• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de chantal nouma

sur Mongo Beti l'immortel


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

chantal nouma 31 octobre 2008 21:19

Chantal Brevaux sur les traces de Bush et Maccain

Une phrase a suffi à déclencher la polémique sur l’eugénisme, la guerre des civilisations : " je fais le bien autour de moi ;lui le mal ! ".

C’est une phrase vielle comme le monde, qui est l’apanage de ceux qui pensent imposer leur pensée, soi-disant pour le bien des hommes. Hitler aussi pensait faire le bien, à son actif il tuait non seulement les juifs, les noirs, mais tous ceux qui traînaient des tares honteuses. M. Moussy, ayant donc le malheur de traîner une maladie honteuse comme l’hépatite C, doit être voué aux gémonies.
 

Cette Maxime de Georges Bush reste d’actualité : "Combattre l’axe du mal" . Elle résume l’opposition entre le bien " universaliste " et le bien " conventionniste ", plutôt créationniste, qui valorise la spécificité des genres, des communautés et des comportements. Votre philosophie démontre à n’en plus douter votre état d’âme .Le fanatisme !

De l’Ipéca

Quand l’amour rend fou


Comme souvent lorsqu’un jeune dynamique s’affirme contre les conventions, il est l’objet des tirs groupés, connus et inconnus. Chantal Brevaux s’emploie au négationnisme, en reniant de manière effective les faits historiques :l’homme ! L’homme est non seulement un être de raison et de pensée, il est aussi un être de faiblesse, de pulsion, d’animalité. Donc, la maladie est un fait historique , alors humaine. Dans le jésuitisme dans lequel Madame Brevaux mène sa gâchette, elle ne manquera pas de dire que M. Moussy est un frustré, un émasculé. En somme, si l’amour ne relève pas de la raison, donnera-t-on encore raison à l’amour ? Je pense que Madame Brevaux se dénature, elle tue son amour-propre.
Beaucoup de contemporains, comme Aimé Mathurin Moussy sont insultés, dénigrés, parce qu’ils n’ont pas respecté l’ordre établi. Les Maccainistes comme Madame Brevaux, vont bientôt affirmer que les textes, rédigés par un africain, sont inutiles, car ils n’apportent rien aux ouvrières ou aux femmes. François Mauriac écrit : "Nous avons atteint les limites de l’abjection. C’est l’Ipéca qu’on nous ingurgitait quand nous étions enfants pour nous faire vomir". Vous aller bientôt nous dire, en référence à Albert Camus, qui n’était pas tendre à l’endroit de Sartre et de Beauvoir, que les écrits de Beauvoir "déshonorent le mâle français", je crois que vous décréterez que les écrits de M.Moussy " déshonorent la femme, le bien, la France ".


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès