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Commentaire de sisyphe

sur Les Sacem européennes se battent pour garder leur monopole


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sisyphe sisyphe 5 juillet 2008 11:00



Ensuite, je suis d’accord avec vous, puisque la musique n’est pas un produit marchand, cessons de vouloir la traiter comme tel et liberons le telechargement legal, interdisons les DRM, arretons immediatement le racket effectué sur les supports nuùmeriques... vous payez une taxe aux ecrivains, vous, quand vous achetez une ramette de papier ? et pourtant.... !!!

Quel rapport ? Quand vous achetez un livre, oui, vous le payez, et une part revient logiquement à l’auteur.
Libérer le téléchargement légal, ça veut dire quoi ? Ne pas payer, et télécharger une oeuvre qui ne rapportera donc rien à son auteur, son compositeur ? Anormal.



Il faut aller jusqu’au bout de la logique, Oui les artistes ont besoin d’un système qui permettent de gerer leur droit.
Nous avons deux solutions et deux seules solutions :
... soit un système unique d’état, concessionné ou non, mais si il est concessionné ce sont les artistes qui paierons les services du délégataire.
... soit un système totalement privé et là chacun pourra installer une structure a sa sauce, libre, payante... en esperant qu’il n’y en ait pas autant que d’artistes.

La troisième solution est celle qui existe : la Sacem (je me répète) est un genre de syndicat des auteurs, compositeurs, éditeurs, qui se charge de récupérer les droits d’auteur et de les reverser aux ayant-droit. Ce n’est pas un monopole ; elle n’est pas obligatoire, elle est concurrencée par d’autres sociétés, auxquelles l’artiste peut faire appel. Je ne vois donc pas où est le problème.

J’aime pas du tout ces espèces de corporatismes qui s’arrogent le droit de creer des structures monopolistiques qui se gavent sur les assujetis et qui plus est ne fonctionnent que pour les intérêts des "gros" comme les 52 faux culs qui se sont declarés dans l’antichambre de la loi Hadopi.

Une fois de plus, ce n’est pas une structure monopolistique : ça ne "se gave sur personne ; c’est chargé de faire respecter les droits d’auteur. Que les "gros" y gagnent plus, c’est parce qu’ils vendent plus ; c’est, il me semble, la loi de l’offre et de la demande.

En revanche, pour ce qui concerne le téléchargement, je suis d’accord que l’idée d’une licence commune était beaucoup plus intelligente et efficace que la loi Hadopi, répressive et idiote.
L’idéal étant, effectivement, de faire payer aux fournisseurs d’accès une taxe (quitte à ce qu’ils la répercutent
ou non sur leurs clients) : taxe qui aurait pu être reversée à l’ensemble des artistes, avec des seuils maximum, ce qui aurait pu aider les artistes moins connus et moins achetés.
Mais là, la Sacem n’y est pour rien : tournez vous plutôt vers les "majors" de l’édition, qui encaissent, eux, le gros paquet, et ne veulent rien lacher de leurs privilèges, en n’ayant pas su ou voulu s’adapter à la nouvelle donne

Je me souviendrai toujours du co.mportement de la sacem lors de la fête d’adieu d’un professeur des ecoles qui a exig"les droits de reproduction DANS LA COURS DE L’ETABLISSEMENT de la chanson "adieu mr le professeur" qui avait été executé par un choeur d’élèves !

Je connais cette histoire : elle n’est qu’un épidoe burlesque et regrettable des excès qui peuvent être commis, mais n’engage en rien le fond de l’affaire : il est légitime que les créateurs touchent leurs droits d’auteur sur des oeuvres reproduites ou éxécutées en public.














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