Thierry Mercier

@Thierry Mercier
Oups, je m« étais emmêler le clavier et les neurones en cette fi de soirée. Je voulais dire »...pas moins intéressants" bien sûr. Pardon M Gozlan ; que vos articles et l’étude mentionnée ici suscitent tout l’intérêt qu’ils méritent.

@Thierry Mercier
Oups, je m’étais suis embrouillé le clavier et les neurones en cette fin de soirée, je voulais dire « ...pas moins intéressants » bien sûr. Désolé Monsieur Gozlan ; que votre article et l’étude qui y est mentionnée aient le retentissement qu’ils méritent.
 

@Thierry Mercier
Petite rectification : Marc Gozlan ne travaille pas au Monde ; son blog est hébergé par le site web du journal. Ses articles n’en sont pas moins inintéressants.

Les affairistes auraient déjà pu frémir il y a plus d’un an à la publication dans la revue Nature d’une étude portant sur l’immunité cellulaire face au covid 19 si celle-ci avait été prise en considération par les hommes politiques, développée par la « communauté » scientifique, relayée par les médias meanstreams. Cette étude prometteuse, mais pour le coup passée inaperçue, avait en effet révélé l’excellente réponse immunitaire face au covid des personnes ayant déjà contracté le sars-cov-2, mais aussi de celles ayant contracté le sars-cov-1 dix-sept ans auparavant, ainsi que pour plus de la moitié de celles-ci, des personnes n’ayant jamais contracté ni le sars-cov-1, ni le sars-cov-2, les chercheurs attribuant cette dernière immunité à la cohabitation entre les humains et les innombrables (pour la plupart inconnus) coronavirus.

Pour cette étude, les chercheurs avaient abordé la question immunitaire sous l’angle de l’immunité cellulaire (les cellules mémoires dont vous faites mention dans votre article). Pour prendre un exemple, c’est cette immunité qui me protège encore aujourd’hui de la rougeole attrapée dans mon enfance il y a plus de quarante ans.

Les Autorités de santé abordent la question immunitaire uniquement sous l’angle de l’immunité humorale, celle qui produit les anticorps, anticorps qui décroissent rapidement en l’absence d’agresseurs (bien qu’étant immunisé contre la rougeole, une prise de sang ne révélerait pas d’anticorps spécifiques anti-rougeole dans mon organisme aujourd’hui).

Les affairistes auraient d’autant pu frémir qu’il existe des tests mesurant l’immunité cellulaire (tests IGRA Quantiferon). Mais leurs intérêts ont été sauvegardés car seuls les tests sérologiques mesurant le taux d’anticorps sont reconnus par les Pouvoirs publics.

En conclusion, au regard de cette étude, il est fort à parier que beaucoup des vaccinés étaient déjà immunisés avant leur injection. Au scandale ; n’en déplaise à Bigpharma, la santé, la plupart du temps, c’est gratuit.

Marc Gozlan, journaliste médico-scientifique au Monde, a publié (sur son blog Réalités biomédicales) un compte rendu de l’étude en question. Vous y trouverez aussi le lien vers la publication de Nature : Réponse immunitaire cellulaire spécifique contre le coronavirus SARS-CoV-2 : des résultats encourageants, d’autres intrigants – Réalités Biomédicales (lemonde.fr)