"Ne devrait-il pas se demander quels secteurs relancer : ceux en crise ou ceux à potentiel ? La crise nous dit : nous vivrons demain dans un monde avec moins de voitures, un monde qui consomme moins d’acier, moins d’aluminium, peut-être moins de pétrole..." écrit l’auteur.
De fait, après nous avoir dit et redit qu’il fallait utiliser les transports en commun, remettre en cause l’implantation de logements trop loin des lieux de travail et limiter l’utilisation des voitures individuelles, on veut maintenant redynamiser le secteur automobile tout en prévoyant de prendre en faire prendre en charge par les employeurs, à partir de janvier 2009, une partie des frais de transport des salariés qui utilisent les transports en commun et de construire de nouvelles lignes SNCF. Cela fait beaucoup ! et la cohérence de la politique en matière de transport n’est pas très claire. Il y a de quoi être dérouté !
Enfin, avec notre président, on commence à avoir l’habitude de ne rien comprendre à la cohérence de ses actions ! Ce qui est sûr, c’est qu’en ce moment, il ne ménage pas ses efforts pour chercher à plaire à tous les électeurs, les riches et les pauvres, les écologistes et les inconditionnels de la voiture ! Pour ce qui est de la crise, on n’est pas près d’en sortir !
"une crise est une période de rupture entre un équilibre et un autre, de passage d’un monde à un autre. Elle implique des changements nécessaires et elle permet des évolutions souhaitables."
Au lieu de cela, nous nous obstinons dans de vieux schémas, voulant sauver ce qui a fini de vivre et refusant de faire naître du nouveau. Une nouvelle société est à créer.