• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Paul Villach

sur Marie Drucker en couverture de « Psychologies » : un exemple de promotion par le travail, à l'en croire


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Paul Villach Paul Villach 6 janvier 2009 18:47

@ Concombre démasqué

"Je vous trouve bien critique à l’égard d’une femme que vous ne connaissez pas, et je sens derrière vos propos sur cette jeune femme une pointe de jalousie, que je peux néanmoins comprendre, mais que je résumerais ainsi : Pourquoi ne suis-je pas mieux né ? "

D’abord, de grâce, la thérapie, c’est vous qui venez la chercher chez moi ! Je ne viens pas sur votre fil, si toutefois vous en avez un aujourd’hui. Je ne suis pas sûr que j’y trouverais de l’intérêt, à lire vos commentaires. Et voyez, si votre fil existe aujourd’hui, moi, j’ai la correction de ne pas venir polluer la discussion légitime que vous pouvez avoir avec des lecteurs.

Mais enfin vous m’opposez un argument, même s’il est bien léger : "Je vous trouve bien critique à l’égard d’une femme que vous ne connaissez pas". Aussi vais-je y répondre.

1- Je ne critique pas une personne physique, mais un plan-média que la demoiselle a développé cette dernière quinzaine pour sa publicité. Point n’est besoin de connaître personnellement la demoiselle. Ce n’est pas le sujet ! Sans doute ne faites-vous pas la différence ! Moi, si ! Il y a chez vous certaines lacunes qu’à votre place je chercherais à combler.
2- Mlle Drucker a tenu à se présenter comme quelqu’un qui doit tout à son travail : voyez la légende de la photo. Je n’ai rien inventé. Et que ça soit dans "Psychologies" ou ailleurs, cela mérite attention !
3- Je me permets de montrer que des indices font douter de son message : famille, culture des plus modestes, apparence physique et narcissisme paraissent
à des degrés divers avoir joué dans son recrutement ; son prétendu travail n’y est pas pour grand chose. Mais pas folle la guêpe ! On lui a appris quelques tours de passe-passe sur le champ de foire, c’est-à-dire des leurres : on lui a dit que le travail est le seul critère de légitimité en la matière. Aussi, comme d’autres, en use-t-elle mais la ficelle est un peu grosse !
4- Je vois surtout dans cette demoiselle un exemple de ces péronnelles au bagage léger qui envahissent les ondes depuis quelques temps et paraissent peu conscientes du rôle qu’on leur fait jouer, car leur narcissisme y trouve son compte.
Voyez l’article que j’ai consacré à cette autre journaliste de France Inter qui a pratiqué "la confusion intellectuelle"
au sujet des explosifs trouvés au Printemps-Haussmann, sans le savoir sans doute, mais en étant sans doute pilotée comme il faut,

Sauf à interdire la critique argumentée, je ne vois pas où est le blasphème quand on critique un système médiatique qui ne peut que jeter le discrédit sur l’information diffusée. Nous sommes en démocratie, que je sache !

La qualité de l’information ne peut s’élever que si l’émetteur rencontre un récepteur exigeant. On ne raconte pas de bobards à qui est capable de s’en apercevoir et inversement ! Il est donc utile, pour aider - qui sait ? - à l’élévation à venir de la qualité de l’information, de dire que des péronnelles dans la fonction qui leur est assignée, ne sont pas crédibles. L’information est chose sérieuse. Paul Villach



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès