• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pregasviel

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 8 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Pregasviel 28 septembre 2012 14:55

    Qu’on soit pro ou anti-ogm, de toutes manières, la question de la brevetabilité du vivant se pose forcément. Personnellement, j’ai beaucoup de mal avec ce concept et j’ai du mal à imaginer comment dans la tête de certaines personnes, ce concept puisse être recevable...pas évident de se mettre dans la tête des autres.

    A ma faculté à Angers, ville connue pour son pôle de compétitivité sur le végétal, j’ai eu l’occasion d’assister à un colloque dédié justement à la question du végétal où cette brevetabilité était communément admise par tous les auditeurs (beaucoup de gens du métier apparemment), pour beaucoup, la recherche génétique sur les semences était l’évidence même. Une étudiante un peu plus sceptique à ce sujet je me rappelle, a été la cible de moqueries toutes plus stupides les unes que les autres... entre ironie et sarcasmes, des types, professionnels du secteur, la quarantaine passée, ont eu un comportement pitoyable vis à vis des critiques formulées par la jeune fille (doctorante dans le domaine selon mes souvenirs)...une vraie cours de récréation, l’âge de l’auteur du blasphème ayant été mis en cause... Je ne savais plus où me mettre tellement c’était honteux. Dans certains domaines économiques, l’arrogance doit être une arme de défense.

    En tout cas, en agriculture, ce ne sont pas les alternatives qui manquent à notre modèle productiviste qui fait plus de mal que de bien.

    Je pense notamment au farming vertical grâce à l’aéroponie qui serait une véritable petite révolution, cela aurait pour effet en plus de rapprocher des villes la production alimentaire, on produit de tout , en local, une empreinte carbone négligeable. Un petit lien vers plus d’explication : http://blog.thezeitgeistmovement.com/blog/phillipe-brutus/ending-world-hunger-easy

    Après, il y a des alternatives moins « modernes’ », je dirai plutôt qu’il s’agit d’approches différentes en réalité. Je m’intéresse de prêt au bio mimétisme appliqué à l’innovation, Janine Benyus est précurseur de ce mouvement que je trouve tout bonnement incroyable : Elle prône dans son livre une agriculture basée sur le modèle des prairies. En gros, au lieu de jeter des pesticides et autres m***** dans le sol, et d’arroser les plantes d’insecticides, il s’agit de combiner plusieurs plantes sur un même champ en optimisant leurs interactions : si une plante à un ravageur naturel, on plante à côté une autre plante résistante à ce ravageur et qui va la repousser. De plus, le modèle des prairies suppose que le sol soit recouvert par un « lit » épais de plante, en gros, celui-ci n’est pas à nu et ne va pas être abîmé par la pluie qui dans le cas contraire aurait tambouriné dessus. Dans le cas du modèle des prairies, la pluie vient ruisseler sur le lit de plantes qui recouvre le sol et cette eau va infiltrer la terre sans chocs.

    Ca pose des questions en termes de logistique et de récolte, je le conçois mais c’est autrement plus sain. Le procédé de permaculture permet aussi de jouer des interactions entre la faune et la flore pour permettre aux sols de rester vivants. En bref, un sol riche et vivant permet d’assurer la pérennité des récoltes, d’en améliorer la qualité et la quantité. Je pense vraiment que l’on a là des directions dans lesquelles il serait bon de creuser.

    Ces solutions ne sont pas mortifères contrairement à ce qui ce fait aujourd’hui.
    Sinon, excellent article, mais j’avoue que j’aimerais vraiment comprendre le raisonnement de ceux qui sont favorables au génie génétique appliqué à notre alimentation.

    Je me permets seulement une petite réserve sur le contenu, le fait que Monsanto soit souvent pointé du doigt et ce à très juste titre occulte le fait qu’une concurrence sévère est à l’oeuvre dans le domaine des bio technologies... Cette fixation sur la firme au Round Up doit bien arranger les Syngenta et autres DuPont qui sont du coup bien tranquilles, loin de la lumière des projecteurs !



  • Pregasviel 25 septembre 2012 11:28

    Merci pour cet article, on sent l’enfer à travers chaque phrase, on s’y croirait presque...en tout cas, voilà qui confirme ce que je dis depuis des années : Tout sauf Paris ! Du moins en France...

