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Commentaire de garibaldi15

sur « Nu couché avec un chat » de Picasso : un humour un peu gras ?


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garibaldi15 16 octobre 2008 16:56

Alors Monsieur Villach, on vient sur Agoravox pour y faire sa petite crotte quotidienne ?!

Je vous poste à nouveau ce que je vous écrivais il y a quelques jours :


Je profite de l’occasion pour revenir sur vos propos dans la file ’’Picasso face aux grands maîtres’’ où vous me qualifiez de ’’potache’’ :

’’J’adore la ferveur avec laquelle les potaches mémorisent les "bons mots", cueillis on ne sait comment de la bouche des supposés grands hommes, mais aussitôt répandus dans le peuple par leurs affidés à leur dévotion pour leur promotion.
Je vous répondrai en vous rappelant que le même Dali (le fameux AVIDA DOLLAR) prétendait dans un moment de grande lucidité que le centre du monde se situait à la gare de Perpignan ! Faudrait donc s’entendre : trou du cul ou gare de Perpignan comme centre du monde ? Quel est votre point de vue ?

C’est dire le niveau où vous vous situez.

Mais nul doute que vous vous êtes soulagé d’un grand courroux. Vous pouvez me remercier pour ce confort retrouvé.
En attendant, vous avez su faire diversion pour ne pas dire un mot de ce "nu couché avec un chat" ! Sans doute, parce qu’il n’y a rien à en dire. Paul Villach ’’

Votre problème Monsieur Villach, c’est que vous ne pouvez vous empêcher d’avoir avec les autres cette attitude qu’à un certain type de prof vis à vis de ses élèves !

Vous supposez que je suis un potache ? Erreur, je suis de la même génération que vous !

Le bon mot de Dali, je ne l’ai pas recueilli sur radio on-dit-que mais sur mon écran de télé sur lequel était diffusée l’interview (par Pierre-André Boutang, entres autres. Vidéo en vente sur le site de l’INA) !

Merci de penser m’apprendre l’anagramme qu’André Breton avait pondue. Des fois que je ne le saurais pas. Le prof Villach, magnanime, est là pour diffuser le savoir !

Allez, moi aussi je vais vous la faire dans l’anagramme : je pense que dans votre article vous avez confondu Pablo Picasso avec Pascal Obispo !

Si Dali estimait que le centre du monde était situé à la gare de Perpignan, c’est tout simplement parce qu’elle est bien au centre de tout ce qui l’entoure, c’est à dire le monde ! Il va falloir nous démontrer le contraire (mais cette malice vous avait peut-être échappé ?) !

Et si je n’ai rien dit sur ’’nu couché avec un chat’’ c’est parce que vous avez tout dit dessus. C’est ce qu’on appelle une démonstration par l’absurde !

Et en ce beau jour, j’ajoute .....

Je relève dans votre article la partie suivante :

À ce degré dans la caricature, on en vient forcément, pour tenter de sauver la mise de l’auteur, à soupçonner une manière toute personnelle de pratiquer l’humour. La distanciation qui en résulte calme du moins les spasmes de haut-le-corps dont on a pu être secoué.

Faute de contexte, on en est réduit à des hypothèses. S’est-il agi pour l’auteur de se venger d’une femme qui l’aurait déçu, ou encore l’aurait plaqué ? Dans ce type d’humour un peu gras, l’intrusion du chat trouverait une autre signification que celle de ces animaux familiers que l’on voit parfois dans les nus allongés sur un lit : n’est-ce pas par une image très délicate qu’autorise l’ambiguïté volontaire, une façon pour l’auteur d’insinuer que le boudin qu’il a croqué était frigide et mal-baisé, et qu’il était à ce point mal foutu qu’il portait son chat sur le genou… puisqu’« il faut appeler un chat un chat, dit Boileau, et Rolet un fripon » ! Quant aux chatouilles faites au chat, si ce n’est pas du Rorschach, la chasteté de l’image dispense qu’on s’étende sur ce chapitre.

Ne faut-il pas un cadre de référence un peu confus pour oser, par intericonicité, reconnaître dans cette caricature grossière à tous points de vue une des Vénus, Maja, Odalisque ou Olympia que, du Titien à Goya et d’Ingres à Manet, les peintres ont aimé enluminer de leur désir pour l’enchantement de leur public ? La grossièreté peut-elle être ainsi confondue impunément avec la délicatesse, sans provoquer la désorientation ? Mais sans doute est-ce la fin poursuivie.

Mais dites-mois Monsieur Villach, c’est excellent tout ça ! On cherche, on s’interroge, on parle même de caricature, et finalement on trouve :

 La grossièreté peut-elle être ainsi confondue impunément avec la délicatesse, sans provoquer la désorientation ? Mais sans doute est-ce la fin poursuivie.

Je relève même votre très subtil ’’la forme informe’’. Bravo !!!!!


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