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Commentaire de Absurde

sur Certains reverdiront après la crise. Nous, pas...


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Absurde Absurde 10 janvier 2009 10:18

Le diesel existe aux Etats-Unis, et l’usage du GPL y est infiniment plus répandu que chez nous, où il a été diabolisé au même titre que toute espèce d’innovation par les Inquisiteurs du Sacré-Collège du Plantage à la franchouille, à qui l’on doit la fuite de nombreux cerveaux et tous les arriérismes qui nous ont conduits là où nous en sommes, de l’anachronisme de nos connexions internet à fil de cuivre au retard singulier que nous avons pris sur la plupart des autres autres pays européens en matière de production et d’exploitation des énergies renouvelables... 

Les bus et véhicules de voirie de Chicago sont équipés depuis déjà un certain temps de propulsion à pile à combustible, et un construction californien a mis au point une voiture de sport tout électrique dont les performances ne sont pas loin d’égaler celles d’une Cobra. Par ailleurs, il est faux de dire que l’industrie automobile américaine est en retard par rapport à la nôtre : ce sont deux modèles si différents qu’ils ne sont en rien comparables. Il est aussi faux d’assurer, comme vous le faites, qu’un V8 là-bas est comme un moteur de Twingo ici ! D’abord parce que la majorité des véhicules US (SUV compris), tournent depuis belle lurette sur des six cylindres, ensuite parce qu’il a toujours existé dans les gammes GM, Mopar et Ford Motors des modèles de base, dits économiques, assez comparables à nos voitures urbaines, et pour certains ce sont ou c’étaient des modèles européens à la base, restylés pour coller aux schémas et aux règles de sécurité en vigueur outre-Atlantique. 

Ce qui peut sauver les US c’est leur tradition d’ouverture à l’innovation, conjointe à un optimisme qui en France, je le reconnais, passe pour puéril. 

Chez nous, on préfère partir perdants sur toute la ligne pour éviter d’avoir à se bouger le cul. Ensuite, on passera des années et des années à s’interroger autour d’une table pour essayer de savoir pourquoi et comment on est au fond du trou, et quelles solutions il faudrait, je dis bien faudrait, envisager, pour en sortir. Sans jamais passer au concret, bien évidemment. Le concret on le laisse aux autres, et on préfère baver d’envie sur leurs réussites ou présager leur chute inexorable à longueur de savants débats.... 



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