s’ils ont gelé la politique de « remodelage du Grand Moyen-Orient »,
ils ne sont pas parvenus à y faire renoncer George Bush et Dick
Cheney ; raison pour laquelle il a fallu organiser une rupture avec
Barack Obama.
En réalité Obama avait été lancé dans la course au Sénat fédéral et
à la présidence dès 2004. Il a fait son entrée en scène lors de la
convention démocrate pour l’investiture de John Kerry. Il n’était alors
qu’un obscur parlementaire de l’Assemblée de l’Illinois, mais il était
déjà encadré et entrainé par Abner Mikva et ses hommes (Jews for Obama)
et soutenu par la finance anglo-saxonne (Goldman Sachs, JP Morgan,
Excelon…). Les multinationales inquiètes de perdre des parts de marché
au fur et à mesure de la montée de l’anti-impérialisme (Business for
Diplomatic Action), les partisans de la Commission Baker-Hamilton, les
généraux en révolte contre les aventures erratiques des
néo-conservateurs, et d’autres encore, se sont progressivement ralliés
à lui.