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Szentelira

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  • Szentelira 12 septembre 2007 23:10

    Ce qui est extraordinaire avec les tenants des explications naturalistes de l’évolution, c’est qu’ils ne perçoivent une volonté de censure que lorsque ce n’est pas eux qui s’y livrent. Que les hommes de l’état se mêlent d’imposer une vérité officielle en matière de science, ils ne trouvent cela anormal que lorsque cette vérité n’est pas la leur. Autrement, on les voit multiplier les furieux appels à la proscription, de sorte que ce qu’ils appellent « démocratie » ce n’est pas que chacun ait le choix de ce qu’il pense et enseigne aux autres — seule solution logique possible pour que ce soit « le peuple » qui se gouverne « lui-même », mais au contraire le renforcement de la censure indirecte par l’impôt de tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

    Cette dénonciation de l’« Intelligent Design » prétend incarner « la science » mais viole toutes les conditions premières de la démarche scientifique : pour commencer, sa condition politique élémentaire, qu’on n’emploie pas la force, y compris de manière indirecte (en faisant violence au contribuable qui n’est peut-être pas d’accord avec vous) pour réduire ses contradicteurs au silence.

    Ensuite, la raison pour laquelle on n’emploie pas la violence, à savoir que les arguments soient pertinents au débat : la science EXIGE qu’on démontre la fausseté des ARGUMENTS DE FAIT, c’est-à-dire des expériences et des raisonnements qui prétendent FONDER EN RAISON les conclusions que l’on rejette. Or, nous n’avons ici que des procès d’intention et des anathèmes qui ne plaident guère a priori en faveur de ceux qui s’en servent alors que les tenants de l’Intelligent Design, pour leur part —et contrairement à la FALSIFICATION qu’ils en font, s’en tiennent à des arguments de fait.

    Enfin, la troisième condition première de la science est le respect de la COHERENCE LOGIQUE. Or, sur quoi repose le dogmatisme des tenants des explications naturalistes de l’évolution ? Sur le postulat de la REGULARITE, autrefois appelé « déterminisme », qui tient que des lois naturelles invariantes, préexistantes, expliquent tout ce dont la science expérimentale entend rendre compte. Pour parler en termes d’information, ce postulat implique qu’aucune information réellement nouvelle n’apparaisse dans les systèmes étudiés.

    C’est d’ailleurs pour cela que l’EXISTENCE MEME DE LA SCIENCE, laquelle passe son temps à découvrir de véritables nouveautés, ce qui change de façon prévisible l’histoire des hommes, doit présupposer un DEUXIEME POSTULAT fondamental, sans lequel elle n’existerait pas seulement et ne pourrait pas exister, savoir que L’EXPERIMENTATEUR, qui étudie des systèmes déterminés, soumis à la régularité au moins statistique depuis les découvertes de la physique moderne, n’est lui-même PAS DETERMINE. Sans cela, la notion même de « progrès » de la science, de découverte « nouvelle », serait automatiquement une contradiction dans les termes.

    C’est pour cela que les experts en sciences sociales ont de bonnes raisons d’admettre, dans leur domaine de compétence, cette notion on ne peut plus conforme à leur EXPERIENCE, de « création continue d’imprévisible nouveauté » dont parlait Bergson : encore une fois, c’est ce dont la science même, dans tous ses aspects, nous donne l’exemple permanent.

    Cependant, un corollaire de ce postulat de régularité c’est que si une expérience contrôlée semble avoir donné l’occasion d’observer l’apparition d’une information « vraiment » nouvelle, cette observation prétendue CONTREDIT LE POSTULAT DE REGULARITE, nécessaire à toute la méthode expérimentale.

    C’est en particulier parce que l’économiste est constamment confronté à cette nouveauté-là que, s’il est logique, il renonce à appliquer la méthode expérimentale pour adopter soit le négationnisme théorique des historicistes soit, s’il a assez de culture théorique et s’il a compris que la proposition 2 + 2 = 4 est elle aussi scientifique, il adopte le raisonnement de type philosophique, a priori, de l’école autrichienne.

