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Commentaire de Frédéric Degroote

sur La place des victimes sur la scène pénale


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Frédéric Degroote Frédéric Degroote 18 janvier 2009 11:43

Oui, on a aucune légitimité pour tout. C’est pareil pour les banlieues, on ne peut jamais en parler car on n’y vit pas...

Je crois que dans le texte initial - c’est quand même ça au départ le plus important - je ne fais pas un procès aux victimes, mais à ceux qui l’instrumentalisent et la victime tombera dans le piège médiatique par les médias, pas d’elle-même.

"On passe alors du travail de représentation à un spectacle total, les auspices de la fin du procès classique. Que n’a-t-on pas vu de victimes défilées à la barre dans des catastrophes, exposer leur intimité en public, comme si la scène judiciaire n’était plus que la seule place publique disponible. Le privé et le public n’existe plus, principe pourtant fondamental dans la constitution de l’enfant vers l’adulte. En faisant croire à la victime que le privé doit déverser le tribunal, la justice donne une occasion de souffrances supplémentaires ; le jeu de la victime se retourne contre elle."

Je ne pense pas parler contre la victime, je ne pense pas dire qu’une victime ne peut pas expliquer sa souffrance, bien sûr que si mais dans les limites du raisonnable. Il n’y a pas de places que pour elles.


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