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Commentaire de wolf

sur Affaire Polanski/Mitterrand : Les victimes d'abus sexuels (dans l'enfance) ont-elles le droit à la parole ?


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wolf wolf 17 octobre 2009 12:59

Comme l’a fort justement souligné pigripi, what about the parents ??

Ah, nous y voilà...
Il y a une victime, le jeune fillette de 13 ans ;
Il y a un criminel (car c’est un crime, je le rappel), Sieur Polanski

Et il y a effectivement les parents.
Mais voilà, les moeurs en 77 n’étaient pas les mêmes qu’en 2009, la moralité (entendez la bonne morale chrétienne) n’avait pas encore court. Cela doit-il dédouaner les parents ?
Non, certainement pas, mais somme toute, il serait bon de tout remettre dans son contexte, soit il y a 32 ans.
Ceci n’empêchant certainement pas que les actes commis soient abjectes, et ignobles. Mais là encore une fois, il s’agit d’un sujet « populaire », donc la question est la suivante :
Avons-nous le recul nécessaire pour juger ? Avons-nous le droit de juger ? et surtout pour finir, à quoi cela sert-il, dès lors que ce n’est pas l’État qui réfléchit à ce sujet... ?
Car n’oubliez pas, depuis 3 ans et demi, nous avons vu que si le président ne veut pas quelque chose, le peuple aura beau crier haut et fort dans les rues, que rien n’y changera... (hélas, c’est la démocratie oligarchique d’aujourd’hui !).

La petite aparté étant faite, je vous rappellerais aux histoire malheureuses des accidents survenus avec des chiens, ayant mordus à mort (4 cas en 4 ans, ce n’est pas non plus le catastrophisme des morts sur les routes, ni même de la vague de suicide que la France subbie depuis près de 3 ans et demi...).
A chaque fois, le chien était coupable, à chaque fois le chien à été assasiné, mais avez-vous déjà entendus parler que le/les maitre/s du chien ont été inquiété ? JAMAIS.
Jamais ils n’ont été mis en justice, jamais ils n’ont été condamnés, comme si l’assasinat du chient, annulait la faute des maitres.
Et là, il en va de même avec tout ces parents irresponsables, qui poussent leur/s enfant/s à subir ces outrages.
Il est donc aisé de constater que cela ne date pas d’hier, et que visiblement, quelque soit le pays, quelque soit les personnes incriminées, quelque soit le sujet, cela ne change rien, ça perdure.

Par contre, il est aisé également de constater que certains se servent de ces sujets populaires, afin de passer des lois inadmissibles, totalitaires, et surtout liberticides, sous le sceau que c’est un sujet populiste...
D’où, je vous prie, faites attention, car de telles réaction permettrait à certains qui sont au pouvoir de faire passer des lois (encore une fois) qui abolissent des droits fondamentaux, et des libertés acquises par le sang...

Je sais que c’est un sujet sensible ce que peuvent subire les enfants, mais en face, vous avez un pouvoir « totalitaire » (s’étant organisé pour avoir la totalité du pouvoir, en ayant supprimé toute forme de contre-pouvoire, ce qu’est normalement la démocratie) ; et ce pouvoir attend que de telles portes s’ouvrent, pour s’y engoufrer...

Pourquoi je parle de cela ?
Car la pire loi pour la démocratie Française est au seuil de cette porte ouverte, elle porte le nom de LOPPSI... ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_d%27orientation_et_de_programmation_pour_la_performance_de_la_s%C3%A9curit%C3%A9_int%C3%A9rieure ).
Cette loi à été jugée par l’UE comme étant l’adaptation du Patriot act (http://fr.wikipedia.org/wiki/USA_PATRIOT_Act ) à la Française, avect tout ce que cela comporte d’etteinte aux droits fondamentaux (inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’homme, la constitution Française), d’atteinte à la charte des droits fondamentaux de l’UE (http://avoccasion.free.fr/hors_site_divers/la_charte_des_droits_fondamentau x_de_L-UNION_EUROPEENNE_fr.pdf dont vous conviendrez avec moi que cette dernière fut rédigée sous le stricte respect de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen).

D’où le rapport que je faisais que désormais, avec les réactions de Mr Kouchner et Mr Mitterand, puis la position de sieur Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa de défendre Mr Mitterand, ils n’ont aucune légitimité à défendre une telle loi totalitaire, sécuritaire à outrance, et liberticide.


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