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Commentaire de Grasyop

sur Gilardi, sans commentaire


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Grasyop 28 mars 2008 01:45

« il ne devrait pas y avoir de place pour le mépris. »

Il ne s’agit pas d’avoir du mépris, il s’agit de relativiser une hagiographie naissante.

Parle-t-on ici du personnage public ou de la personne privée ?

Si on parle de la personne privée, il me semble que ça ne méritait pas un article, du moins pas plus que pour toute autre personne qui meurt dans le monde et qui, elle aussi, laisse une famille en deuil, qui mérite tout autant qu’on pense à elle.

Si on parle du personnage public, du personnage qui a une influence sur des millions de gens, alors il me semble que son action doit être passée au crible des critiques aussi bien le jour de sa disparition que n’importe quel autre jour. Il ne saurait y avoir de répit ; il en va ici du temps de cerveau disponible de ces millions de gens.

Enfin, c’est l’auteur qui provoque, en parlant, ironiquement, de non-évènement. Je n’ai fait que reprendre son expression, ainsi qu’un commentaire qui se voulait lui aussi ironique mais qui était en réalité criant de vérité.

Mais si vous voulez de la provocation :

« les émotions si simples que procure le sport ». Vous auriez pu dire « primaires ».

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