    Cependant, dans les sciences naturelles, le savant expérimentaliste est confronté aux mêmes imlications logiques du postulat de régularité : S’IL OBSERVE QU’UNE INFORMATION NOUVELLE APPARAIT, IL NE PEUT PLUS RIEN CONCLURE AU TITRE DE LA SCIENCE EXPERIMENTALE : ou bien il doit rejeter l’expérience comme incorrectement menée —c’est ce qu’a fait Louis Pasteur en réfutant expérimentalement la génération spontanée— ou bien il doit, ce qui a toujours été l’ambition de la science depuis les Grecs et nous a donné la découverte des lois naturelles supposé immuables, REFUTER LA NOUVEAUTE SUPPOSEE en démontrant qu’elle n’est qu’une conséquence naturelle de ce qui existait avant.

    Cette démarche a rencontré ses limites dans les science naturelles avec le 2° principe de la thermodynamique, et c’est pour cela que Clausius a dû redécouvrir les conclusions de Carnot : l’IRREVERSIBILITE des transformations de l’univers, la loi naturelle de la corruption des êtres, déjà reconnue par les Grecs réfute, même dans le domaine de l’histoire naturelle, la possibilité de réduire tout changement à une simple apparence et toute nouveauté apparente à ce qui est déjà connu.

    Le problème de l’évolution, reconnue comme un FAIT grâce aux découvertes de la paléontologie, c’est qu’elle constitue une suite historique de NOUVEAUTES authentiques, c’est-à-dire de phénomènes que les lois naturelles antérieures —l’information préexistante, pour parler en termes modernes — ne suffisent pas à expliquer.

    Or, si l’évolution —et a fortiori l’apparition de la vie— est une nouveauté réelle, il s’ensuit qu’aucune expérience contrôlée ne pourra jamais en rendre compte : même si le savant expérimentaliste croyait observer l’une de ces nouveautés, il devrait soit conclure que l’expérience était mal faite, qu’il a sans le savoir introduit dans le système quelque chose qui exlique la prétendue « nouveauté » de sorte que ce n’en est pas une (l’expérience de Pasteur consistait à exclure cette information génétique introduite par erreur) soit conclure QUE LA METHODE EXPERIMENTALE NE PEUT PAS RENDRE COMPTE DU PHENOMENE OBSERVE.

    Et c’est là qu’apparaît la CONTRADICTION NECESSAIRE de quiconque prétend expliquer l’évolution par la science expérimentale : C’EST PAR DEFINITION QUE LE PHENOMENE A EXPLIQUER VIOLE CE POSTULAT DE REGULARITE QUI EST L’UN DES POINTS DE DEPART DE CETTE METHODE EXPERIMENTALE.

    Il s’ensuit deux conséquences pour le savant expérimentaliste :

    - Premièrement, ne pouvant tirer aucune conséquence scientifique d’expériences qui par définition, seraient différentes à chaque fois, il en est REDUIT, comme l’économiste de tout à l’heure, aux LOIS LOGIQUES qui s’imposent a priori, qu’il n’est ni nécessaire ni possible de contester, parce qu’on ne peut pas imaginer d’expérience qui la contredirait. On a déjà les lois de l’arithmétique, émanation de la loi de l’identité que l’on doit aussi absolument postuler pour faire de la science, de telle sorte qu’UN SAVANT QUI NE SE SOUMET PAS AUX LOIS DE LA LOGIQUE EST UN CHARLATAN : 2 + 2 = 4, qu’on le reconnaisse ou non, est une loi scientifique. En biologie, une autre loi logique vraie a priori, est la SELECTION NATURELLE. Celle-ci est a priori, elle est IRREFUTABLE, et ceux qui voient dans ce caractère-là un motif de « rejet » de son caractère scientifique ne prouvent qu’une chose : la fausseté de leur méthodologie scientifique et le caractère contradictoire de leurs moyens de preuve.

