plus confiants avec un solde positif d’optimistes de 55 points, Bien au dessus des autres professionnels.

    Ces derniers éléments sont tirés de « Baromètre Mensuel de Conjoncture Touristique de demande auprès des résidents Français et des 5 principales clientèles étrangères d’offre auprès des professionnels français des secteurs de l’hébergement et de la restauration Enquête TNS – Sofres pour ODIT France Indicateurs clés, Janvier à Mai 2008 »

    Lerma votre optimisme béat tranche avec celui des professionnels… La démonstration voulant prouver que tout se passe bien dans le meilleur des mondes tombe à l’eau (et pas de mer).

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv