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Commentaire de marcoB12

sur L'obscurité, un outil de libération de l'Afrique


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jjwaDal marcoB12 30 octobre 2008 04:31

Article sympathique. Ce beau continent à un potentiel extraordinaire (humain et naturel)
très largement laissé en friche et il faut encore et encore dénoncer ce scandale.
Oui bien sûr la décolonisation de l’Afrique n’a jamais eu lieu. Elle continue sous des formes plus subtiles, financières, règlementaires, idéologiques, etc...
Vous évoquez le problème énergétique.Il est indissociable du manque de démocratie, de l’incompétence des élites, de la primauté d’intérêts privés sur le bien commun,
problème non spécifique au continent africain (il est majoré semble-t’il là-bas, mais nous sommes dans une situation voisine).
J’ai tendance à penser qu’une solution peut émerger de cultures énergétiques et de la valorisation des déchets organiques via la méthanisation.
D’abord parce que le système est décentralisé, nécessite peu d’investissements , est "low tech", utilise pas mal de main-d’oeuvre.
Ensuite parce que la valeur d’un ha de biomasse consacré à une production énergétique dépasse de loin la valeur d’un ha consacré à la production pour export de café, banane, haricots verts et autres foutaises...
Enfin parce que ce gisement énergétique est renouvelable et produit (reliquat de méthanisation) un amendement pour les sols meilleur que le compost.
J’ai des toilettes sèches à la maison qui me donnent l’engrais nécessaire pour le jardin
et je n’ai pas le souvenir que les africains croulent sous la réserve en eau par ex,
encore moins les engrais.
Voir ici la culture du figuier de barbarie sur des terres marginales pour la méthanisation par ex.
De nombreux végétaux peu exigeants pourraient localement faire l’affaire et les paysans ne manquent pas.
En résumé les africains auraient intérêt à se tourner vers le biogaz. Pour mémoire on peut avec du méthane
cuire, se chauffer, produire de l’électricité, faire rouler des véhicules...
Pour le soleil et l’éolien, les coûts sont encore élevés, et c’est une solution "sans les africains" car la technologie est étrangère, la maintenance pas évidente, les besoins en main-d’oeuvre réduits au maximum.



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