@ Olivier Cabanel
Qu’est ce que la vérité ?
La fin d’un mythe ? du votre sans doute.
Il y a l’histoire qui se veut objective...hypothétique !
Les histoires, bien subjectives, toutes vraies !
La vérité journalistique, celle des livres, des esthètes...au fond
discutable, compte tenu des contradictions.
Il existe aussi la curiosité et l’intuition pour la peinture qui nous
autorise à toucher le coeur du peintre, et nous permet de le rencontrer dans la méditation, par delà les mots.
Si vous désirez que nous parlions de la réalité de Vincent et Paul,
elle est banale et bien triste...humaine.
Point de samouraï...même si le sabre existait...qu’aurait il fait là ?
Ces deux artistes étaient manifestement assez différents, comme l’art
nègre l’est de l’art japonais.
Deux conceptions et deux sacrés caractères.
Ce qu’ils partageaient tous les deux, c’est un gout immodéré pour
l’absinthe et les bordels d’Arles et d’ailleurs.
Ils passaient hélas plus de temps bourrés, violents et brumeux que
méditatifs sur l’art de leur temps.
Le soir du drame ils étaient complètement pétés, des loques en furie
rongées par la syphilis, dans un état second au carré.
Vincent avait un peu d’avance dans la misère, certains l’ont
diagnostiqué épileptique temporal, d’autres, schizophrène.
Il avait une fâcheuse tendance a s’auto détruire, l’automutilation...sa
fin dramatique à Auvers.
Pour beaucoup de gens, dont je suis, ils sont toujours vivants et
tellement sympathiques, des faiseurs de rêve.
Si les mythes mourraient, les humains ne tarderaient pas à partager
leurs destinées.
Que vivent les mythes générateurs de l’imaginaire humain.
Merci pour votre article