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Commentaire de Internaute

sur « C'est décidé, j'entre en résistance ! » : lettre d'un directeur d'école


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Internaute Internaute 28 octobre 2008 12:04

Oui, on laisse l’EN en concurrence car je ne désespère pas qu’elle s’améliore. D’autre part le changement ne peut pas être brusque et les deux doivent cohabiter. Il ne s’agit pas d’une rupture mais d’une évolution.

La remarque incendiaire de l’auteur montre que j’ai visé juste. Qu’y a-t-il de vichyste dans mon commentaire ? Rien, si ce n’est que dans le cadre mental de l’auteur ceux qui ne sont pas avec lui sont nécessairement des nazis. Voilà une belle démonstration d’intolérance crasse de la part de gens qui prétendent entrer en résistance. Laissez-moi rire.

La question des zones défavorisées doit être prise en compte mais ne doit pas être le centre de toute réflexion sur l’Instruction Publique. Ceux qui sont d’un milieu standard, et c’est quand même la grande majorité en France, ont le droit à un système éducatif qui soit fait pour eux. D’ailleurs, les fameuses Zones d’Enseignement Prioritaires existeraient beaucoup moins si les profs et l’EN avaient fait un peu plus preuve d’autorité dans leurs établissements. Le laisser-faire et la fausse pédagogie les ont conduit là où ils en sont. L’intervention spécifique de l’Etat pour aider les plus faible dans un univers néanmoins concurrentiel est admise. Il existe le RMI sans que pour autant on vienne nous dire que les emplois privés doivent disparaître. Pourquoi donc l’EN échapperait à cette évidence ? Quand à croire que les écoles privées seraient plus cher, cela fait partie du mythe entretenu par les tenants de la lutte de classe. Savez-vous quel le coût d’un élève à l’EN ? Aujourd’hui les écoles privées (non confessionelles) sont réservées à la classe moyenne parceque les parents doivent payer double, l’EN plus l’école de leur enfants. 

La véritable question qui se cache derrière le refus féroce de toute liberté d’instruction est qu’elle est le moule de l’endoctrinement des masses. Ceux qui en ont le monopole ne lâcheront jamais le morceau autrement que par la force.


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