Sous de Gaulle le président du Sénat était un mulâtre de la Guyanne - Gaston Monerville. Cela n’a choqué personne à l’époque, en tout cas pas en public, et c’est fait naturellement sans propagande préalable pour le métissage obligatoire. A cette occasion, la République a simplement montré que tous les citoyens, quelleque soit leur origine, pouvaient accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat, même si pour certains c’est plus difficile que pour d’autre.

La situation actuelle est complètement différente. Au delà de la question de savoir s’il est judicieux d’éliminer les membres de la communauté française des postes qui projettent l’image de la France, on est obligé de considérer le mouvement politique abject dans lequel ce choix a été fait. Cela fait des années que l’on nous traite de raciste et de xénophobe pour tout et n’importe quoi. Cela fait des années que la propagande pour une France métissée (c’est à dire pour la disparition du peuple français) bat son plein principalement dans les partis de gauche, dans les agences de publicités et dans le show-business. Maintenant, cette gangrène a atteint le terrain politique et Sarkozy nous impose la discrimination anti-française tandis que le PS parle de donner notre citoyenneté à n’importe qui et de supprimer l’élection du Président de la République au suffrage universel. Les juges et les députés s’y sont mis. Ils s’immiscent dans la vie privée des gens. Ils votent l’une derrière l’autre des lois contraignant la population française à perdre toute identité, toute prééminence dans son propre pays et à être condamnée dés qu’elle essaye de défendre ou de donner la priorité à l’un des siens. Je l’ai déjà dis comme boutade mais je crains de plus en plus qu’on interdise les anniversaires en famille comme acte raciste et xénophobe.

Dans ce contexte, la nomination de ce journaliste n’est qu’un pas de plus vers l’enfoncement de la France dans le tiers-monde. Aujourd’hui on a beau jeu de traiter ceux qui s’en offusquent de xénophobe raciste etc car on joue sur les sentiments des gens pour appliquer une politique de disparition de la nation Française.

Les bons sentiments on les pratique dans sa vie privée. Ceux qui en font une bannière de combat sont des gens qui se servent des bons sentiments des autres mais s’en fichent complètement à titre personnel.

Ce journaliste qui a été nommé ne vaut ni plus ni moins que la petite main jaune en plastique du mouvement « Touche pas à mon pote » de Laurent Fabius et de Jack Lang. Il vaut 10 cts d’euros et sera jeté à la poubelle par LeLay et Mougeotte le jour où il ne servira plus à rien. Ce monsieur n’est pas traité comme un personne mais comme un gadget marketing qui permet momentanément d’enfoncer le clou du métissage obligatoire. En choisissant un citoyen originaire des Caraïbes ils ont beau jeu de dire qu’il est un citoyen français comme les autres mais ce n’est qu’un alibi pour faire passer un message beaucoup plus fort.

La question n’est donc pas de savoir si un noir est capable ou non d’occuper ce poste. Elle est de savoir s’il faut défendre l’existence de la communauté française ou si elle doit disparaître. C’est un débat de fond et d’une toute autre nature.