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Commentaire de Pascal Lorent

sur Qui a peur de Denis Robert ?


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Pascal Lorent 31 octobre 2008 20:59

 Diffamer, c’est aussi laisser penser que Denis Robert est accusé de faux et usage de faux. Qui vous a soufflé cela ?
Visiblement vous n’avez lu aucun ouvrage de Denis Robert et vous faites un amalgame entre ses travaux et l’affaire du corbeau qui s’est vue baptisée assez vite affaire Clearstream.
imaginez les révélations que vous venez de faire. Les gens qui veulent faire des transactions discrètes utilisent des prête-noms. La belle affaire. Comment Denis Robert n’y a pas pensé en trois ans d’enquête !

La base des ouvrages de Denis Robert est fondée sur le fait qu’une centrale bancaire internationale (il y en a deux au monde), enregistre les milliers de flux journaliers qui s’opèrent entre la plupart des banques de la planète. Peu de gens savaient avant cette enquête journalistique qu’une transaction entre deux banques basées dans dans des paradis bancaires, fiscaux et judiciaires était enregistrée par une société quelques part dans un autre paradis bancaire. Les documents d’archives produits dans les livres et les films ne sont pas des faux et n’ont jamais été contestés par personne.
La deuxième révélation était de montrer que progressivement la clientèle de cette chambre de compensation a ouvert de plus en plus de comptes et de sous-comptes domiciliés dans tous les paradis judiciaires de la planète. Certaines banques ne disposaient que de sous comptes ne dépendant d’aucun compte principal dit publié. Quand on dit publié, cela signifie qu’il est publié au regard des autres clients de la firme. D’autre comptes n’appartenaient même pas à une banque et certains sont tout simplement des sociétés.
Une fois de plus des piles de vrais documents, des liste sur plusieurs années, jamais contestés dans les nombreuses procédures entamées par la firme et différentes banques.
Voilà dans les grandes lignes le contenu de ses ouvrages. C’est pas rien quand même.
L’utilisation de telles données aux mains de juges et informaticiens avertis peut permettre de visualiser certains flux et identifier une contre-partie, donc un prête nom, donc un client même si les valeurs ont fait virtuellement dix fois le tour de la terre.
tout système a sa faille.







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