Jean Pierre (tiens, c’est aussi mon prénom) je ne suis ni blanc ni noir et je ne suis plus franc-maçon, même si j’ai gardé des amitiés mais pas de copinage. Seulement j’essaie de rester honnête . Je dis et le répète qu’il existe des salopards mais aussi des gens très sincères et honnêtes, en franc-maçonnerie comme dans toute société humaine. Je ne retournerai jamais plus dans aucune fraternité, me suffisant à moi-même. D’autres membres ont aussi quitté ce milieu. Maintenant que vous pensiez ou non que je balance entre deux couleurs, je m’en fous complètement, ayant ma conscience pour moi. Au fait, vous-même, dans votre histoire avec le maire de votre patelin, est-ce vraiment tout blanc ?
En fait, comme je l’écris dans mon futur bouquin, le secret maçonnique n’existe que dans l’imaginaire des non maçons. C’est du pipeau, inventé sans doute dans les siècles derniers par quelques hautes personnalités franc-maçonnes pour se faire mousser. Et il est vrai également que des membres de cette fraternité sont ou ont été des grands noms qui ont contribué aux progrès de l’humanité. Pour ceux qui veulent en savoir davantage, je conseille le livre de mon « frère » Marc Halévy intitulé « Philosophie maçonnique » aux éditions Oxus. Là, il parle de la vraie Maçonnerie, celle qui porte encore quelque noblesse. Un dernier avertissement : tous les francs-maçons ne sont pas des ripoux. Il y en a davantage en religion et en politique (tous bords confondus), lesquels tournent sans arrêt leur veste, selon d’où souffle le vent.
Merci pour ce projet d’achat. Cependant il faut se garder de mêler la franc-maçonnerie elle-même qui est une fraternité humaniste avec certains de ses membres qui ne sont pas dignes d’en franchir les portails et qui l’ont noyautée. Eux, forment une secte, à l’intérieur de ce mouvement. Ce sont ceux-là qui font du tort à la philosophie maçonnique, pure à l’origine, puisque défendant un idéal templier. Il est vrai que certaines obédiences maçonniques ont complètement dévié de leurs buts, gangrenées par la politique et la finance. C’est pourquoi je m’en suis en quelque sorte débarrassé. Cependant j’entretiens toujours d’excellentes relations avec quelques frères dignes de ce nom et qui ont encore un idéal. La vraie franc-maçonnerie a un tout autre visage, mais il faut la chercher avec une grosse loupe, surtout en France.
C’est exactement mon ressenti. C’est pourquoi j’ai pris mes distances avec tout ce qui se nomme fraternité initiatique. Certes, ces mouvements ont leur rôle à jouer, mais au bout de plusieurs années de rabachage, on éprouve le besoin d’aller prendre l’air au dehors. D’où le « lâcher prise » dont vous parlez et qui est recommandé par le bouddhisme. Quel soulagement,peut-on éprouver en lâchant prise et en se laissant emporter par le courant (spirituel bien sûr) !