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sangliporc

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  • sangliporc 26 avril 2007 16:17

    Et pourquoi pas la fin du monde, l’extermination de masse et je ne sais quoi. Il faut savoir garder une certaine mesure si on ne veut sombrer dans l’extrémisme...



  • sangliporc 26 avril 2007 12:20

    Je comprend et partage la douleur de ceux qui voient souffrir ceux qu’ils aiment. Je suis moi-même le père d’une petite fille de 3 ans, atteinte d’une maladie génétique rare et dont l’espérance de vie est aujourd’hui inférieure à une année. Je l’ai vue souffrir atrocement, avant, qu’avec les médecins, nous ne trouvions des dosages adaptés pour soulager cette douleur. Aujourd’hui, nous savons qu’elle va mourir prochainement, nous ne savons pas quand. Bien sûr, nous nous disons par moments qu’il serait bien que ça ne dure pas trop longtemps (pour elle comme pour nous, même si les raisons profondes sont parfois dures à identifier...) et en même temps elle (qui se bat pour vivre) comme nous, sommes heureux de partager ces jours dont nous savons qu’ils peuvent être les derniers.

    La souffrance est inacceptable, n’a pas de « valeur » en soi. Mais « il n’y a aucune douleur, aucune souffrance physique, que la médecine aujourd’hui ne puisse contrôler et apaiser. Je vous assure qu’une combinaison de soins locaux, de soins généraux et d’anti-dépresseurs permet au patient de ne pas souffrir » (Pr Lucien Israel - Professeur émérite de cancérologie). Simplement, en France, les médecins ne sont pas assez formés pour utiliser ces traitements d’une part et accompagner les personnes en fin de vie d’autre part. J’ai pu le constater moi-même au sujet de ma fille.

    L’euthanasie n’est pas une solution, mais une fuite. parce qu’on a parfois du mal à faire face à ce type de situation insoutenable, inhumaine, on préfère supprimer le problème plutôt que de l’assumer. Et dans ces cas précis, l’assumer veut dire continuer la recherche pour l’apaisement des douleurs, continuer la recherche pour apprendre à soigner des maladies qu’on ne sait pas soigner aujourd’hui, apprendre et se former à accompagner les personnes qui souffrent et qui sont en fin de vie...

    Une vie, même quand elle arrive à son terme, même quand elle est faite de souffrances terrible, même quand elle ne sert apparamment à rien, n’est jamais inutile ! La vie humaine est une valeur naturelle absolue et son respect envers et contre tout est l’un des signes les plus fort d’humanité. Une société qui dépénaliserait l’euthanasie, serait une société qui aurait perdue son humanité, qui ne serait plus au service de l’homme.


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