    Cependant, une autre conséquence logique nécessaire du postulat de régularité nécessaire à la science expérimentale et du fait que L’EVOLUTION, telle que nous l’avons constatée, VIOLE CE POSTULAT DE REGULARITE c’est que LA METHODE EXPERIMENTALE NE PEUT PAS ET NE POURRA JAMAIS RENDRE COMPTE DES PHENOMENES QUE NOUS APPELONS L’EVOLUTION ; qu’aucune expérience qui prétend avoir « reproduit » ces phénomènes n’est logiquement compatible avec ses présupposés fondamentaux ; que quiconque prétend l’avoir fait, ou bien n’a fait que constater l’opération des lois A PRIORI de la sélection naturelle (dont on ne peut pas imaginer qu’elle soit fausses et donc qu’on ne peut pas « tester » expérimentalement), ou bien s’est TROMPE dans ses observations et/ou l’interprétation qu’il en fait, ou alors ne fait que constater les conséquences d’une information qu’il a lui-même introduite en tant qu’expérimentateur qui doit bien, pour sa part être capable de créer de l’information pour que la science existe seulement.

    C’est donc EN RAISON MEME de leur adhésion au postulat de régularité comme condition de la science expérimentale que les tenants des explications naturalistes de l’évolution devraient admettre qu’ils n’ont JAMAIS PROUVE leur thèses au moyen de l’expérience, et qu’ils ne le pourront jamais.

    Il s’ensuit aussi que l’enjeu scientifique du débat SE LIMITE STRICTEMENT A SON OBJET : car rejeter les explications naturalistes de l’évolution n’implique AUCUN REFUS DE L’EXPERIENCE comme moyen de preuve, et AUCUNE CONTRADICTION LOGIQUE non plus ; notamment, AUCUN REJET DU POSTULAT DE REGULARITE comme condition de la science expérimentale, BIEN AU CONTRAIRE : ce sont ceux qui vilipendent ce rejet qui ne savent pas tirer les conséquences de ce postulat fondamental qui est prétendument le leur, puisque ce sont EUX QUI LE CONTREDISENT implicitement dans leurs prétentions pseudo-expérimentales. Ce n’est donc pas un hasard si ce sont ceux-là que l’on voit constamment violer les AUTRES conditions du débat scientifique : on ne peut pas être sûr qu’ils les comprennent vraiment.

    Et comme il y a au moins chez les partisans des explications naturalistes une contradiction qui n’existe pas chez leurs adversaires, c’est aussi pour des raisons logiques, et pas seulement en raison de l’expérience, que ces derniers ne sont pas les plus mauvais savants.

    Comme personne ne pense que la sélection naturelle à elle seule permet d’expliquer l’évolution constatée, le débat se trouve entre ceux qui pensent que l’information constitutive des êtres vivants naît du HASARD et ceux qui pensent que ce n’est PAS POSSIBLE. Et on vient de démontrer que la méthode expérimentale ne PERMET PAS DE TRANCHER entre les deux. En particulier, les expériences de MODIFICATIONS GENETIQUES sont par définition NON CONCLUANTES : ou bien elles sont REPRODUCTIBLES parce que le savant expérimentaliste a lui-même apporté l’information et dans ce cas-là cette information fait partie des conditions préalables de l’expérience, et ce n’est sûrement pas cette expérience-là qui pourrait rendre compte de l’apparition d’une information, par hypothèse préexistante ; ou bien alors la modification est ALEATOIRE et l’information nouvelle, si information nouvelle il y a, est différente pour deux expériences différentes. Dans ce cas, ce type d’expérience n’est PAS REPRODUCTIBLE, et on ne peut donc en tirer aucune loi théorique qui permettrait de réduire le nouveau à l’ancien, l’inconnu au connu, et la nouveauté à l’opération des lois naturelles.

    Puisqu’il n’est pas possible de trancher expérimentalement entre les deux thèses, existe-t-il un moyen LOGIQUE de trancher entre les deux ? Oui, ce sont les lois générales de l’information que les compilateurs d’Aristote, par un pur accident de l’histoire, ont conduit à appeler « Métaphysique ». Le point de départ de ce type de raisonnement, en matière d’existant, c’est que DE RIEN, IL NE PEUT RIEN SORTIR ; appliqué à la théorie de l’information, cela se traduit par : DU BRUIT IL NE PEUT SORTIR AUCUNE INFORMATION — et la seule loi naturelle que l’expérience ait permis d’établir, d’où les réticences des savants du XIX° siècles à l’accepter, c’est que l’information SE DEGRADE au cours du temps.

