queribus

C’est vrai, Daniel Cohn-Bendit a une bouille sympathique, un côté cool, un franc-parler séduisant et des engagements légitimes ...oui mais ....

Soyons honnêtes :
Si de tel propos avaient été tenus (même il y a 34 ans ) par Sarko, Chirac, Bayrou, Fabius ... ou n’importe quel autre homme politique, ce serait un tollé, une indignation générale.

Alors faites le test et prenez le temps d’imaginer un autre nom sur la signature de ce fameux extrait...
Alors, quel effet cela fait ? Les laisseriez-vous passer ou auriez-vous la même indulgence ?

Et vlan, voilà qu’on déterre platon maintenant...

et puis Zola avec Germinal et le travail des enfants....

Je ne vois pas en quoi cela dédouane DCB de ses propos.

Les années 70, ce n’est pas la préhistoire non plus. C’est l’époque de mes parents et je serai mais super choquée que l’un deux ait pu penser ne serait ce que le millième de ce qui a été écrit, même si « c’était l’époque ».

DCB s’en est excusé, tant mieux et le pardon est autorisé.. mais pitié, arrêtez donc de le placer en victime et d’insinuer que tout cela n’est que détail.

Deneb, enfin ...

Dans les propos de DCB, il ne s’agit pas d’enfants qui jouent ensemble, mais d’un éducateur qui avoue s’être laissé « ouvrir la braguette » et tripoter par de très jeunes enfants.

Comment pouvez vous donner l’absolution à l’horreur de ces conduites en invoquant une maladresse générée par « un ’intérêt porté aux enfants ».
C’est vraiment pervers comme raisonnement.

Je trouve aussi un énorme décalage entre ce que j’ai vu dans cet échange et le traitement qui en a été fait par les médias.

C’est bien DCB qui est sorti des rails, par son attitude, son ton, le tutoiement ostentatoire qu’il a utilisé et les mots très durs, franchement humiliants.

F.Bayrou a lui, gardé son calme pendant les insultes répétées de DCB.
Il a de plus, tenté à deux ou trois reprises de clore le sujet au petit jeu de « ce qui est vraiment ignoble ».
DCB a insisté et il s’est pris dans les dents l’évocation d’un texte qu’il a publié, en toute conscience (en 1975, je pense qu’il devait frôler la trentaine d’années)

Que aujourd’hui, des personnes tentent d’attiédir le contenu scandaleux de ses propos « par le contexte de l’époque » est lamentable.
Je ne vois pas non plus où peut se situer la provocation dans ce que DCB a écrit sur ses rapport s avec les jeunes enfants (qu’on lui confiait ).
Mais comment peut on penser, écrire, et avoir envie de publier des états de pensée pareils ???
J’ai lu ces lignes et en matière "d’ignominie, effectivement les journaliste se trompent de cible.