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Commentaire de wangpi

sur Etats-Unis, démons de la Terre (1)


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wangpi wangpi 19 août 2008 00:52

tiens, puisque mon petit article se perd dans les méandres de l’acceptation d’agoravox, et que le sujet s’y prête,
je vous donne en avant première (dernière ?) mon texte avant qu’il ne fasse l’objet d’un signalement pour "abus"...

I love americans (and americans love me)
«  L’amérique est le seul pays qui soit passé directement de la préhistoire à la décadence, sans passer par le stade de la civilisation.  »
Cette assertion prend chaque jour un goût plus amer.
N’allez pas mal interpréter ce billet. Je n’ai rien contre les américains, les gens, les citoyens. Ils sont à peu près comme partout, dans les mêmes proportions.
Non, quand je dit «  américain  »,  je parle de l’oligarchie qui gouverne de fait ce pays, et place ses pions sur la scène planétaire des médias qu’ils ont créé, et où des marionettes jouent aux démocrates, en vidant de leur substance les mots de liberté, de démocratie, de respect, de progrès, de justice.
Ainsi accepté ma définition du mot américain, je peux dire que je suis un anti-américain primaire. Tout ce que ce pouvoir représente et véhicule me dégoute. Sa ridicule prétention à diriger le monde ne m’a jamais fait rire. Sa «  démocratie  » n’en a que le nom  : c’est une dictature sans foi ni loi. Et ils se permettent de donner des leçons  ! Eux qui ont toujours soutenu les dictatures les plus infâmes, et dont la politique est la négation de toute forme d’humanité, ils sont le cancer qui tuera la planète, et ses habitants, après les avoir réduits à l’états de «  cerveaux disponibles  » à toutes les impostures . Leur religiosité macabre ne provoque même plus la moindre réaction au pays de Voltaire et des lumières.
Et surtout, leur goût, qualité suprême à mes yeux, leur goût est de chiotte.
Que la dictature soit le seul moyen de gouverner, je peux l’accepter, mais Laurent de Medicis, par exemple, a laissé au monde suffisament de merveilles pour que son héritage témoigne des ambitions de sa politique.
L  »amérique  » ne laissera au monde que des emballages de nourriture génétiquement modifiée, des photos de pétasses refaites en silicone de la tête aux pieds, des pauvres par milliards et du toc, partout, du toc.
Leur puissance économique garantit la soumission des imbéciles qui n’ont que la consommation pour horizon, le progrès technologique vide de sens comme religion, le mépris des hommes et de la culture comme compensation à leur absence d’humanité et de culture.
Par soucis de pédagogie, je vous laisse googler pour recenser plus avant les crimes de cette "amérique".

Et il existe encore des tarés capables de nous soutenir que c’est une démocratie  ! On voit bien là l’attitude du chien battu qui vient, la queue entre les jambes, lécher la main qui tient le fouet. «  Plus le maître est infâme, plus l’esclave est immonde  », disait Beaumarchais  ; et cette vérité n’a jamais été aussi criante qu’aujourd’hui, alors qu’il n’existe quasiment plus une seule voix publique pour, ne serait-ce que questionner la légitimité de leur violence (Merci Hugo Chavez).
Quelle admiration de microcéphales pour ce maître  ! Elle va bien à cette plèbe des vanités, toujours enthousiaste et toujours déçue. Sans goût parce que n’ayant eu de rien une expérience heureuse, et ne reconnaissant rien de ses expériences malheureuses, parce que sans goût, et sans courage.

