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  • welat 17 novembre 2010 18:12

    Encore un article de la part d’un nationaliste turc qui sait néanmoins aligner quelques mots de français même si ça en fait pas un bon article au contraire. Mais quand même, comment peut-on mentir de cette manière ? Les gentils turcs qui n’ont jamais commis de génocide sont persécutés par ces affreux terroristes kurdes que personne ne peut arrêter !!! Et la déportation de plusieurs millions de Kurdes, la destruction de plus de 4000 villages, l’engloutissement des trésors du Kurdistan, le procès en ce moment même de plus de 150 femmes ou hommes kurdes : politiciens, artistes ou intellectuels, la torture systématique en prison, les exécutions extrajudiciaires, la dissolution des partis kurdes, l’emprisonnement des leaders ou intellectuels etc. La liste est encore longue. Votre seul argument c’est : « le PKK c’est des méchants » mais quand on sème la terreur généralement on récolte la révolte. Et bien c’est le cas des Kurdes. Ils ont décidé un jour de se révolter et malgré les dépenses militaires énormes depuis des décennies, la volonté de créer la guerre civile entre Kurde, la destruction systématique de la culture Kurde, malgré Ergenokon, malgré le Hezbollah turc c’est un ECHEC total.

    Allez je vous renvoie vers cet article écrit par des Turcs, en substance il dit cela : « La question kurde n’est pas une question de terrorisme. Et cela pour deux raisons : La première est que l’on ne reconnaît pas aux gens le droit de vivre en citoyen de Turquie avec une identité kurde. La seconde raison pour laquelle la question kurde n’est pas une question de terrorisme est liée au PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan, en guerre contre Ankara depuis 1984). Il est absurde de définir le PKK comme une pure organisation terroriste, si ce n’est dans une démarche de contre-propagande visant à légitimer les politiques répressives de l’Etat. Un mouvement terroriste n’affronte pas pendant des heures une armée organisée et entraînée. Il ne frappe pas par unité de cinquante combattants. Il pose des bombes en des endroits précis des villes. Au fond, le PKK est un mouvement insurrectionnel armé. » URL de cet article : http://www.turquieeuropeenne.org/article4345.html



  • welat 8 novembre 2007 15:51

    Le conflit entre la turquie et les Kurdes ne datent pas du PKK. Les turcs ont massacrés les Kurdes tout au long du 20ème siècle. Le PKK n’est que le prolongement de cette lutte. C’est une résistance acharnée avec tous les drames que cela comporte. La turquie occupe le territoire kurde, les Kurdes demandent leur départ et la libération de leur pays conformément au traité de Sèvres. L’application des droits de l’homme est une autre de leur revendication. Il faut faire cesser la torture et instaurer des tribunaux pour juger les criminels de guerre turcs. Par ailleurs, on doit exiger des dédommagements consécutifs aux plus de 5000 villages kurdes rasés et le retour sur leurs terres des 5 millions de personnes déportées. C’est à ce moment seulement que les Kurdes pourront logiquement et légitiment renoncer à la lutte armée. La résistance est la seule arme aux mains des opprimés, les Kurdes doivent avoir le soutien de tous les démocrates des pays libres. La seule solution est d’obliger la turquie à libérer le Kurdistan et relacher tous les prisonniers politiques. La turquie a tout essayé contre les résistants du PKK. Elle a même formé une milice meurtrière et des islamistes et tenté de provoquer une guerre civile entre Kurdes. Tout cela a échoué et les américains comme le monde entier le savent, d’où leur réticence à appuyer la turquie, pays contrôlé par des militaires assoiffés de guerre. Pourquoi n’y a-t-il aucune volonté de la part des membres du gouvernement turc de s’affranchir des militaires ? Leurs vies sont-elles menacées ? Ont-ils peur du syndrome Turgut Ozal ?



  • welat 6 novembre 2007 14:39

    Votre article relate les enjeux géopolitiques de la région mais une fois pour toute il faudrait remettre l’être humain au centre des préoccupations. Les Kurdes sont effectivement le grand peuple oublié de l’histoire des nations. Résonne encore l’injustice qui leur a été faite par la non application du Traité de Sèvres. La communauté internationale doit un moment où l’autre prendre ses responsabilités. Celle qui résulte du découpage inique de l’Empire ottoman avec le sacrifice des Kurdes et celle plus actuelle des super-puissances qui ignorent les revendications légitimes de ce peuple. Les Kurdes doivent pouvoir bénéficier du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. On ne peut, d’un côté soutenir le peuple palestinien ou les albanais du Kosovo à vivre libre et le refuser aux kurdes, grand écart qui ne pose aucun problème à la très « démocratique » Turquie. Qu’est ce qui justifie que la Turquie réclame des droits pour la Chypre occupée (Chypre du nord) et refuse les droits fondamentaux aux Kurdes. La Turquie mène depuis trop longtemps maintenant la sale guerre contre les Kurdes faisant majoritairement des victimes civiles kurdes. Il est grand temps désormais d’exiger d’elle une résolution pacifique de ce conflit. La solution ne consiste pas à crier au loup avec les turcs. Le désarmement du PKK doit aller de pair avec l’exigence de la reconnaissance pleine et entière des droits du peuple Kurde.



  • welat 5 novembre 2007 12:34

    La turquie occupe le Kurdistan illégalement depuis 1920. Depuis elle a écrasé le peuple Kurde et ceci tout au long du 20ème siècle jusqu’à aujourd’hui. Les Kurdes veulent pouvoir vivre librement sur leur terre et récupérer par exemple le contrôle de leur capitale qui est la ville d’Amed. Le PKK a depuis 1984 pris le devant de la scène dans la lutte pour la liberté et les droits des Kurdes Kurdistan du nord (celui occupé par les turcs). Les Kurdes réclament légitiment leurs droits en tant que nation notamment en vertu du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, principe internationalement reconnu. Face à cette résistance, le régime militaire turc poussé par un nationalisme exacerbé (réfutant par exemple le génocide arménien) a très vite choisi l’option de la force pour combattre les Kurdes. Cela c’est traduit depuis par la déportation de plus de 4 millions de personnes, la destruction de 4000 villages, les exécutions sommaires, les viols ou la torture qui est encore de nos jours quotidiennement pratiqué dans les prisons turques. Par ailleurs et toujours dans le but de combattre les Kurdes, les turcs ont poussé à l’émergence d’un groupuscule islamiste turc : le hezbollah turc. Les combattants du Hezbollah ont été formés dans les casernes et les camps d’entraînement des forces spéciales de la police avec les encouragements du premier ministre de 1993 à 1997, Tansu Ciller et du chef d’Etat-major, Dogan Güres, assassinant, de 1993 à 1999, plus de 500 militants et intellectuels kurdes. Aujourd’hui, la création d’une entité Kurde au sud, qui connaît un dynamisme rare, inquiète au plus grand point les loups-gris turcs (les ultranationalistes). En prétextant la lutte anti-PKK ce nationalisme paroxysmique tente tout simplement d’annexer tout le Kurdistan et redessiner tout le Moyen-Orient.


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