    L’idée suivant laquelle l’information génétique constitutive de la vie aurait pu apparaître par hasard, en plus, comme nous l’avons démontré, de ne jamais pouvoir se constater expérimentalement, est donc strictement IMPENSABLE, puisqu’elle implique de contredire une loi fondamentale de l’existence.

    Par conséquent Chesterton avait raison de dire que les explications naturalistes de l’évolution ne sont que la vieille thèse, réfutée par l’expérience de Pasteur (mais celui-ci n’a fait que prouver que l’expérience avait été MAL FAITE, c’est A PRIORI qu’il avait raison), de la GENERATION SPONTANEE, à laquelle les milliards d’années fournissent à la fois un CAMOUFLAGE —pour qu’on ne voie pas que c’est rigoureusement la même chose du point de vue des lois générales de l’information : l’affirmation suivant laquelle quelque chose pourrait sortir de rien — et un ALIBI A L’ECHEC DE TOUTE EXPERIENCE MENEE POUR LES PROUVER. En effet on n’a jamais vu apparaître en laboratoire aucun être vivant à partir de ses seuls composés physico-chimiques, en ce sens que l’information génétique nécessaire y apparaîtrait à partir de rien et y fonctionnerait spontanément : et à l’évidence, on n’y arrivera jamais.

    Les tenants des explications naturalistes de l’évolution s’accrochent donc à DEUX ABSURDITES : non seulement que leur dogmatisme pseudo-expérimentaliste AFFIRME ET REFUTE EN MEME TEMPS LE POSTULAT DE REGULARITE qui inspire le dogmatisme en question, mais parce qu’ils NIENT UNE LOI FONDAMENTALE DE L’EXISTENCE appliquée à l’information, à savoir que DE RIEN, IL NE PEUT JAMAIS RIEN SORTIR.

    Les explications naturalistes de l’évolution ne sont donc pas les seules scientifiques, elles sont au contraire démontrées DOUBLEMENT ABSURDES, donc doublement incompatibles avec la science. Et fort loin d’être des savants plus rigoureux que les tenants d’une explication non naturaliste, a fortiori d’être les seuls rationnels, ils le sont au contraire beaucoup moins puisqu’ils sont enferrés dans deux contradictions fondamentales dont leurs adversaires et victimes sont exempts.

    L’expérience montre que, acculés à des contradictions de ce genre, les faux savants pseudo-expérimentalistes cherchent à s’en tirer en OPPOSANT UNE PRETENDUE EXPERIENCE AU RAISONNEMENT LOGIQUE QUI LES REFUTE. Il se trouve cependant que ce qui précède leur a déjà répondu par avance : si le raisonnement logique a priori n’est pas scientifique, alors la sélection naturelle ne peut pas être vraie ; elle serait, comme disent les absurdistes positivistes, « ni vraie ni fausse », « conventionnelle » et scientifiquement« indéterminée » et c’est par un « acte de foi » qu’on y adhèrerait. Et nous avons déjà démontré pourquoi toute expérience qui prétendrait avoir « prouvé » ces explications naturalistes violerait automatiquement les présupposés nécessaires de la méthode scientifique. Le postulat de REGULARITE, mais aussi les lois de la LOGIQUE, que lesdites explications violent déjà a priori.



  • Szentelira 9 septembre 2007 21:30

    Oui, il faut lire « A bas la démocratie » de Hans Hoppe http://www.lewrockwell.com/orig/hermann-hoppe2.html

    Comme tout le monde n’est pas incapable de comprendre ce qu’il lit, on pourra y voir une claire dénonciation de la règle majoritaire comme le prétexte, à l’usage des imbéciles, dont les puissants se servent pour dépouiller les producteurs sous prétexte d’une mythique « volonté populaire ».