Les preuves de fraudes électorales ont beau se multiplier, la destruction de leur constitution avérée, il se trouvera toujours des petits agents pour crier haut et fort que «  au moins, c’est une démocratie  »  !
Dès mon plus jeune âge, j’ai éprouvé un profond dégoût pour ce pays et me suis juré de ne jamais mettre les pieds là-bas. Leur monde de pacotille, leurs valeurs de pacotilles, leur culture de pacotille, m’ont toujours laissé pantois, à considérer l’attrait qu’ils provoquaient chez des européens pourtant élevés à l’aune de la raison et d’un passé glorieux.
La réalité de leur impérialisme sans âme se manifeste dans le seul fait qu’ils sont les promoteurs inlassable de la «  mondialisation  », et qu’ils y ont converti la totalité des hommes politiques européens. Ceux-ci ont d’ailleurs fait vœu d’allégence à ce supra-pouvoir (voir le récent accord sur la fourniture aux usa des renseignements personnels sur les citoyens européens qui voyagent, même ailleurs qu’au usa  !).
Ce pouvoir qui a maintenant l’autorisation d’arrêter n’importe qui sur le globe, pour la seule raison que ce n’importe qui n’est pas d’accord avec leurs valeurs et leur politique (Est-ce que je ne risque pas moi-même de sombrer dans la paranoïa  ?)  !
On peut construire un trône avec des bayonnettes, disait Talleyrand, mais on ne peux pas s’asseoir dessus, ajoutait-il…
«  Qui n’est pas avec nous, est contre nous  ». Je ne veux pas être avec eux. Et ne suis même pas contre eux, cela m’obligerais à conduire des actions que je réprouve, étant un pacifiste convaincu, et ennemi de toute forme de violence.
Je ne peux que les détester, profondément, et souhaiter que l’histoire leur donne tort. Ou plutôt l’attendre, car celle-ci ne s’arrête jamais, et cet empire s’écroulera plus vite que les autres, rongé par ses propres contradictions, et renversé par la violence universelle qu’il aura contribué à nourrir, à entretenir, à augmenter.

Ceci dit, j’ai beaucoup d’amis américains, j’ai même fait mes études avec eux. Je peux d’ailleurs affirmer que l’immense majorité des américains déteste son gouvernement, mais que comme partout ailleurs, il est baillonné, représenté par des médias aux mains des «  experts  », des familiers et des bouffons du pouvoir, et qui n’ «  informent  » que pour donner des ordres, déguisés en «  informations  ».
«  Il faut faire tomber les murs entre les peuples…  » nous «  informent  » les médias, citant le nouvel élu de l’oligarchie américaine, barack Obama, se faisant ainsi sans vergogne les chantres de ce mondialisme qui dénie les peuples et leurs nations. Tout en nous faisant croire que c’est une juste continuation de la chute d’un premier mur, dont l’ignorant croit qu’elle a satisfait l’amérique alors que cela a été le coup le plus dur porté à son hégémonie sans réplique, celle-ci étant objectivement incarnée par le péril rouge…
Et de ne plus pouvoir se décerner, a contrario, des brevets de démocratie est sans nul doute la source d’un grand désarroi.
Mais enfin, le monde étant suffisament écervelé, et a qui on a menti aussi longtemps, et sur autant de sujets, sans aucune espèce de conséquence, avelera tout aussi bien le prix nobel de la paix de Gore que celui de Kissinger, le danger de l’Iran comme celui de l’Irak, bref tout ce qui est dicté par les nécessités du moment.
Il acceptera sans mal tout ennemi qu’on lui désignera.
Aujourd’hui, les russes.
Et ceux qui ne peuvent que constater, jour après jour, la grande maladie et la grande folie du monde, et qui savent hélàs que seule l’auto-destruction les gueriront  ; ceux-là reprendront à leur compte cette formule  : «  Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous.  »
Enfin, je ne peux m’empêcher de citer Oscar Wilde  : "When good americans die, they go to Paris".
D’ailleurs, beaucoup d’intellectuels et d’artistes américains sont venus s’installer en France depuis le 9/11.
Mais est-ce encore le pays des droits de l’homme et de la liberté de penser  ?
Au vu des récentes déclarations de notre président, on peut en douter.
Si vous détestez Sarkozy, c’est parce que vous détestez l’"amérique", et que vous voyez bien, ou sentez intuitivement, son allégeance absolue à ses "valeurs", à sa politique liberticide et destructrice.
I love americans, et je suis un anti-américain primaire.


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