• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de aurelien

sur Purge de la bulle des subprime mortgages : un mécanisme naturel de correction


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

aurelien 16 août 2007 13:19

Je complète :

L’idéologie globale actuelle est une forme de réductionnisme économique. Sa politique est d’ailleurs de favoriser les réductionnismes en tout genre notamment dans son développement commercial.

Quoi de moins étonnant que de trouver parmi ces personnes qui se disent « libérales », celles qui prônent la trasngénification globale de l’agriculture, celles qui vantent les diverses technologies comme solutions à tous les maux de la terre, ou qui protestent contre les principes de précautions... Tout est marchand, tout ce qui est faisable doit être fait, normalisé, globalisé et échangé... etc

Ceux-là mêmes s’en réfèrent à la « nature », qualifiant de « naturel » des processus de rééquilibrages internes basés sur des principes économiques idéologiques...

On a évacué la nature par la petite porte, et on cherche maintenant à nous faire croire que la marche du monde imposée par une idéologie dominante EST ce qui est naturel...

Quelle bonne blague (ou très mauvaise) que cette mondialisation financière. Beaucoup de leurs acteurs sont des criminels en puissance de grande échelle, mais sans s’en rendre compte !

La machine idéologique financière mondiale ne peut que tout broyer sur son passage : l’éthique citoyenne, les petits travailleurs, les handicapés, les marginaux, la nature, la moralité (on tue et fait des guerres au nom de la démocratie et de son libre-échange), le droit des peuples à décider par eux-mêmes...etc.. etc

Vouloir expliquer cette crise des subprime, par une correction « naturelle » des défauts inhérents aux « défections »proprement humaines (trafic, corruption...etc) est une vaste fumisterie intellectuelle, permettez-moi de le dire. C’est la maintenance d’un système d’enrichissements particuliers dont les bénéfices ne sont nullement de nature prioritairement collective, car la collectivité avant d’être devenue une idéologie morbide est d’abord et avant tout une contingence de fait : nous partageons tous un même espace vital, clos et limité.

A la base de cette idéologie actuelle du « libéralisme » ainsi nommée, l’entreprise, en concurrence avec ses semblables et ce dans les mêmes domaines de compétences... une guerre sans fin avec des oeillères, dont le développement fragmenté par marchés maintient la schizophrénie éconmique globale, masquée par les injections artificielles médicamenteuses des grandes banques productrices d’argent.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès