Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg sont atteints d’une maladie grave et sévère « idiopathique » !
La fausse bonne hypothèse : un déficit galopant (pas du tout orchestré au niveau national depuis des années), une belle carotte pour nous faire avancer, mais avancer vers la fin de quoi ?
Face aux symptômes nos grands penseurs veulent :
•	Nous faire croire qu’ils sont obligés à cause de cela de vendre des terrains en plein centre de Strasbourg et des bâtiments historiques inadaptés aux activités hospitalières( la crise immobilière ?).
•	Révision des mesures d’application des 35 heures : suppression de 4 jours de RTT, en diminuant les transmissions de 10 minutes (on ne parle plus des patients, ni du service). Et bientôt, suppression du temps de pause et non prise en compte du temps d’habillage, proposer le volontariat.
•	Suppression de la possibilité de basculer une fois par an 25 heures du compteur débit crédit dans le compteur des heures supplémentaires.
•	Plus de validation des heures supplémentaires (donc pas de pénurie, pas de récupération, sans parler de rémunération, mais bientôt diminution de l’investissement personnel, de la qualité des soins ; vive la démarche administrative qu’on appelle accréditation).
•	Fermer des lits de : Réanimation (5 lits, comme Paris ?), CCOM, Pédiatrie…
•	Mutualisation du personnel médecine chirurgie (demander à votre carrossier d’équilibrer un moteur, il peut le faire, mais si c’était votre foie !)
•	Diminuer le nombre de postes : Infirmier surtout, Cadre, techniciens de laboratoire, employés logistiques, restauration…
•	Ralentir l’avancement (vu qu’on nous fait l’aumône, on ne mérite pas d’ancienneté et le mérite c’est pour les bonnes sœurs !).
•	Les primes spécifiques des services où la « durée de vie » infirmière est encore plus faible que la normale (11-12 ans !), objectif : supprimer quelques dizaines d’euros par poste… (et oui l’argent ça les aide aussi à vivre, mais non ils ont déjà le plus beau des métiers).
Les traitements différentiels sont :
•	La grève massive (peu efficaces, les effectifs sont déjà au minimum et les réquisitions systématiques).
•	La démission massive (traitement de la dernière chance, peut même être administré au niveau national).
•	Faire appel aux syndicats (semble être aussi contaminé suite à une exposition prolongée).
•	Trouver un traitement « énergique » et tous écrire massivement à l’Élysée.
•	Si le traitement ne fonctionne pas prévenir le public du risque d’épidémie.
Nous infirmier(e)s, on nous demande d’être intelligents mais on nous prend pour des cons. Sauvons l’hôpital avant d’en arriver aux soins palliatifs ! N’oublions pas qu’en cas de problème, devant la justice nous serons seuls et nos décideurs à l’abri !