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ShereKhan

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  • ShereKhan 31 mars 2008 22:28

    Vouloir réformer le CNRS ce n’est pas forcément être de droite. Les paroles de Pompidou, ce "visionnaire" qui déclarait "la ville doit s’adapter à l’automobile".. :), comportent du vrai, mais auraient d’abord dû être appliquées aux administrations centrales prétentieuses placées plus directement sous son autorité. Le CNRS aurait pu être une espace de liberté et d’innovation intellectuelles à condition d’avoir une politique vigoureuse de modernisation passant par des ponts jetés avec l’économie et la société, de hauts salaires et des budgets individuels, la promotion des résultats et de la visibilité des chercheurs, le retour aux textes fondateurs qui prévoyaient que les chercheurs, loin d’être de purs esprits, faisaient aussi de la dissémination, du transfert des connaissances, de la formation, etc. Au lieu de cela, on a versé dans l’académisme et la bureaucratie. Le CNRS a baissé sa culotte devant l’université, au lieu d’affirmer son identité propre. Au bout du chemin, il y a la mort de l’institution. C’est bien, mais il n’est pas sûr du tout que les universités, qui ne sont pas parfaites non plus, n’aient pas besoin de faire d’énormes progrès. Les conservateurs sont en retard d’une guerre, mais les réformateurs aussi. Là où on veut nous faire croire qu’il s’agit d’une querelle des Anciens et des Modernes, il n’y a en réalité qu’une querelle entre des Anciens.



  • ShereKhan 31 mars 2008 22:27

    Vouloir réformer le CNRS ce n’est pas forcément être de droite. Les paroles de Pompidou, ce "visionnaire" qui déclarait "la ville doit s’adapter à l’automobile".. :), comportent du vrai, mais auraient d’abord être appliquées aux administrations centrales prétentieuses placées plus directement sous son autorité. Le CNRS aurait pu être une espace de liberté et d’innovation intellectuelles à condition d’avoir une politique vigoureuse de modernisation passant par des ponts jetés avec l’économie et la société, de hauts salaires et des budgets individuels, la promotion des résultats et de la visibilité des chercheurs, le retour aux textes fondateurs qui prévoyaient que les chercheurs, loin d’être de purs esprits, faisaient aussi de la dissémination, du transfert des connaissances, de la formation, etc. Au lieu de cela, on a versé dans l’académisme et la bureaucratie. Le CNRS a baissé sa culotte devant l’université, au lieu d’affirmer son identité propre. Au bout du chemin, il y a la mort de l’institution. C’est bien, mais il n’est pas sûr du tout que les universités, qui ne sont pas parfaites non plus, n’aient pas besoin de faire d’énormes progrès. Les conservateurs sont en retard d’une guerre, mais les réformateurs aussi. Là où on veut nous faire croire qu’il s’agit d’une querelle des Anciens et des Modernes, il n’y a en réalité qu’une querelle entre des Anciens.



  • ShereKhan 29 mars 2008 09:54

    Il ne faut pas tout mettre sur le compte de la mondialisation . C’est un poncif. Il est vrai par contre qu’une OPA a été lancée par les universités sur le CNRS. Par ailleurs, on ne peut récuser toute évaluation par projet telle que celle de l’ANR, car en principe, une tel financement par projet, s’il est quantitativement suffisant, peut débureaucratiser la recherche. Par contre, une telle structure semble faire en partie doublon avec les établissements publics de recherche qui, eux aussi, agissent en tant qu’agence de moyens. Quid d’une fusion entre le CNRS et l’ANR ?


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