    Certains diront que c’est la plus belle ville du monde, à mes yeux , aucune ne l’est tant l’urbanisme est vraiment à ch***, pas pensé en amont, où on se contente de faire pousser des immeuble selon un schéma radial sans que soit penser l’efficacité des modes de transport. A ce titre, le Venus Project, que l’on pourra critiquer autant que l’on veut sur ce qu’il pré suppose, est une idée de génie qui manque à être mise en application.

    Sinon, excellente réflexion de la part de Musima qui résume assez bien la situation, bien que je pense que chez nous, la voiture comme mode de déplacement ait perdu de sa superbe en tant que symbole... plus synonyme de contraintes, essentiellement financières, la liberté qu’elle véhicule ( appréciez le jeu de mot) est de moins en moins appréciable.

    C’est dommage que l’on en vienne à penser que Paris soit une étape obligée pour se lancer dans la vie professionnelle, spécialement quand on est diplômé du supérieur et qu’on ne trouve sa place de cadre nulle part ailleurs. Pour ma part, j’orienterai mes recherches dans une autre direction.



  • Pregasviel 18 septembre 2012 16:21

    Puisqu’il est question de démocratie, concept qui a d’ailleurs perdu toute sa substance, un petit lien vers une vidéo que j’ai bien appréciée :

    http://www.youtube.com/watch?v=bTbLslkIR2k

    Vidéo satirique par Peter Joseph, fondateur du mouvement Zeitgeist. J’ai bien aimé le ton employé. En tout cas, si la démocratie se délite en Europe, la soi disante démocratie américaine est une vaste blague avec des ficelles si grosses qu’on se demande comme ça passe !

    A part ça, merci pour l’article, très intéressant !



  • Pregasviel 1er mai 2012 11:54

    Ne vous inquiétez pas, la technologie nous sauvera car le marché, dans sa perfection absolue saura nous mettre en main les cartes pour que nous inventions à temps des solutions alternatives à tous nos problèmes !

    Ironie Inside bien sûr !

    Remarquez la position inconfortable de nos industriels dans le secteur automobile ou aéronautique par exemple. Personnellement, je suis en stage dans l’automobile dans une entreprise qui pense que le moteur thermique à encore 40 ans devant lui, je trouve presque cela comique mais que voulez-vous, on continue de faire ce qu’on sait faire...

    C’est assez incroyable, une fois que nous prenons le recul nécessaire que nous mobilisons tant de forces, de ressources, de métaux ou je ne sais quelles matières premières pour la productions de bien que l’on sait condamner à l’obsolescence par le manque de pétrole. Bien évidemment, les modes de production ne sont pas interchangeables du jour au lendemain, bien évidemment les contrats dans l’industrie glissent sur 3 à 10 ans...mais quand même... que de gâchis.

    Dire que l’innovation est prétendue être l’un de piliers du capitalisme, véritable promoteur du progrès, me paraît de plus en plus hyperbolique...mais ce n’est qu’une impression.



  • Pregasviel 30 avril 2012 19:17

    Les médias nous offre une belle grosse ficelle en brandissant la « croissance » comme porte-étendard de notre salut futur. Ce que je n’arrive pas à saisir, c’est pourquoi cette notion n’est jamais discutée, cet espèce de concept purement quantitatif qui est doté de semble t-il toutes les vertus que se doit de promouvoir une société paisible et durable ! Bientôt diplômé d’économie (du côté gestion de l’information), il me semble que le concept de croissance doit être discuté et il est aujourd’hui incompréhensible que ce concept, érigé comme médecine ultime par l’orthodoxie économique, qu’il s’agisse de soi disants experts ou de politiciens, pensent encore que nous puissions continuer de fonder une société sur la hausse quantitative années après années du volume de marchandises et de services produits.

    Je ne reviendrai pas sur les arguments développés par les objecteurs de croissance, regardez Tim Jackson ou Jean Gadrey, mais nous continuons de voir notre dette écologique grimper et grimper...sans que nous nous interrogions sur la nature des différents appareils de production, ni sur la réelle utilité de ce qui sort des usines. Franchement, je veux bien y penser comme une solution de court terme le temps de nous sortir de cette crise artificiellement construite et élaborée... mais il va sérieusement falloir penser à un projet de société où il faudra viser un système intelligent de management des ressources, et la croissance est profondément incompatible en tant que concept avec cette réalité.


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv