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Yves

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  • Yves 3 septembre 2010 15:09

    Je suis d’accord qu’il s’agit d’un déclin relatif des USA et une tentative de retour aussi sereine que possible à la réalité après le rêve de toute-puissance d’après la chute du mur de Berlin suivi du choc du 11/9/01. Pour le reste rien n’est écrit pour le 21ème siècle, et l’Europe et l’Amérique du nord ont une partie de leur destin en commun. Une différence fondamentale toutefois, d’identité : les USA se voient comme une nation, alors que la construction européenne s’est faite quasi-exclusivement par le sommet et est très insuffisamment réappropriée par « les peuples européens ». Seul les Verts existent réellement à l’échelle européenne mais c’est un parti de « classes moyennes supérieures ». L’Europe politique que je pense nécessaire reste largement à faire à la base et pourrait être le chantier majeur du siècle.

    Enfin je ne suis pas du tout d’accord avec Immarigeon sur ses considérations au sujet de la mécanique quantique. Elles relèvent je pense d’une pensée magique, semblable à ceux qui prétendent que ces concepts sont écrits par exemple dans le Coran.
    Certes la MécaQ interroge la « réalité de la réalité » mais à une échelle très spécifique, toutefois non sans retombées technologiques (l’ordinateur quantique). En tout cas aussi bien la méca Q que relativiste font partie d’une science partagée à l’échelle de la communauté scientifique mondiale et il n’y a pas du tout d’école américaine à distinguer d’une école européenne, ni chinoise ni japonaise ni indienne.
    Ces considérations épistémologiques n’ont de toute manière rien à voir avec la choucroute politique et idéologique, sauf à verser dans une pathologie de la raison. Celle qui prétendrait déduire la totalité des évènements des constituants élémentaires. Elle a donné des Lyssenko et à la même époque des gens parfois très savants qui soutenaient que la
    relativité était une « science juive » à l’opposé de la méca Q, en dépit qu fait qu’un des promoteurs majeurs de cette dernière, Max Born, était juif.



  • Yves 18 août 2010 23:36

    Cher galien,

    Merci de votre réponse, au procès d’intention d’ingéniérie sociale près (à ce sujet je ne pense pas non plus que ce soit le propos de l’auteur même si le billet en a agacé plus d’un). Pour ce qui est du point Godwin, gare à l’abus, la comparaison aux années 30, pas seulement en Allemagne, peut être judicieuse ... au fait combien de ces points à distribuer en mai 68, un par pavé ? smiley.
    Effectivement les réalités sont plus culturelles qu’ethnoraciales. Mais les théories du genre faisaient que je sache partie de la « sagesse commune » occidentale (corpus de connaissances et idées censé faire un honnête homme, je ne parle pas de la recherche scientifique) jusqu’aux années 50-60. Cela avait façonné « naturellement » les conceptions d’hommes comme de Gaulle ou Churchill qui sont après tout des héros, pas des saints. Avec parfois des conséquences dramatiques (de Gaulle était opposé au fait d’accueillir les harkis). Et cela pèse encore sur les modes de pensée de l’élite (ceux qui sont censés savoir car comme chacun sait la haine viendrait de l’ignorance) qui se retrouve ballottée entre ce substrat et les obligations politiquement correctes. Du coup on a des « préfets issus de la diversité » et dans le même temps une incapacité à voir les réalités des instincts grégaires qui dépassent ces catégories. Au fait la diversité en France c’est aussi les régions, les langues et patois qui se meurent, et avec cela autant de manières d’appréhender la réalité. 



  • Yves 18 août 2010 15:32

    Plus jamais quoi ?
    Si les réalités se mesuraient à la véhémence des propos de ceux qui en rappellent le caractère incontournable, la Terre serait plate, l’homme ne pourrait en aucun cas descendre d’autres animaux, la France serait un satellite du Grand Reich, la sécurité sociale n’aurait jamais existé (cf les lois d’airain de l’économie). Les avions non plus (plus lourds que l’air), mais maintenant impossible de s’en passer. D’ailleurs en aucun cas l’homme ne peut avoir le moindre effet sur le climat planétaire, c’est connu, même des grands scientifiques nous le disent...



  • Yves 18 août 2010 15:12

    Et vous que proposez-vous ? De refaire le monde à partir des « réalités » ethnoraciales ? Ou bien, la thérapie TPMG ?



  • Yves 16 décembre 2009 01:09

    Article intéressant qui pose une bonne question à laquelle je n’ai vu jusqu’à présent aucune réponse dans les réactions. A savoir, le droit d’un individu de quitter toute organisation particulière prétendant parler en son nom, lorsqu’il ne s’y reconnait plus. Droit fondamental mais dont la déclinaison est moins qu’évidente surtout si la séparation est onéreuse, par exemple dans la relation entre un artiste et une société de gestion de droits d’auteurs. Les cas les plus difficiles sont bien sûr aux deux bouts : la famille (quoi qu’en disent les discours ambiants prétendant qu’elle n’existe plus), et la communauté nationale, car ce sont deux communautés qu’un individu ne peut quitter sans une décision lourde, et dont il n’est pas question d’exclure un individu sauf à aller vers un système totalitaire. La démocratie et le droit sont là pour y répondre ou au moins tenter de fournir des garde-fous. 

    Pour ce qui est du référendum suisse, facile de juger depuis un écran. Toutefois j’aurais trouvé courageux, même si quelque peu irréaliste, que le gouvernement suisse en tire les conséquences, considère qu’il n’est pas en mesure de faire appliquer une telle loi, et démissionne en bloc en convoquant des élections générales. Aux Suisses alors la liberté et la responsabilité : 
    - soit de voter l’UDC, initiateur du référendum et de supporter les conséquences d’être gouvernés par l’extrême-droite, en escomptant que les traités internationaux et les usages du temps servent de garde-fous à la mise en place d’une dictature,
    - soit de voter pour la coalition au pouvoir, mais alors d’accepter que la question soit remise sur la table en étant reformulée d’une manière plus démocratique, dans le sens ou démocratie diffère de dictature majoritaire. 
    Après tout, si à l’époque de Louis XIV on avait organisé un référendum en France pour interdire la « religion prétendument réformée », je pense que le « oui » l’aurait emporté de manière écrasante. L’« identité nationale » française est aussi faite de cette histoire que nous traînons encore comme un boulet faute de l’avoir regardée en face.

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