Je lis un peu plus haut que la question de L’INTERPRETATION des textes est centrale.
Voici un texte, que je n’ai, bien entendu, pas pris au hasard et je serais curieux d’en connaitre les diverses interprétations qu’on pourrait bien en faire, car je trouve qu’il parle très bien tout seul :
"Nous avons préparé un brasier pour les
incroyants." XLVIII (la victoire), 13
"On vous lancera du feu et du bronze en fusion et vous serez sans recours.
LV (le Miséricordieux), 35
« Ceux qui ont nié nos versets seront les hôtes de la fournaise. » LVII
(le fer), 19
« Aux incroyants l’affreux tourment. » LVIII (la plaidoirie), 4
"Les incroyants qui ont nié nos versets seront pour toujours les hôtes du
feu. Mauvais avenir." LXIV (la duperie réciproque), 10
"Noé dit : Seigneur, ne laisse pas d’incroyants circuler sur Terre, car si
tu les laisses, ils égareront tes esclaves et n’engendreront que des pervers
sans foi." LXXI (Noé), 26-27
"Pour les incroyants, nous avons préparé chaînes, carcans et
brasier." LXXVI (l’homme), 4
"Les incroyants, qu’ils aient le livre ou qu’ils ajoutent des dieux, iront
dans le feu de la géhenne et y seront pour toujours. Ce sont les pires des
humains." XCVIII (la preuve), 6
« Ils ont dit : »Nos cœurs sont incirconcis".
Non !… Que Dieu les maudisse à cause de leur incrédulité."(1) II,88
« Allâh maudisse les incroyants. » II, 83 ou 89.
« Aux incroyants la honte du tourment (ou un supplice ignominieux). »
II, 84 ou 90.
« Aux incroyants l’affreux tourment (un châtiment douloureux). » II, 98
ou 104.
"Ceux qui troquent le chemin et le pardon contre l’erreur et le tourment,
comment vont-ils endurer le feu ?" II, 170 ou 175
"Dieu n’aime pas les transgresseurs. Tuez-les partout où vous les
rencontrerez." (1) II,191
« Allâh n’aime ni l’incroyant (le pécheur incroyant) ni l’impie. » II,
276 ou 277
"Les incroyants, je les tourmenterai terriblement (ou je les punirai d’un
châtiment cruel) en cette vie et dans l’autre et ils seront sans recours."
III (la famille d’Amram), 49 ou 56
"Qu’Allâh éprouve ceux qui croient et détruise (ou fasse disparaître) les
incroyants." III, 135 ou 141
« Nous jetterons l’effroi dans le cœur des incroyants. » III, 144 ou 15
"Les croyants continueront d’en douter jusqu’à la venue
de l’heure soudaine, quand leur viendra le tourment d’un jour
dévastateur.« XXII, 55
»Ils nient l’heure, mais nous avons préparé un brasier pour ceux qui nient
l’heure. Quand le brasier les apercevra, ils l’entendront mugir et
siffler." XXV (le critère), 11-12
« N’écoute pas les incroyants, combats-les rudement avec ce Coran. »
XXV, 52
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Mais il est vrai qu’on peut, à bon droit, se demander si un tel texte, qui n’est qu’une longue litanie de slogans violents, est vraiment un texte religieux.
Il s’agirait de ne pas se tromper d’ennemi, même s’il est toujours utile de rappeler que la religion chrétienne, qui fait partie de notre tradition culturelle, est un chien qui a mordu dans le passé et qui pourrait bien mordre à nouveau, si les crocs qu’on lui a retiré repoussaient malencontreusement un jour.
Or, rappelons-nous que nous nous sommes débarrassés sans ménagement des curés et des congrégations religieuses lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.
Des prêtres ont été emprisonnés, des moines ont été chassés de France, des biens de l’Eglise ont été saisis.
Celà ne s’est pas fait sans douleur, comme si nous vivions dans le monde des Bisounours.
Qu’est ce qui pourrait nous faire croire que nous pourrons nous débarrasser sans douleur de la menace qui pèse aujourd’hui sur l’Etat Démocratique et Laïque que nous avons eu tant de peine à établir définitivement il y a un siècle ?
Alors que le nouvel ennemi auquel nous avons à faire aujourd’hui est une doctrine politique violente qui se cache sous les oripeaux d’une religion et qui ne recule pas devant les crimes de sang.