    L’imposture centrale de la « démocratie » socialiste consiste à prétendre que notre « droit de vote » non seulement « justifierait » le pillage de la moitié de notre revenu par les hommes de l’État et leur usurpation à due concurrence de notre pouvoir de décider de nos propres affaires, mais que cette manière-là de décider serait « plus démocratique » que l’exercice de notre Droit de dépenser nous-mêmes notre propre revenu.

    C’est justement là-dessus que les imposteurs de la « démocratie » socialiste rejoignent Hoppe dans son erreur, et on peut dire qu’il est leur dupe : parce que la vraie « démocratie », ce n’est pas la règle majoritaire appliquée à tout bout de champ et son corollaire, le développement indéfini de l’usurpation du pouvoir social par les élus, mais au contraire un régime où c’est le peuple qui décise de ses propres affaires ; comme il ne peut pas y avoir de décision collective (Arrow l’a démontré), la seule manière pour le peuple de décider lui-même des affaires qui sont les siennes, c’est que chaque citoyen décide par lui-même, et pour lui-même, de tout ce dont il peut, humainement, décider. En somme, que toutes les décisions aujourd’hui usurpées, accaparées par les hommes de l’état, en matière d’enseignement, d’assurance, de transport et de logement, soient prises par le citoyen lui-même, dépensant son propre argent.

    Le marché est cent mille fois plus démocratique que les simulacres qui se donnent pour une « démocratie représentative », et qui ne sont qu’une pseudo-démocratie socialiste, où les hommes de l’état empêchent le peuple de décider de ses propres affaires - ce qui est la preuve la plus essentielle du fait que le socialisme est par définition anti-démocratique.

    Hoppe a donc bien tort d’abandonner la démocratie aux socialistes, rejoignant Maurras qui disait que « la démocratie conduit au socialisme ». Si le système majoritaire est en effet essentiellement socialiste, il est tout sauf démocratique à partir du moment où il n’est pas un simple pis-aller appliqué aux seules décisions que le citoyen ne peut pas prendre lui-même, seul ou dans le cadre d’associations volontaires. La « démocratie » ainsi définie organise l’usurpation du pouvoir du citoyen par de soi-disant représentants de la majorité, et n’est donc qu’une pseudo-démocratie : Hoppe a tort sur ce point. Il reste qu’à partir du moment où on a reconnu son erreur sur cette question sémantique, sa critique du système majoritaire est irréfutable.

    Bien entendu, cela n’a rien à voir avec un quelconque « darwinisme social », ni au sens vulgaire du « Droit du plus fort » puisque c’est précisément cela que condamnent les libéraux parce que c’est cela qui définit le socialisme (l’abolition du Droit sous prétexte de « solidarité » et de « justice sociale »), ni au sens de Herbert Spencer, qui voyait les règles sociales « évoluer » par élimination progressive de celles qui sont contraires à l’intérêt de la société. Hoppe a même écrit une réfutation de la version hayékienne de ce système « évolutionniste » http://240plan.ovh.net/ catallax/sections.php?op=printpage&artid=19 : il y explique que l’histoire ne confirme pas ce raisonnement (sinon le socialisme, qui est totalement antisocial, aurait été éradiqué depuis longtemps) et qu’elle ne peut pas le faire, pour des raisons logiques. Notamment qu’en revanche, le libre arbitre, dont il a montré qu’il est un présupposé nécessaire de la science (http://www.hanshoppe.com/publications/trans/hoppe_rationalisme-french.pdf), réfute définitivement les thèses de Hayek à ce sujet, et avec elles toutes celles qui prétendent expliquer les règles sociales par un modèle quelconque de « darwinisme social ».

    Bien entendu, le libre arbitre implique lui-même l’absurdité du matérialisme scientiste, puisque que ceux qui prônent ce matérialisme sous prétexte de la science méconnaissent un présupposé logique de la science elle-même, et nient implicitement jusqu’à son existence.

    Et toujours bien entendu, est par définition « sinistre » ce qui est de gauche. Tout aussi étymologiquement que la « démocratie », par nature, condamne le socialisme.


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