trajectoire

Que proposons nous de constructif dans une économie mondialisés où les capitaux internationaux et les chiffres d’affaire de grands groupes dépassent largement le budget des états (France et même de l’Europe toute entière). Que proposons nous dans une économie où les travailleurs des pays émergeants sont surexploités et sont nos concurrents directs ? Quelle stratégie mettre en place ? En France, au sein de l’europe, dans le monde... Face à ces questions auxquelles aucun parti n’a de réponse, la logique est de trouver « un sauveur » la France a une grande tradition napoléonienne en la matière et a trouvé le sien...(comme l’Italie précedemment avec Berlu) Mais tant que ces questions fondamentales n’auront pas trouvé de réponse ne vaut-il pas mieux accélérer la main mise des capitaux internationaux, pour trouver à terme les éléments qui nous permettront à l’international des alliances qui feront basculer la vapeur ?

L’histoire et la mémoire individuelle sont complexes. Permettre à chacun de s’en sortir c’est Martin Luther King qui l’a le mieux formulé : « Tu pourras toujours essayer de faire de moi un esclave, je suis libre dans ma tête »... le propos ne vaut pas seulement pour les esclaves, les fils d’esclaves mais pour tout être humain

Si l’on remet les aventures de Tintin dans leur contexte historique elles nous permettent une analyse très intéressante de l’idéologie des années 35 et de l’après guerre. Il y a, comme dans tout récit destiné aux enfants le bon et le méchant. Je précise, le bon blanc et le méchant blanc la bonne et la mauvaise colonisation)- La lecture étant destinée aux enfants européens de l’époque- Et sous tendue l’idéologie du 19 eme siècle de la mission civilisatrice de l’Europe (sous entendu les autres n’en n’ont pas ce sont des sauvages). contrairement à la pensée européenne du 18 ème siècle où le sauvage plus proche de la nature était bien meilleur que le dit « civilisé » , le 19 ème siecle en son ensemble, fort des valeurs scientistes pensait, entre autres, « que la mission de l’européen était d’apporter la » soit disant civilisation et le progrès scientifique« aux peuples qui en étaient dépourvus ». Ceci dénote bien entendu d’un anthropomorphisme délirant... Car tous ces peuples avaient une culture... Et sous le couvert de l’idéologie dominante dans la société occidentale, le discours sous-tendait le postulat que seuls les occidentaux en avaient une !!! Il est vrai qu’il nous faut aller désormais vers la reflexion de qui est le vrai sauvage au regard des dommages effectués par la colonisation. La société multiculturelle émergeante ouvre les conditions à une telle reflexion. Sommes nous les vrais sauvages ? nous demandons nous...Dans la bande des sauvages beaucoup nous rejoignent tous ceux qui utilisent ou ont utilisé le pouvoir de la violence à la place de celui de la reflexion. Mais n’oublions jamais qu’une reflexion n’émerge qu’à la condition qu’un rapport de force social nouveau le permette.

Cher Tintin je vais vous raconter une histoire belge dit un français bon ton, « mais » répond tintin « je suis belge »... Ce n’est pas grave, pour vous je la raconterai deux fois... Et Tintin se met à rire... (situation inventée) Question :Faut-il supprimer toutes les histoires belges sous couvert de racisme anti-belge... Et le petit père Freud avait-il tord de rire à gorge déployées des histoires juives alors qu’il l’était ? Arrêtons la paranoIa et le délire et faisons confiance au jugement de chacun à la liberté de pensée ... et au rire !

Je voudrais tout d’abord vous opposer « devoir » à « repentence ». Repentence est du domaine du religieux et de l’individu ( si tant qu’il soit religieux ou croyant), pas de la sphère économique ou sociale, tandis que « devoir » implique « droit » et se rattache à ces dernières ; ne melangeons pas les torchons et les serviettes ! bien sûr nous ne sommes pas responsables des générations qui nous ont précédées ni de leurs actes, du moins au plan individuel. Mais le propos est de faire emerger dans la société une autre histoire que l’Officielle, et celle ci ne peut se dégager que par un travail d’historien ( he oui !) sur des témoignages et des écrits...Ne culpabilisons pas nous ne sommes pas à confesse !