Avec ce qui se passe actuellement en Grèce, même la sortie de l’euro semble problématique pour le peuple grecque... la BCE est en train d’étudier comment elle pourrait plumer la Grèce si celle-ci tente de s’en échapper.
D’après votre graphique, la Suède a mis 1 an pour se relever mais la Suède n’est pas la Grèce...
La Grèce n’a pas d’infrastructures de transport et de communication d’excellentes qualités, elle ne dispose pas d’une main d’oeuvre hautement qualifiée et l’industrie grecque n’est pas aussi forte que l’industrie suédoise (automobile, poids lourds, aéronautique et papetière).
J’ai bien peur que le peuple grecque risque de souffrir des plans d’austérités pour de nombreuses années... sachant que déjà 20% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Vous avez raison, il faut pouvoir contrôler ses pulsions pour ne pas être atteint par la véhémence d’autrui.
C’est certain.
Par contre, la haine comme l’amour peut être un moteur efficace pour se surpasser... surtout lorsque elle devient votre seule raison de vivre.
En politique, la haine est un concept marketing car comme disait Gérard Legrand, « la haine paie mieux que le mépris ». Par exemple, l’amour de la patrie peut conduire à la haine des étrangers...
Ici, elle servira à justifier l’injustifiable.
La logique n’a pas sa place dans le sentiment et, à mon humble avis, seul l’apprentissage peut nous aider à mieux discerner la voix du coeur et celle de la raison.
« La haine manifestée par certains de ceux qui s’insurgent, à l’égard d’autres haineux, est une perte très grande d’énergie pour notre lutte. »
Vous avez l’air bien sûr de vous Alinéa. Je comprends votre démarche mais elle semble bien naïve.
Que feriez-vous si vos ennemis usent de violence à votre égard et à l’égard de ceux que vous aimez ?
Vous serez submergé par la haine s’il vous arrivait ce genre d’expérience... c’est une réaction humaine, si l’on touche à votre « amour » il en résulte de la « haine ».
Je ne crois pas que l’on puisse dissocier l’amour de la haine comme l’on ne peut dissocier le bien du mal. La haine n’a de valeur que parce que l’amour existe.
Ne plus ressentir la haine conduit inexorablement à ne plus ressentir l’amour... ce que les yogis appellent l’attachement matériel et ce détachement ultime ne peut s’acquérir que par la voie de l’ascétisme. Autrement dit, ce n’est réalisable qu’en se désocialisant complètement et d’une certaine manière, en se déshumanisant (quête du nirvana ou la mystique du sur-homme).