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Commentaire de ddacoudre

sur La quantique une autre dimension pour le raisonnement


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ddacoudre ddacoudre 26 janvier 2008 10:15

 

Bonjour hecatonchire.

 

« Pour résumer ma position (qui n’est pas forcément celle adoptée par les auteurs), je constate que les tenants du relativisme ont généralement un bagage épistémologique faible (surtout en Maths et en Physique). On les trouve majoritairement dans les sciences sociales et chez les religieux, ceci expliquant cela ».

 

Ce que tu dis est très juste. Si cela n’est il y aurait une forme de dictature des maths et de la physique. Ce langage chiffré à permis la définition de principes constants sur lesquels nous vivons, il ne s’agit pas pour moi de remettre ces fondements, même s’il sont ceux de nôtre dimension. Si nôtre regard était fait de rayon X nous verrions un autre monde, il est donc limité par notre regard et les outils que nous créons grâce à lui. Il n’est donc rien qui n’émane de nous. Ceci ne discrédite pas le langage chiffré, mais permet d’admettre qu’au travers d’eux nous parlons de nous, nous parlons de notre psychique. Et si la logique humaine ouvre des voies, la traduction cérébrale de nos sens reste nôtre bruit. S’il en était autrement les langages ne seraient pas une modélisation de notre capacité d’adaptation par l’apprentissage, mais héréditaire. C’est pour cela qui ne faut pas faire du langage chiffré un nouveau Dieu qui donne le sentiment à ceux qui en sont les spécialistes, et a qui nous devons tant qu’il est incongru de réfléchir en dehors d’eux, qu’il ne peut y avoir d’autres moyens et imposer une dictature du chiffre comme nous l’observons en économie.

 

Souvent je rappelle pour que l’on ne se méprenne pas sur mes propos la pensée attribué à Socrate.

 

« Toi, père de l’écriture, tu lui attribues une efficacité contraire à celle dont elle est capable ; car elle produira l’oubli dans les âmes en leur faisant négliger la mémoire ; confiants dans l’écriture, c’est du dehors, par des caractères étrangers, et non plus du dedans, du fond d’eux-mêmes, que ceux qui apprennent chercherons à susciter leurs souvenirs ; tu as trouvé le moyen, non pas de retenir, mais de renouveler le souvenir ; et ce que tu vas procurer à tes disciples, c’est la présomption qu’ils ont la science, non la science elle-même ; car, quand ils auront beaucoup lu sans apprendre, ils se croiront très savants, et ils ne seront le plus souvent que des ignorants de commerce incommode, parce qu’ils se croiront savant sans l’être ».

 

Il y a donc longtemps que l’homme a compris qu’il ne peut réduire sa Pensée à ce qu’il exprime.

 

Merci pour cet échange.

 

Cordialement.


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