Les sœurs bruni méritent encore davantage notre mépris que les brigadistes assassins.
Pendant qu’eux fuyaient, abritant leurs millions sur la côte d’azur, vivant une jeunesse dorée dans de luxueuses demeures (cf : article du nouvelobs où on nous fait le récit des jours heureux des jeunes bruni, dont le problème existentiel majeur était : « vais-je sortir avec roberto ou gunther » – réponse : les 2 – ou « pour le thé, dois-je mettre la rivière de diamant ou le bracelet brésilien avec saphir gravé ? » ), le populo italien devait lui faire face sous les bombes et craindre les assassins du petit matin.
Comme battisti, qui voulait « renverser l’ordre bourgeois » en criblant lâchement de balles un pauvre boucher de quartier à l’heure des croissants….
Pendant que le vulgus pecum, tel ce jeune commissaire dont la famille demande aujourd’hui justice, y laissait sa vie, essayant de défendre la démocratie de ces criminels aux fins de permettre à « carla » de défiler à MILAN quelques années plus tard, les sœurs bruni se faisaient sauter au soleil (je n’invente rien, cf : lire leurs exploits dans la presse généraliste) bien à l’abri.
Les petits flics, carabiniers et simples passants qui sont restés sur le trottoir en sang n’avaient eux, c’est vrai, pas la chance de dormir sur le tas d’or de bruni père et de s’installer à genève ou saint-raphael.
Qu’elles permettent à la canaille de s’en sortir aujourd’hui et de se soustraire à la justice des familles qui ont connu tant de souffrances, est non seulement obscène mais constitue une double infamie.
La première est la fuite, la seconde est de cracher dans la main qui vous a sauvé tout en couchant (métaphoriquement parlant pour cette fois…..) avec le criminel.
A vrai dire, j’en suis à penser que la compagnie de battisti est encore préférable à celles des bruni….plus italien, désormais françaises. J’en ferais volontiers cadeau au brésil…….
Mais il est vrai que si carla ne dirait sans doute pas non – la vie en string ficelle, elle adoorre -, sa sœur valeria n’y consentira jamais.
Le brésil ne connaît en effet pas le théâtre et le cinéma subventionnés : il n’y aurait alors plus moyen de palper l’oseille du pauvre contribuable que je suis entre deux soirées p’tits fours avec les comités de défense de la révolution guatémaltèques, le tout « aux deux magots » bien sûr…………..
PS : bisous à Italia qui m’a promis des lasagnes......